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Le Maroc ouvre les portes de La Mamounia au secteur privé

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  • Le Maroc ouvre les portes de La Mamounia au secteur privé

    Le légendaire palace de Marrakech a été inscrit sur une liste officielle d’entreprises publiques privatisables à partir de 2019.

    Le Monde
    09.11.2018


    Le légendaire palace La Mamounia, qui accueille depuis 1922 des stars du monde entier au cœur de Marrakech, la capitale touristique du Maroc, a été inscrit, jeudi 8 novembre, sur une liste officielle d’entreprises publiques privatisables à partir de 2019. Le conseil de gouvernement a approuvé un projet de loi concernant les entreprises privatisables, dans lequel figure le grand hôtel, selon un communiqué officiel. Le texte doit encore être approuvé au Parlement.

    Détenue majoritairement par l’Office national des chemins de fer (ONCF), La Mamounia a accueilli depuis son ouverture nombre de célébrités : Winston Churchill (qui s’y adonnait à la peinture), Ronald Reagan, Jacques Chirac, Orson Welles, Nelson Mandela, Hillary Clinton, Elton John… Le célèbre palace, qui compte quelque 200 chambres et suites, a également servi au tournage de films, comme L’Homme qui en savait trop, d’Alfred Hitchcock.

    La Mamounia avait fermé en 2006 pour d’importants travaux de rénovation et son mobilier, de style art déco, hispano-mauresque ou classique français, a été vendu aux enchères. Le luxueux hôtel a rouvert ses portes trois ans plus tard.

    77 sociétés privatisées depuis 1993

    Le ministre marocain de l’économie, Mohamed Benchaaboun, a annoncé fin octobre une série de privatisations pour 2019. L’opération devrait rapporter 10 milliards de dirhams (920 millions d’euros), selon la presse spécialisée.

    Comme La Mamounia, la centrale thermique de Tahaddart figure sur la liste des entreprises privatisables. D’une puissance électrique de 384 MW, cette centrale située près de Tanger est gérée par une société détenue à hauteur de 48 % par le groupe public ONEE, 32 % par l’espagnol Endesa Generación et 20 % par l’allemand Siemens Project Ventures.

    Depuis le lancement du premier programme de privatisations, en 1993, 77 sociétés ont été cédées totalement ou partiellement au secteur privé, pour un montant total de plus de 103 milliards de dirhams.

  • #2
    Mimi6 vend ses dernières boucles d'oreilles !

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    • #3
      Salam

      Dommage ça reste un patrimoine mais bon .
      Vivement les palais privatisé ça permettra de renflouer les caisses.Comme les musée oeilfermé
      Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!

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      • #4
        L'etat n'a rien a faire dans l'hotellerie , elle doit laisser ça au privé et ce concentré sur les services essentiels

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        • #5
          Ne faisons l'erreur de privatiser quant ceux qui l'on fait avant se rende compte de la supercherie. Si la mamounia est rentable, pourquoi offrir cela au privé?

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          • #6
            Envoyé par jawzia
            Mimi6 vend ses dernières boucles d'oreilles !

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            • #7
              Si la mamounia est rentable, pourquoi offrir cela au privé?
              Je ne sais pas s'il est rentable ou pas mais à partir du moment qu'un hôtel comme la Mamounia commence à accepter des touristes "low cost" qui voyagent en groupe c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

              Et puis c'est vrai, l'état n'a pas à se mêler de l’hôtellerie.

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              • #8
                fadwa
                Vivement les palais privatisé ça permettra de renflouer les caisses.Comme les musée
                salem khti fadwa

                en effet, c'est une très bonne idée.
                Car vendre ces palais à des investisseurs qui vont surement les utiliser comme des suites de haut standing first class. ca sera, à mon avis, non seulement rentables, mais l'état marocain évitera dorénavant le coup d'exploitation et de maintenance de ces "palais-gouffres financiers" !

                Mais en retour, l'état doit investir cet argent et en premier lieu dans les villes/régions concernées pour réaliser des infrastructures hospitalières ou écoles que les marocains ont rudement besoin !
                Dernière modification par Pomaria, 10 novembre 2018, 12h30.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Je pense que ces privatisations n'ont rien d’économiques mais plutôt un politique de casse social.

                  Prenant le cas du palace,si il a ouvert ses portes aux touristes "low cost" qui voyagent en groupe comme cité plus haut c'est qu'il a des difficultés économiques,or aujourd'hui on résout ces difficultés en maîtrisant les dépenses.
                  Et comment on maîtrises ces dépenses en diminuant les effectifs,en maîtrisant les salaires etc,tout ce qui concerne l'ouvrier.
                  Ce que l’état n'ose pas faire, et si il tarde les problèmes ne feront que s'amplifies et risque de mettre en faillite l’établissement,d'ou l'idée de fourguer ça au privée qui lui n'aura aucun record a faire un plan de licenciement avec une prime,et bien sur l’état n'y sera pour rien..

                  Par contre pour la centrale thermique de Tahaddart,c'est une aubaine pour les acquéreurs,ils pourront fixer les prix qu'ils voudront.

                  Comme quoi les privatisations si elles deviennent nécessaire dans certains pays dirigistes ou l'état est incompétent et mafieux et que certaines entreprises ne vivent que grâce au subventions de l’état,cela ne doit pas être a la règle des qu'un déficit apparaît est qui du a la mauvaise gestion.

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                  • #10
                    Dans les années 1980-90, l'Argentine avait entrepris une privatisation tous azimuts et suite à cette politique, elle fut soumise à une banqueroute.

                    Commentaire


                    • #11
                      Dans les années 1980-90, l'Argentine avait entrepris une privatisation tous azimuts et suite à cette politique, elle fut soumise à une banqueroute.
                      il faut arreter de dire n'importe quoi. la banqueroute de l'argentine à la fin des années 90 était du à la planche à billets(encore) et ai taux de change fixe de leur monnaie face au dollar.

                      la planche à billets il n'y a qu'en algérie où sa marche

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                      • #12
                        Qu'en pensent des économistes marocains :

                        «La pression devient donc terrible puisqu’il faut augmenter les dépenses avec des recettes qui tarissent ou stagnent. Où est-ce qu’il faut trouver de l’argent ? Il n’y a pas grand chose à part sortir du chapeau la privatisation. Celle-ci n’est malheureusement perçue que de cette manière : une solution de désespoir.»

                        Najib Akesbi
                        «Si on veut juste vendre nos bijoux, c’est autre chose. Mais il faut dire qu’on veut vendre parce qu’on est incapable de gérer. A court terme, il y aura une rentrée d’argent. Mais à moyen et à long terme, cet argent sera consommé et l’Etat n’aura plus d’entreprises publiques, donc pas de politique publique qui sera elle-même privatisée.»

                        Taib Aisse
                        L’avis des deux économistes est également appuyé par celui d’un troisième. Mohamed Chiguer considère même que «le recours à la privatisation augure de la faillite de l’Etat». «Tout cela parce que nous sommes prisonniers des équilibres macroéconomiques et la logique comptable», dénonce-t-il.

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                        • #13
                          si avoir un deficit de 3-4% veut dire etre en faillite ou etre incapable de gerer que dire de ceux qui en ont pour 18% de leur PIB

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                          • #14
                            " il faut arreter de dire n'importe quoi. la banqueroute de l'argentine à la fin des années 90 était du à la planche à billets(encore) et ai taux de change fixe de leur monnaie face au dollar."


                            C'est inexact. L'Argentine était tombée en banqueroute pour cause de privatisations insensées et même l'électricité!

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                            • #15
                              Je vois mal un privé investir a perte, si ce n'est pas rentable, l'état ne trouvera pas preneur, si elle trouve preneur c'est que c'est rentable alors pourquoi vendre?

                              Les privatisations sont de plus en plus critiqué en occident, par exemple, le scandale des autoroutes françaises, on est pas a l'abri de ca, c'est même pire, l'absence d'État de droit, les inégalités social, me font penser que ce genre de privatisations s'apparente a offrir des marchés a une minorité déjà favorisé. Au moins, le bien commun profite à tous.

                              Je ne vois pas pourquoi l'État ne devrait pas gérer un hôtel, elle est capable de nommé des fonctionnaires compétent pour s'en occuper, l'ordoliberalisme allemand a fait beaucoup de dégâts chez les libéraux béat.

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