ALGÉRIEMONDEINFOS 11 NOVEMBRE 2018
Après 16 mois d’emprisonnement, le journaliste-fixeur Saïd Chitour retrouve enfin la liberté. Jugé ce dimanche matin au Tribunal de Dar El-Beïda, à l’Est d’Alger pour « intelligence avec une puissance étrangère », l’homme de 54 ans, malade, a été condamné à une peine de 16 mois de prison assortie d’une année de sursis. Le procureur avait requis la peine de 5 ans d’emprisonnement, le plafond prévu par l’article 76 du code pénal qui évoque des cas d’intelligence avec des puissances étrangères.
Lors de l’audience, Saïd Chitour a plaidé la bonne foi en estimant, entre autres, que les documents transmis aux médias étrangers sont connus de tous et que lorsqu’il a des doutes, il se réfère aux autorités sécuritaires du pays. « Je ne faisais que mon travail de journaliste », a-t-il indiqué au juge.
Ses avocats, notamment Khaled Bourayou et Mostefa Bouchachi ont notamment mis en avant un « dossier vide ». Ils ont réclamé la relaxe.
L’emprisonnement de Saïd Chitour en juillet 2017, a donné lieu à de nombreuses actions de protestation, d’autant plus que l’homme est malade.
Amar Ouyahia
Après 16 mois d’emprisonnement, le journaliste-fixeur Saïd Chitour retrouve enfin la liberté. Jugé ce dimanche matin au Tribunal de Dar El-Beïda, à l’Est d’Alger pour « intelligence avec une puissance étrangère », l’homme de 54 ans, malade, a été condamné à une peine de 16 mois de prison assortie d’une année de sursis. Le procureur avait requis la peine de 5 ans d’emprisonnement, le plafond prévu par l’article 76 du code pénal qui évoque des cas d’intelligence avec des puissances étrangères.
Lors de l’audience, Saïd Chitour a plaidé la bonne foi en estimant, entre autres, que les documents transmis aux médias étrangers sont connus de tous et que lorsqu’il a des doutes, il se réfère aux autorités sécuritaires du pays. « Je ne faisais que mon travail de journaliste », a-t-il indiqué au juge.
Ses avocats, notamment Khaled Bourayou et Mostefa Bouchachi ont notamment mis en avant un « dossier vide ». Ils ont réclamé la relaxe.
L’emprisonnement de Saïd Chitour en juillet 2017, a donné lieu à de nombreuses actions de protestation, d’autant plus que l’homme est malade.
Amar Ouyahia
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