Tweet
La Turquie utilise le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi pour semer les troubles en Arabie saoudite. La force motrice est le chef des services de renseignements turcs, Hakan Fidan, un homme ayant de bons contacts avec l'Iran.
Sous Recep Tayyip Erdogan , les priorités de la politique étrangère turque ont changés. Le président accorde peu d’importance aux alliances comme l’OTAN. Il veut établir la Turquie en tant que puissance indépendante.
Au cours des dernières années, M. Erdogan voyait comment son gouvernement perd de son influence au Moyen-Orient, de même que d'autres puissances telles que l' Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, l'ont accrochés. Il est donc d'autant plus déterminé à utiliser le cas de Jamal Khashoggi pour ses propres interêts.
Pendant des semaines, Erdogan transmet délibérément aux médias des informations sur la mort du journaliste saoudien au consulat de son pays à Istanbulridiculise pour ridiculiser le prince héritier d'Arabie saoudite, MBS . Selon le palais d'Ankara la campagne, est contrôlée par le chef du renseignement, Hakan Fidan, qui veut briser la domination de Riad dans la région. "Fidan est l'homme à l'origine des fuites", a déclaré un responsable turc à SPIEGEL.
Bien que sa réputation ait souffert de l'échec des services de renseignement lors de la tentative de coup d'État de 2016, il exerce néanmoins une grande influence sur la politique étrangère. Le commissaire américain à la Syrie, James Jeffrey, l'a décrit comme le "visage du nouveau Moyen-Orient". Et le président Erdogan l'a décrit un jour comme le "gardien de tous les secrets".
Fidan a aidé à maintenir la Turquie à distance de l'Arabie saoudite et d'Israël et a plutôt coopéré avec des pays tels que la Russie ou l'Iran, selon les besoins. Il entretient des liens étroits avec Qasem Soleimani, le commandant de la division Qods, l'unité d'élite de la garde révolutionnaire iranienne. Les États-Unis ont même accusé Fidan d'avoir diffusé à Téhéran des informations secrètes provenant des services américains et israéliens en 2010...
spiegel.de
Sous Recep Tayyip Erdogan , les priorités de la politique étrangère turque ont changés. Le président accorde peu d’importance aux alliances comme l’OTAN. Il veut établir la Turquie en tant que puissance indépendante.
Au cours des dernières années, M. Erdogan voyait comment son gouvernement perd de son influence au Moyen-Orient, de même que d'autres puissances telles que l' Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, l'ont accrochés. Il est donc d'autant plus déterminé à utiliser le cas de Jamal Khashoggi pour ses propres interêts.
Pendant des semaines, Erdogan transmet délibérément aux médias des informations sur la mort du journaliste saoudien au consulat de son pays à Istanbulridiculise pour ridiculiser le prince héritier d'Arabie saoudite, MBS . Selon le palais d'Ankara la campagne, est contrôlée par le chef du renseignement, Hakan Fidan, qui veut briser la domination de Riad dans la région. "Fidan est l'homme à l'origine des fuites", a déclaré un responsable turc à SPIEGEL.
Bien que sa réputation ait souffert de l'échec des services de renseignement lors de la tentative de coup d'État de 2016, il exerce néanmoins une grande influence sur la politique étrangère. Le commissaire américain à la Syrie, James Jeffrey, l'a décrit comme le "visage du nouveau Moyen-Orient". Et le président Erdogan l'a décrit un jour comme le "gardien de tous les secrets".
Fidan a aidé à maintenir la Turquie à distance de l'Arabie saoudite et d'Israël et a plutôt coopéré avec des pays tels que la Russie ou l'Iran, selon les besoins. Il entretient des liens étroits avec Qasem Soleimani, le commandant de la division Qods, l'unité d'élite de la garde révolutionnaire iranienne. Les États-Unis ont même accusé Fidan d'avoir diffusé à Téhéran des informations secrètes provenant des services américains et israéliens en 2010...
spiegel.de
Commentaire