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«Comment parler de soutien à un 5e mandat sans que le Président le demande ?»

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  • «Comment parler de soutien à un 5e mandat sans que le Président le demande ?»

    Amara Benyounès, le leader du MPA, était hier à Aïn Defla où il a animé un imposant meeting en milieu de matinée au cours duquel il a exposé la position de la formation politique dont il assure la présidence quant aux grandes étapes qu'a traversées le pays, d'une part, et d'autre part, ses positions à l'égard des grands dossiers de l'heure.

    Évoquant la situation économique du pays, Amara Benyounès a fait remarquer que de plus en plus d'Algériens exigent leur part du pétrole mais boudent le travail et l'effort... nous n'arrivons pas à trouver des bras même pour récolter nos produits agricoles, faudra-t-il faire venir les Chinois ou les Marocains ?

    Paradoxalement, remarque encore Benyounès, «des légions de diplômés alimentent les cohortes de chômeurs quand ils ne deviennent pas agents de sécurité ou gardiens de nuit, alors que l'Algérie a besoin pour son développement de quelque 10 millions d'emplois à créer».

    L'orateur préconise des réformes en profondeur, des réformes politiques courageuses où l'économie a besoin de liberté mais pas de restrictions, restrictions qui, dit il, génèrent la spéculation et le marché informel, «des réformes qui exigent un Président fort et bénéficie d'une large légitimité populaire», ajoute-t-il. La question du 5e mandat n'a pas été omise par Benyounès, à ce sujet, il dira : «Comment parler de soutien à un 5e mandat sans que le Président le demande ?» Parlant du Président Abdelaziz Bouteflika, il ajoute : «Nous l'avons soutenu quand il était en bonne santé, nous le soutenons même quand il est malade.»

    A propos des présidentielles d'avril 2019, Benyounès déclare : «Le MPA et trois autres formations politiques, nous nous sommes entendus pour une alliance présidentielle et le 18 novembre prochain, nous nous réunirons pour établir ensemble une feuille de route, mais le futur Président sera élu par le peuple et celui qui sera élu par la voie et les voix des urnes sera légitimé et son élection respectée.»


    Le Soir d'Algérie

  • #2
    Amara Benyounes, en moins cireur de pompes, n'est plus reconnaissable.

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    • #3
      Amara Benyounes, en moins cireur de pompes, n'est plus reconnaissable.
      https://www.youtube.com/watch?v=

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