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L'Algérie a-t-elle besoin des IDE ?

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  • L'Algérie a-t-elle besoin des IDE ?

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'utilité des investissements directs étrangers est remise en cause chez nous. A l'heure où les IDE affuent au compte-goutte en Algérie et où tous les pays de la planète rivalisent d'ingéniosité pour attirer un max d'IDE, certains responsables du gouvernement se moquent de l'argent étranger et estime que le pays est assez riche pour investir tout seul!

    ===
    Développement économique - Polémique sur l’impact des investissements directs étrangers

    Quelle place accorder aux investissements directs étrangers ? Les chefs d’entreprise algériens publics et privés ne sont pas, fondamentalement, contre l’investissement étranger, cependant ils estiment qu’une politique économique nationale doit s’appuyer sur des opérateurs locaux, des champions capables de tirer l’économie algérienne vers le haut. Les investisseurs étrangers viendraient en complément.

    Ces chefs d’entreprise partent du principe qu’aucun pays n’a été développé par des multinationales étrangères. La Corée du Sud, Taiwan ou Singapour, se sont engagés dans des politiques économiques volontaristes et ont d’abord fabriqué des champions sur lesquels ces pays se sont appuyés pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs. Le changement d’orientation en matière de politique économique dans ces pays, s’est opéré avec l’appui d’un État fort et dans le cadre de ce qui est appelé “un protectionnisme éducateur”, en d’autres termes de la nécessité, dans un contexte de développement économique de protéger les industries naissantes en raison notamment d’économies d’échelle insuffisante et de l’inexistence d’une main-d’œuvre qualifiée. Ces mesures protectionnistes ne sont en fait que “des béquilles pour apprendre à marcher” pour paraphraser un économiste. Le président du forum des chefs d’entreprise lors des débats durant les assises nationales sur l’industrie a relevé des statistiques qui résume parfaitement la doctrine des investissements directs étrangers.

    Les firmes des pays du Nord investissent d’abord dans les pays du Nord. Sur 850 milliards et 900 milliards de dollars d’IDE, à travers le monde, 50% se réalisent entre les pays du Nord, 25% en Chine et Singapour, 12,5% dans les PECO, 7,5% en Amérique latine. 1% seulement atterrissent au Maghreb.
    La Tunisie accapare la part du lion. Ce qui attire le plus un investisseur à s’implanter dans un pays, c’est l’importance du marché intérieur de ce pays et celle du marché régional. Ainsi, l’IDE vient dans un pays non pas pour aider celui-ci à conquérir des débouchés extérieurs, mais pour conquérir la plus grande part possible du marché local et régional de ce pays.

    Les rares investissements étrangers enregistrés en Algérie sont concentrés dans les secteurs de l’énergie et les services. Pourquoi ? Parce que le marché algérien, contrairement à celui de la Tunisie ou d’un autre pays, est ouvert au maximum. N’importe qui pouvait s’installer et vendre en toute liberté. Les investissements étrangers ne viendront pas en Algérie s’il n’y a pas un minimum de protection, pas une protection classique, mais une protection “plus fine, plus intelligente” comme celle que pratique la Tunisie, en France, en Allemagne, aux États-Unis et partout dans le monde.
    Aux États-Unis, un décret a été promulgué lorsque des entreprises à Dubaï ont voulu racheter les ports américains. En Tunisie, en Libye ou en Arabie Saoudite, un opérateur algérien n’a pas le droit d’acheter et de revendre, sauf s’il s’associe, en minorité, avec un opérateur économique local.

    Dans certains secteurs, tels que la pétrochimie, en Arabie Saoudite, une économie libérale, aucune entreprise étrangère ne peut détenir au-delà de 30% du capital d’une entreprise locale intervenant dans ce secteur. Si des entreprises veulent venir investir en Algérie dans la pétrochimie, c’est tout simplement parce que les prix du gaz et de l’énergie ne sont pas chers. Elles font une première transformation et exportent ce produit pour dégager plus de valeur ajoutée et créer ainsi plus d’emploi dans leur pays d’origine. Tous les pays du monde fondent leur développement d’abord sur l’investissement national pour sa nature endogène, avec ses apports (capital, bénéfices, impôts, formation…) revenant intégralement au pays et son caractère durable (non soumis aux aléas des stratégies des firmes étrangères en matières de localisation de leurs activités).

    Ouvrir la voie à la reconquête du marché intérieur mais aussi à la conquête de marchés extérieurs, en économie ouverte, passe entre autres par la fabrication de champions publics et privés, mais aussi par la création de grandes écoles de formation de compétences et qualifications qui manquent à notre économie. Ce que demande les chefs d’entreprises algériens c’est une liberté d’initiative et un environnement favorable à l’investissement productif. L’intervention de l’IDE doit être le fait de l’entreprise, dans le choix du partenaire et des conditions de mise en œuvre.

    source : Liberté

  • #2
    Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'utilité des investissements directs étrangers est remise en cause chez nous...
    Ils ne remettent pas en cause les IDE, mais la place à leurs accorder au détriment du locaux et il ont bien raison nassim non? tu trouve pas que les arguments qu'ils apportent sont pertinents ? et etailler par des exemples.

    Pourquoi ça serai les multinationnales et les entreprises étrangères qui devraient profiter seules de la manne et pas les Algériens qui pourrons à terme eux aussi conquérir l'internaionale ? Devons nous rester des "bosseurs" pour les pays puissants ? dépendant pour toujours de leurs bon vouloir ?
    faut faire confiance à des gens comme Rebrab et aux jeunes cadres et entrepreneurs sérieux et compétants Algériens.
    Faut viser loin ...
    Dernière modification par absent, 08 mars 2007, 01h06.

    Commentaire


    • #3
      Far
      tu trouve pas que les arguments qu'ils apportent sont pertinents ? et etailler par des exemples.


      Je suis pas Nasim mais j' aimerais bien dire mon avis a ce sujet

      Je trouve d' abord que ce n' est nullment une analyse objectif de la situation mais un point de vue trop unilatteral qui ne presente que la crainte de ces chefs d' entreprises envers la concurence etrangeres. Ils ne presentent que ce qu'ils croient etre des points negatifs tout en essayant de jouer un peu sur l' option nationaliste pour gagner un minimum de sympathie et donner un peu de profondeurs et de credibilité a ces soit disants arguments.

      Il y a plein de chose a contredir dans ces "arguments" en verité tous et sans exception:

      La Corée du Sud, Taiwan ou Singapour, se sont engagés dans des politiques économiques volontaristes

      Qui a empeché les patrons algeriens a s' engager egalement dans des politiques économiques volontaristes ! il a avait envorn 50 ans de temps a le faire ???!!!

      l’appui d’un État fort et dans le cadre de ce qui est appelé “un protectionnisme éducateur”

      L' appui de l' etat etait meme trop fort en Algerie depuis son independance jusqu' a aujourdhui ?? et qu' est ce que ca a donné ?

      Ces mesures protectionnistes ne sont en fait que “des béquilles pour apprendre à marcher” pour paraphraser un économiste

      Ca semble pas etre le cas en Algerie ! si ces patrons n' ont pas appris a marcher apres un demi sielce de protectionisme c'est qu' ils ne vont jamais l' apprendre ... dans les memes conditions. Il faut donc imperativement changer de strategie et "eduquer" une nouvelle generation d' entrepreneur sous des nouvelles conditions et une nouvelle vision du futur.

      Les firmes des pays du Nord investissent d’abord dans les pays du Nord. Sur 850 milliards et 900 milliards de dollars d’IDE, à travers le monde, 50% se réalisent entre les pays du Nord, 25% en Chine et Singapour, 12,5% dans les PECO, 7,5% en Amérique latine. 1% seulement atterrissent au Maghreb.

      C' est normal ! c' est du busines et ca investit dans les pays prometteurs. Et si les autres pays moins attractif appliquent en plus le protectionisme c' est evident que les IDE envers ces pays resteront maigres.

      Les rares investissements étrangers enregistrés en Algérie sont concentrés dans les secteurs de l’énergie et les services. Pourquoi ? Parce que le marché algérien, contrairement à celui de la Tunisie ou d’un autre pays, est ouvert au maximum

      L' est-il vraiment ? je crois que c' est le contraire qui est vrais ! le marché algerien n' est ouvert que dans les secteurs ou le pays a besoin de competence etrangeres qui font defaut sur palce.

      Ouvrir la voie à la reconquête du marché intérieur mais aussi à la conquête de marchés extérieurs, en économie ouverte, passe entre autres par la fabrication de champions publics et privés, mais aussi par la création de grandes écoles de formation de compétences et qualifications qui manquent à notre économie.

      Tres juste mais ca n'a rien a voir avec les IDE. On peut le faire en encourageant egalement les IDE. Il faut profiter de toutes les oportunités.

      Far
      Pourquoi ça serai les multinationnales et les entreprises étrangères qui devraient profiter seules de la manne et pas les Algériens qui pourrons à terme eux aussi conquérir l'internaionale ?


      Qui a empeché ces algeriens de le faire ! ils regnaient en maitre absolu sur l'economie du pays depuis l'independance et le resultat aujoudhui est tout a fait autre que satisfaisant malgré le grand potentiel economique du pays et le protectionisme de l' etat!

      A qui la faute donc ?

      Far
      Devons nous rester des "bosseurs" pour les pays puissants ? dépendant pour toujours de leurs bon vouloir ?


      L' êtes vous ? si oui, qui vous oblige a l ' etre !

      Et si c' est le cas alors c'est certainement pas a cause des IDE. Car l' Algerie ne detient qu' une maigre part et ce n'est que ces derniers 3-4 années.

      La cause est donc certainement a chercher ailleur et c'est là qu'il faut innover et prendre les mesures adequates.

      Commentaire


      • #4
        >>>certains responsables du gouvernement se moquent de l'argent étranger et estime que le pays est assez riche pour investir tout seul!

        Non ce ne sont pas les responsables (au contraire Temmar vient de partir à la recherche des IDE), mais plutôt les patrons algériens qui s'estiment lésés au détriment des invesstissements étrangers.

        Mais en réalité, il faut mesurer les choses avec une arithmétique d'épicier. Si les IDE sont attirés pour faire du gagnant-gagnant : investir pour vendre et réexporter les biens et les services tout en fournissant un job aux algériens c'est OK, si c'est pour faire gagnant-perdant en important des biens et des services en payant éventuellement les taxes et en rapatriant ses bénéfices en monnaies fortes je ne vois pas l'avantage à cours terme.

        Je prends le cas de l'opérateur Djezzy qui a investit en achetant une license, en important de l'infrstructure mais en mettant à l'écart l'ingénieur algérien, le relèguant au simple exécutant, et privilégiant les experts égyptiens et libanais dans les études et la coneption de l'infratructure, quelle est alors la plus value.

        Djezzy, emploie 7000 salariés, pour 10 millions d'abonnés, une entreprise qui ne réinvestit pas totalement ses bénéfices qui plus est ne laisse pas le choix à nos compétences de maîtriser la chaîne, en les réléguant au rôle d'exploitant, où se trouve alors l'avantage ?

        Vous pouvez me dire que Orascom a investit dans la ciementerie de M'Sila, oui, si cette cimenterie exportera alors du ciment, mais sa cette condition l'investissement aurait pu être opéré par l'état ou les invesstisseurs nationaux lesquels n'ont pas le droit de réexporter les bénéfices.

        Wataniya vient de vendre ses part à Qtel pour la somme de 3,5 milliards de dollars, ce qui prouve que l'actif est important mais qu'elle est la somme touchée par l'état algérien (en dehors des taxes s'il y a des taxes)...

        Commentaire


        • #5
          << Qui a empeché les patrons algeriens a s' engager egalement dans des politiques économiques volontaristes ! il a avait envorn 50 ans de temps a le faire ???!!!
          >>


          le privé etait presque H'ram , tu comprends ?
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

          Commentaire


          • #6
            Tizi

            Il y a plein de chose a contredir dans ces "arguments" en verité tous et sans exception:

            La Corée du Sud, Taiwan ou Singapour, se sont engagés dans des politiques économiques volontaristes


            Qui a empeché les patrons algeriens a s' engager egalement dans des politiques économiques volontaristes ! il a avait envorn 50 ans de temps a le faire ???!!!
            Azouz a répondu à ta question
            l’appui d’un État fort et dans le cadre de ce qui est appelé “un protectionnisme éducateur”

            L' appui de l' etat etait meme trop fort en Algerie depuis son independance jusqu' a aujourdhui ?? et qu' est ce que ca a donné ?
            D'après la première réponse, cette question n'a plus de sens
            Ces mesures protectionnistes ne sont en fait que “des béquilles pour apprendre à marcher” pour paraphraser un économiste

            Ca semble pas etre le cas en Algerie ! si ces patrons n' ont pas appris a marcher apres un demi sielce de protectionisme c'est qu' ils ne vont jamais l' apprendre ... dans les memes conditions. Il faut donc imperativement changer de strategie et "eduquer" une nouvelle generation d' entrepreneur sous des nouvelles conditions et une nouvelle vision du futur.
            Celle là aussi
            C' est normal ! c' est du busines et ca investit dans les pays prometteurs. Et si les autres pays moins attractif appliquent en plus le protectionisme c' est evident que les IDE envers ces pays resteront maigres.
            Personne n'a dit le contraire, il ne s'agit pas de fermer la porte, mais d'encourager les locaux.
            Les rares investissements étrangers enregistrés en Algérie sont concentrés dans les secteurs de l’énergie et les services. Pourquoi ? Parce que le marché algérien, contrairement à celui de la Tunisie ou d’un autre pays, est ouvert au maximum ...

            L' est-il vraiment ? je crois que c' est le contraire qui est vrais
            Je ne suis pas econnomiste, mai oui il l'est, voir le graphe de notre amis Churikan
            http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=43157
            Far
            Pourquoi ça serai les multinationnales et les entreprises étrangères qui devraient profiter seules de la manne et pas les Algériens qui pourrons à terme eux aussi conquérir l'internaionale ?

            Qui a empeché ces algeriens de le faire ! ils regnaient en maitre absolu sur l'economie du pays depuis l'independance et le resultat aujoudhui est tout a fait autre que satisfaisant malgré le grand potentiel economique du pays et le protectionisme de l' etat!
            Argument répété sans valeur (cf. réponse de azouz.)
            A qui la faute donc ?
            La faute aux dirigents, et certainement pas le privé, puisque y'en avait pas.
            Far
            Devons nous rester des "bosseurs" pour les pays puissants ? dépendant pour toujours de leurs bon vouloir ?


            L' êtes vous ? si oui, qui vous oblige a l ' etre !
            Je projetais dans l'avenir, et personne nous oblige, c'est un choix strategitque à faire.
            Et si c' est le cas alors c'est certainement pas a cause des IDE. Car l' Algerie ne detient qu' une maigre part et ce n'est que ces derniers 3-4 années.
            Personne ici n'a remis en cause les IDE intégralement.
            La cause est donc certainement a chercher ailleur et c'est là qu'il faut innover et prendre les mesures adequates.
            On est à peu près dacord, ailleur c'est donner aux locaux leurs chance aussi.

            Sinon, n'étant pas économiste, pour plus de détail, voir la réponse de Citoyen.
            qui en fait se résume par : n'acceptons pas se contenter des restes
            Dernière modification par absent, 08 mars 2007, 12h35.

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            • #7
              Pour parler peu et bien, ce journaliste qui reprends à peu prés les idées de Rebrab (CEVITAL) et d'une majorité des acteurs économique, reproche à l'état de croire plus aux IDE qu'aux investisseurs nationaux et voudraient seulement avoir les même privilèges que les investisseurs étrangers.

              Donc à aucun moment selon lui, les IDE ne sont remis en cause, seulement ils faut être très sélectifs, car construire une ou deux tour, profiter des avantages fiscaux et de bancaire et ensuite appeler ça un investissement gagnant-gagnant, désolé mais je ne vois pas ou est le gain du coté national.

              Il ne faut pas perdre de vue qu’on parle d’IDE en Algérie, un pays qui à une très grande aisance financière, et qui doit fructifier et non pas brader le foncier à des pseudo investisseur(y compris nationaux).

              SI le pays manquait d’argent j’aurai écrit tout à l’envers.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

              Commentaire


              • #8
                encourager et mettre sur le marché des entreprises algeriennes ce n'est pas du protectionnisme absolu. Au contraire, il faut encourager les IDE tout en donnant la chance aux entreprises algeriennes car ce sont elles qui sont à l'origine de la bonne santé economique d'un pays et non pas que les investisseurs etranger
                Pour resumer, l'algerie a besoin des IDE mais elle a encore plus besoin d'entreprises algeriennes fortes et compétitive au niveau national et international. La sonatrach a bien compris ce défi et commence à se reformer en vue de devenir un leader mondial.
                Dernière modification par mehdoche, 08 mars 2007, 13h12.
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                • #9
                  Envoyé par far_solitaire
                  tu trouve pas que les arguments qu'ils apportent sont pertinents ?
                  Relis bien l'article de Liberté, c'est un concentré de médiocrité. L'auteur de l'article semble n'avoir rien compris à l'économie de marché et aux IDE.

                  Ce n'est pas un hasard si la plupart des IDE qu'attire l'Algérie concerne le secteur des hydrocarbures. Il est l'un des rares secteurs où la visibilité est assez bonne pour faire des affaires sans se casser les dents. L'anarchie et la bureaucratie dans les autres secteurs est telle que les investisseurs, y compris nationaux, hésitent à se lancer.

                  Il suffit de prendre le cas du secteur bancaire complètement miné par les scandales dû à l'incompétence et à la corruption des responsables. Doit-on attendre que des nationaux le remettent sur les pieds ou laisser venir les banques étrangères plus expérimentées (BNP Parisbas, Société Générale...etc) ? On a choisi la 2e option et désormais, le secteur bancaire commence à bouger. Nos banques publiques suivent le rythme de sérieux imposé par les banques étrangères.

                  Et c'est pareil pour tous les secteurs. Notre problème actuellement est qu'on attire peu d'IDE. Ce n'est pas la faute des investisseurs, mais du gouvernement qui refuse d'assumer sa responsabilité : C'est de sa faute si on n'attire pas beaucoup d'IDE en dehors des hydrocarbures. Il n'a pas su convaincre et améliorer l'attractivité du pays.

                  Une vraie économie ne se juge pas sur la base des investissements publics, mais sur l'investissement privé (notamment IDE). Dans l'idéal, notre manne pétrolière devait servir à soutenir les secteurs de l'éducation, de la santé et des infrastructures. Et faire le max pour attirer des IDE dans les autres secteurs.

                  Commentaire


                  • #10
                    Nassim
                    Ce n'est pas la faute des investisseurs, mais du gouvernement qui refuse d'assumer sa responsabilité : C'est de sa faute si on n'attire pas beaucoup d'IDE en dehors des hydrocarbures. Il n'a pas su convaincre et améliorer l'attractivité du pays.


                    Exact ! et depuis les années une sorte de patronat privilligié proche du pouvoir s' est accaparé tous les marchés du pays et ce clientilisme a reduit la secteur privé a des monpoles de priviligiés comptés sur les goits d' une main ! c'est ce qu' on appelle les "Shab chakara" ils gerent la fortune du pays et n' ont aucune competence.

                    Et les patrons cités dans l' article appartiennent a cette clique. Ce qu' ils creignent a mort c' est la concurence competente, jeune, moderne et dynamique. Mais cette derniere va finir, tot ou tard, par s' etablir car on ne peut navigué dans une pirogue et contre le courant dans un ocean.

                    Mais chaque qui passe avant cette releve et du temps perdu, des miliards perdus et pleins de maux sociaux bien evitables.

                    FAR
                    J'esperais lire quelque chose de constructif !

                    Commentaire


                    • #11
                      En lisant cet article l'auteur veut faire croire que c'est encore et toujours la faute aux étrangers, qui lorsqu'ils investissent lése les entreprises algériennes et lorsqu'ils n'investissent pas qu'ils ont une dent contre l'Algérie.

                      Maintenant l'Algérie se trouvent dans une situation difficile les investisseurs étrangers ne veulent pas venir pour plusieurs raisons, efficacité economique, transport, difficultés d'investissements, étroitesse du marché national, etc... Mais le pire c'est que maintenant l'Algérie ne peut pas se passer de ses fournisseurs et elle reste dans une situation d'acheteuse au lieu d'être en partie productrice.

                      Commentaire


                      • #12
                        >>>Relis bien l'article de Liberté, c'est un concentré de médiocrité. L'auteur de l'article semble n'avoir rien compris à l'économie de marché et aux IDE.

                        Cela dépend de la grille de lecture:

                        Dans un cas :
                        Ce n'est pas la faute des investisseurs, mais du gouvernement qui refuse d'assumer sa responsabilité : C'est de sa faute si on n'attire pas beaucoup d'IDE en dehors des hydrocarbures. Il n'a pas su convaincre et améliorer l'attractivité du pays.
                        Et dans l'autre :
                        dans un contexte de développement économique de protéger les industries naissantes en raison notamment d’économies d’échelle insuffisante et de l’inexistence d’une main-d’œuvre qualifiée. Ces mesures protectionnistes ne sont en fait que “des béquilles pour apprendre à marcher” pour paraphraser un économiste. Le président du forum des chefs d’entreprise lors des débats durant les assises nationales sur l’industrie a relevé des statistiques qui résume parfaitement la doctrine des investissements directs étrangers.
                        .

                        Avec quoi l'état algérien pourrait améliorer l'attractivité après tout ce qu'il a fait, si ce n'est vendre l'âme du pays, il ne reste plus rien à vendre.
                        1-le foncier ca va être du gateau
                        2-le marché est là il suffit de se baisser pour ramasser
                        3-la main d'oeuvre bon marché, jib ch'kara et vient prendra ce que tu veux, la taille que tu veux la couleur que tu veux
                        4-rappatriement des bénéfices, quel pays pourrait concurrencer l'algérie sur les avantages accordés..
                        5- il a faillit vendre sontrach pour crier ya khouti arraouahou bark...

                        Il ne reste plus qu'à dérouler le tapis rouge, à chaque fois que quelqu'un se pointe avec un attaché-case et quelques dollars dans la poche...

                        Il faut déjà commencer par traiter à pied d'égalité les entreprises algériennes et étrangères...

                        Essayez de répondre à un appel d'offre en algérie et vous verrez...

                        Quant aux banques croyez moi et j'en connais un rayon, ils sont entrain de se secouer parceque la banque mondiale les assiste et ce n'est point une affaire de concurrence, d'ailleurs elle se trouve où cette concurrence...

                        Vous pouvez passer aux sièges de la BNA, BEA CPA etc.. ce sont des conseillers de la BM qui dictent ce qu'ils faut faire...absolument rien à voir avec des banques qui ont à peine 20 agences et unecouverture de 4 wilayas seulement, des banques qui souffrent elles mêmes de la main d'oeuvre qualifiée...

                        Une vraie économie se juge sur sa capacité de production pas sur son sytème rentier...et la dessus avec ou sans IDE ca sera pareil.

                        Commentaire


                        • #13
                          Moi je dis qu’il ne faut rien négliger. Un investissement est un investissement qu’il soit algérien ou étranger. 2 emplois crées par les IDE c’est 2 chômeurs en moins. L'Etat doit protégée les secteurs sensibles comme les hydrocarbures pour le reste pas de protectionnisme.
                          Dernière modification par shadok, 08 mars 2007, 15h55.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                          Commentaire


                          • #14
                            Les IDE ne sont pas la solution miracle. Voici une synthèse d’un grand organisme Intrnational :

                            Les investissements internationaux peuvent favoriser la croissance si l’économie locale est stimulée par le transfert de technologies et de savoir-faire. Dans ce cas, ils accroissent la productivité de la main-d’œuvre, améliorant les revenus et favorisant par conséquent le travail décent.
                            Selon une étude récente portant sur cette question, «il n’existe pas de données qui puissent établir de façon convaincante que les IDE ont des retombées positives pour les pays d’accueil … Alors que les multinationales sont attirées par les pays à forte productivité — et, dans ces pays, par les secteurs les plus productifs —, l’observation des faits au niveau de l’entreprise ne permet guère de conclure que les IDE augmentent la productivité des entreprises nationales.» Ces conclusions ne s’appuient cependant que sur le nombre très limité d’études qui ont pu être menées dans des entreprises.

                            Par ailleurs, des pays comme Singapour et l’Irlande ont brillamment réussi à créer une dynamique d’entraînement en mettant en place les politiques appropriées et en renforçant le cadre institutionnel. S’il y a une leçon à tirer de ces expériences réussies, c’est que le succès est lié à une condition essentielle: les entreprises locales doivent être capables d’intégrer les nouvelles technologies et de répondre à un nouveau type de demande. Il faut également tenir compte du rôle fondamental que jouent les politiques visant à développer localement l’éducation, la formation et les technologies, ainsi qu’à créer des réseaux de fournisseurs et à renforcer le système institutionnel

                            1. Pour qu’un pays puisse être considéré comme un candidat acceptable à l’investissement étranger, il doit d’abord avoir mis en place les fondamentaux d’une saine économie de marché et adopté les principes de base d’une bonne gouvernance. L’un des éléments clés de ces fondamentaux est un cadre favorable aux investissements qui garantisse le respect des droits (notamment le droit de propriété), l’élimination d’obstacles inutiles préjudiciables à la création d’entreprises, ainsi que l’absence de distorsion des prix et la stabilité macroéconomique.

                            Cette première condition doit être respectée, faute de quoi les bénéfices nets des éventuels investissements ne seront guère élevés. Il importe également que les ressources humaines aient atteint un certain seuil de développement. Ces considérations concernent au premier chef les pays les moins développés, toujours exclus du réseau mondial des investissements. Pour mettre un terme à cette situation d’exclusion, il est

                            2. En observant la concurrence que se livrent les pays pour attirer les investissements directs étrangers, on constate que le recours aux incitations n’est guère payant. Un pays aura beaucoup plus de chances d’attirer les investisseurs en développant son infrastructure, en se dotant d’une main-d’œuvre qualifiée et productive ainsi que d’un réseau efficace de fournisseurs locaux. Les investissements dans un système d’éducation et de formation adapté à l’évolution de la demande de compétences revêtent une importance toute particulière non seulement pour attirer les investissements, mais également pour accroître la capacité d’un pays à bénéficier de l’effet d’entraînement induit par la présence des entreprises étrangères.

                            3. Les remarques précédentes valent également lorsque la concurrence pour attirer les investissements étrangers s’appuie sur la révision à la baisse des normes fondamentales du travail. Tout semble indiquer que cette forme d’incitation n’est guère susceptible d’influer fortement sur les décisions des investisseurs étrangers et qu’il s’agit donc d’une mesure inutile, pernicieuse sur les plans économique et social et qui ne peut en fin de compte que se retourner contre le pays qui l’emploie. Bien que le préjudice social que constitue une telle mesure leur soit immédiatement perceptible, les pays ont encore des difficultés à admettre que des relations harmonieuses entre les partenaires sociaux, fondées sur le respect total des droits fondamentaux des travailleurs, constituent un atout propre à accroître l’intérêt des investisseurs. Elles permettent en effet d’améliorer les performances de l’économie, de promouvoir l’équité et de renforcer la stabilité sociale et politique.


                            PS: J'ai cmmencé à souligner ce qui me paraissait pertinent, j'ai envie de tout souligner. Je m'abstient pour des considérations de lisibilité.

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                            • #15
                              Les investissements internationaux peuvent favoriser la croissance si l’économie locale est stimulée par le transfert de technologies et de savoir-faire.
                              jawzia moi je retiendrai çà!
                              C'est la condition a imposer aux IDE, autrement a long terme ce sera inutile!
                              Beaucoup de pays le font, la chine entre autres!
                              win ze yes need ze no to win again ze no

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