Trafic d’armes via l’Algérie)
Sécurisation des zones frontalières
3000 éléments des Forces Armées Royales et 600 autres des Forces auxiliaires ont été déployés le long des frontières sud avec l’Algérie en renfort des troupes qui s’y trouvent déjà. Celles-ci étaient en nombre insuffisant pour parer à la nouvelle menace : le trafic d’armes via ces frontières qui, géographie oblige, ressemblent à une passoire.
Depuis quelque temps, un certain nombre d’affaires portant sur l’usage d’armes à feu ont permis de mettre à jour un trafic d’armes transitant par les frontières avec l’Algérie. Depuis lors, les forces de sécurité marocaines ont décrété le branle bas de combat et décidé de sécuriser les zones frontalières incriminées.
C’est le commandant en chef de la zone Sud, le Général Abdelaziz Bennani, qui s’occupe personnellement de cette question. Les voisins algériens, bien que tout aussi concernés, n’ont rien fait de similaire. Sous la houlette du Général Bennani, les troupes mobilisées pour contrer le trafic d’armes transfrontalier se déploient du côté de Ouarzazate, Zagora et Errachidia. Le point le plus proche de Mhamid El Ghizlane a déjà été sécurisé.
En fait, ces zones étaient déjà réputées par l’importance des activités de contrebande qui s’y déroulent. Le fait nouveau, c’est l’exploitation des filières existantes par les trafiquants d’armes. Il est d’ailleurs à rappeller que des éléments des forces auxiliaires, dans la région de Tata, ont été sanctionnés faute d’avoir rendu compte d’une importante opération de trafic de chameaux. Si la contrebande classique n’est pas surveillée, ce sont aussi des armes qui se mettront à passer au nez et à la barbe des forces de securité.
La grande crainte est de voir le réseaux terroriste lié à Al Qaida, le GSPC algérien en l’occurrence, qui a presenté son allegance à Oussama Ben Laden, profiter de cette faille pour tenter de semer l’effroi au Maroc. Plusieurs services secrets, français et espagnoles entres autres, ont mis en garde les pays de la région à ce sujet. Il serait question, chez les stratéges d’Al Qaida, de faire de la région partant du sud de l’Algérie jusqu’au nord du Mali un refuge et un repère pour s’attaquer à des cibles aussi bien dans la région même qu’en Europe.
Il est à souhaiter que les Algériens prennent conscience de leurs responsabilités et coopèrent avec les Marocains pour lutter contre la menace terroriste qui pèse de la même manière sur tous.
Sécurisation des zones frontalières
3000 éléments des Forces Armées Royales et 600 autres des Forces auxiliaires ont été déployés le long des frontières sud avec l’Algérie en renfort des troupes qui s’y trouvent déjà. Celles-ci étaient en nombre insuffisant pour parer à la nouvelle menace : le trafic d’armes via ces frontières qui, géographie oblige, ressemblent à une passoire.
Depuis quelque temps, un certain nombre d’affaires portant sur l’usage d’armes à feu ont permis de mettre à jour un trafic d’armes transitant par les frontières avec l’Algérie. Depuis lors, les forces de sécurité marocaines ont décrété le branle bas de combat et décidé de sécuriser les zones frontalières incriminées.
C’est le commandant en chef de la zone Sud, le Général Abdelaziz Bennani, qui s’occupe personnellement de cette question. Les voisins algériens, bien que tout aussi concernés, n’ont rien fait de similaire. Sous la houlette du Général Bennani, les troupes mobilisées pour contrer le trafic d’armes transfrontalier se déploient du côté de Ouarzazate, Zagora et Errachidia. Le point le plus proche de Mhamid El Ghizlane a déjà été sécurisé.
En fait, ces zones étaient déjà réputées par l’importance des activités de contrebande qui s’y déroulent. Le fait nouveau, c’est l’exploitation des filières existantes par les trafiquants d’armes. Il est d’ailleurs à rappeller que des éléments des forces auxiliaires, dans la région de Tata, ont été sanctionnés faute d’avoir rendu compte d’une importante opération de trafic de chameaux. Si la contrebande classique n’est pas surveillée, ce sont aussi des armes qui se mettront à passer au nez et à la barbe des forces de securité.
La grande crainte est de voir le réseaux terroriste lié à Al Qaida, le GSPC algérien en l’occurrence, qui a presenté son allegance à Oussama Ben Laden, profiter de cette faille pour tenter de semer l’effroi au Maroc. Plusieurs services secrets, français et espagnoles entres autres, ont mis en garde les pays de la région à ce sujet. Il serait question, chez les stratéges d’Al Qaida, de faire de la région partant du sud de l’Algérie jusqu’au nord du Mali un refuge et un repère pour s’attaquer à des cibles aussi bien dans la région même qu’en Europe.
Il est à souhaiter que les Algériens prennent conscience de leurs responsabilités et coopèrent avec les Marocains pour lutter contre la menace terroriste qui pèse de la même manière sur tous.
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