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Maroc-Algérie, si proches, si loin

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  • Maroc-Algérie, si proches, si loin

    Alors que déjà des analystes politiques ne s'entendent pas, il faut douter que le coup de bluff du narcotrafiquant et addictif à la coke M6 réussisse.

    - Mohammed VI a tendu la main à l’Algérie. Alger n’a pas encore répondu à cause de la rancœur accumulée entre les deux pays. Business, poids politique, influence diplomatique, les deux voisins ennemis gagneraient pourtant beaucoup à fraterniser.
    (…).
    Pour Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb, le Maroc ne veut pas aller à la réunion de Genève au même titre que les autres. “Il veut y aller la tête haute, en montrant qu’il a proposé le plan d’autonomie en 2007, qu’il a réintégré l’Union africaine en 2017 et qu’aujourd’hui, il tend la main à l’Algérie”, analyse-t-elle. “Le Maroc cherche à passer pour le bon élève, mais sur le fond, le royaume n’a pas changé de position sur cette question”, poursuit l’universitaire.

    Une analyse que ne partage évidemment pas Mohcine Jazouli, le ministre délégué chargé de la Coopération africaine. Pour lui, voir dans cette initiative royale une manœuvre politique en vue de préparer la réunion de Genève est une lecture “réductrice des circonstances et des enjeux”. Il s’agit pour lui d’“encourager les échanges économiques, ouvrir les frontières, discuter ensemble des enjeux sécuritaires et avancer sur la problématique de la migration ainsi que le développement de la coopération à différents niveaux”. Quid de la question du Sahara ?Ce mécanisme a aussi pour objectif central de faire évoluer la question du Sahara marocain où l’Algérie est partie prenante, comme vient de le confirmer la dernière résolution 2440 des Nations Unies qui invite l’Algérie à apporter une contribution importante au processus politique”, rappelle le ministre délégué.

    Côté algérien, la décision de renouer le dialogue avec son frère ennemi marocain ne dépend pas seulement du président Bouteflika ou de son entourage, mais plutôt d’entités peu visibles, et qui détiennent le vrai pouvoir décisionnel au sein de l’Etat algérien. Pour le politologue algérien Nacer Djabi, le dossier Maroc-Algérie est lourd et n’est pas nécessairement lié qu’aux présidents algériens. “Rappelez-vous que depuis 1994, l’Algérie a connu plusieurs présidents sans pouvoir désamorcer le blocage. Du côté algérien, ce dossier dépend de l’Etat profond”, nous affirme-t-il. Pour le journaliste algérien Akram Khareif, spécialisé en défense et sécurité, c’est “la diplomatie et les services secrets qui font office de think tank au profit de la présidence, l’armée jouant un rôle marginal dans ce genre de situation”.
    (…).
    Le Palais a misé sur les relations avec les pays du Golfe. Maintenant que ça ne marche pas, peut-être que le Maroc va revenir à son habitat naturel, c’est-à-dire le Grand Maghreb

    Nacer Djabi, politologue algérien-.

    Tel Quel (extraits).

  • #2
    En mendiant l'ouverture des frontières, le Maroc serait-il susceptible d'accepter un référendum relatif à sa colonisation du Sahara Occidental prochainement?

    D'un autre côté, l'Algérie pourrait entrer en matière sur une ouverture des frontières terrestres en imposant les visas aux citoyens marocains comme le royaume l'avait imposé en 1994 aux Algériens et clouerait ainsi le bec à l'addictif à la coke M6.

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    • #3
      Le Palais a misé sur les relations avec les pays du Golfe. Maintenant que ça ne marche pas, peut-être que le Maroc va revenir à son habitat naturel, c’est-à-dire le Grand Maghreb”
      .

      Maintenant le royaume marocain paye l arrogance politique :1994 ainsi en 2005 ...Il avait préféré le CCG ???
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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