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Vers des candidatures surprises à l’élection présidentielle de 2019

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  • Vers des candidatures surprises à l’élection présidentielle de 2019

    Vers des candidatures surprises à l’élection présidentielle de 2019
    AP - novembre 18, 2018 - 8:40


    Bouteflika a-t-il estimé qu'il était temps d'appliquer son discours de Sétif ?


    Par Karim B. – Rien n’est clair pour le moment. Le président Bouteflika ne s’est pas encore prononcé sur la prochaine échéance électorale et rien ne dit qu’il rempilera. Après s’être représenté en 2014 pour un quatrième mandat éprouvant, Abdelaziz Bouteflika pourrait décider de se retirer et de laisser la place à un successeur après qu’il aura mis de l’ordre.

    Si le Président en exercice décidait de ne pas briguer un cinquième mandat, des candidatures inédites à la présidentielle de 2019 risquent de créer la surprise. En effet, il faudrait s’attendre à ce que des personnalités qui ne semblaient pas intéressées par la fonction suprême entrent en lice. D’autres hommes politiques en fonction ou à la retraite pourraient aussi prétendre au poste. De même que tout indique que des hommes d’affaires influents aient décidé d’allier business et politique et pourraient lorgner du côté d’El-Mouradia.

    La guerre intestine qui mine le parti «majoritaire» et principal soutien au président Bouteflika pourrait encourager des personnalités publiques extérieures aux cercles politiques traditionnels à «tenter leur chance». La présidentielle de 2019 serait alors singulière en ce qu’elle ferait s’affronter des candidats qui se seraient jusque-là abstenus de «se mêler de politique» de façon ouverte. Les partis de l’opposition sont essoufflés et éparpillés, en dépit de leurs vaines tentatives de souder les rangs face au «candidat du système». Trop de différends les opposent pour qu’ils puissent constituer un contre-pouvoir et changer le cours des événements.

    Devant ce vide créé à la fois par l’absence d’alternative à un probable retrait du président Bouteflika et l’incapacité de l’opposition à fédérer une force autour d’un candidat unique, la porte est grande ouverte devant des postulants dont l’annonce de leur éventuelle candidature chamboulerait la scène politique et pourrait reléguer les partis dominants au second plan.

    Epuisée par un discours redondant et des personnalités politiques omniprésentes depuis de longues années, l’opinion publique, dans sa recherche du changement, n’hésiterait pas à adouber de nouveaux concurrents dans l’espoir de voir se tourner la page de la «légitimité historique».

    L’émergence soudaine de Mouad Bouchareb semble participer de cette logique. «Elu» à la tête de l’Assemblée populaire nationale après l’éviction mouvementée de Saïd Bouhadja et parachuté au secrétariat général du FLN en remplacement de Djamel Ould-Abbès, l’avènement de ce nouveau «visage» dans l’arène politique tumultueuse est déjà un signe que le président Bouteflika a peut-être estimé qu’il était désormais temps d’appliquer son discours prononcé à Sétif le 8 mai 2012.

    K. B.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    président Bouteflika
    bjr , l'auteur de l'article n'a peut etre pas remarque que
    abdelaziz bouteflika n'a plus les moyens intellectuels et physiques de gerer le "systeme" depuis au moins la moitie de son 3 eme mandat.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

    Commentaire


    • #3
      bjr , l'auteur de l'article n'a peut etre pas remarque que
      abdelaziz bouteflika n'a plus les moyens intellectuels et physiques de gerer le "systeme" depuis au moins la moitie de son 3 eme mandat.
      Tout le monde parle au nom du président absent, même ses pires opposants qui ont accepté à la dernière minute le moins pire des candidats en 1999...

      La table est en trains de se renverser et Ouyahia va jouer le lièvre idéal pour abolir le pays en prise à ce système...

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...9&postcount=47
      Dernière modification par ott, 18 novembre 2018, 10h10.
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        des personnalités politiques omniprésentes depuis de longues années, l’opinion publique, dans sa recherche du changement, n’hésiterait pas à adouber de nouveaux concurrents dans l’espoir de voir se tourner la page de la «légitimité historique».
        Très intéressant ce passage, il démontre la contradiction de la pensée dans le champ politique algérien,
        Aucune personnalité politique ne peut être élevée au rang de l'omniprésence pour la simple raison qu'on lui laisse aucune chance de l'atteindre, des coups peuvent partir de tout les côtés pour l'en empêcher.
        Je me demande aussi si le peuple peut adopter(et non adouber) une autre personnalité qu'il pourrait élire en présence de l'actual système bouteflikiste et de l'armée !
        Quand à la légitimité historique dont ça parle, je suppose qu'il s'agit du fin, ça peut être possible mais sans intervention de l'armée, il y eu un précédent au temps de chadli.

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        • #5
          Posté par ANZOUL

          Quand à la légitimité historique dont ça parle, je suppose qu'il s'agit du fin
          .

          C est " ANZOUL " qui le dit ?? tu truffes l intox entant que marocain ???

          *"" Les peuples sans histoire sont des peuples sans avenir.
          ( tu vas la comprendre à la volée )

          ça reste toujours "" Indélébile " la légitimité du peuple algérien , devoir et droit de mémoire ..

          Le peuple algérien avait écrit son histoire par le sang ..Personne ne peut gommer l histoire d un peuple
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            La guerre intestine qui mine le parti «majoritaire» et principal soutien au président Bouteflika pourrait encourager des personnalités publiques extérieures aux cercles politiques traditionnels à «tenter leur chance». La présidentielle de 2019 serait alors singulière en ce qu’elle ferait s’affronter des candidats qui se seraient jusque-là abstenus de «se mêler de politique» de façon ouverte. Les partis de l’opposition sont essoufflés et éparpillés, en dépit de leurs vaines tentatives de souder les rangs face au «candidat du système». Trop de différends les opposent pour qu’ils puissent constituer un contre-pouvoir et changer le cours des événements.
            Je persiste à pointer sur le rôle de l'appareil militaire sur le champ politique,
            Pour être plus clair, l'homme politique algérien à peur de l'armée, il ne peut dépasser certaines limites que le lui impose, concrètement les menaces du chef de l'armée lui ont même été diffusées à la télévision nationale, elle décide ce qui est bien pour l'Algérie par le biais de ses choix des hommes politiques au devant de la scène et leurs désistement "volontaires ".
            Par exemple, le souhait que par suite aux" mutineries" au sein du fin,un nouvel élan politique serait insufflé sonne faux, les bases de cet élan serait fausses,
            c'est le peuple qui devrait choisir de la nature pure de cet élan sans aucun faux calcul.

            Commentaire


            • #7
              " Je persiste à pointer sur le rôle de l'appareil militaire sur le champ politique,
              Pour être plus clair, l'homme politique algérien à peur de l'armée,
              "

              Certainement. Mais pas Boutef qui échappe à cette catégorie. Et peut-être malheureusement.

              -Algérie: l'armée et les urnes

              «Il y avait un accord. Il était là pour améliorer l'image de l'Algérie à l'extérieur et appliquer la trêve négociée avec l'Armée islamique du salut [AIS, le bras armé du FIS]. Mais il ne devait pas aller au-delà, ni s'occuper de la gestion interne de l'institution militaire ou intervenir dans sa chaîne de commandement», dit Chafik Mesbah. Bouteflika va remplir son contrat: l'Algérie, peu à peu, redevient un pays fréquentable.

              Mais il cherche aussi à s'emparer de tous les leviers du pouvoir. Il acquiert, en effet, assez vite la conviction que l'armée n'est peut-être pas aussi forte qu'il y paraît ou qu'elle se plaît à le faire croire. Il rencontre des généraux vulnérables et inquiets, qui craignent de faire l'objet de poursuites judiciaires à l'étranger. Surtout, après que le général Khaled Nezzar, exministre de la Défense, eut été nuitamment «exfiltré» de France pour éviter d'être traduit en justice par la famille d'un jeune islamiste mort sous la torture.

              Les responsables militaires, eux, découvrent un chef de l'Etat qui n'hésite pas à les traiter publiquement de «tigres de papier» - c'était lors d'un meeting à Tipaza - et ne manque pas une occasion de leur rappeler qu'ils n'étaient que des «gamins» quand il était, lui, déjà, le n° 2 du régime. Autant de propos qui passent mal.

              L'Express.fr
              Dernière modification par rago, 18 novembre 2018, 13h17.

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              • #8
                Un certain Mouad Bouchareb pourrait être le successeur de Bouteflika.

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                • #9
                  Lui c'est un porte parole, comme l'était le général Bouchareb à son époque...
                  Othmane BENZAGHOU

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