Tweet
De l’avis de tous les observateurs, la dernière réunion semi annuelle, qui s’est déroulée tout récemment dans la capitale libyenne Tripoli, de la commission de suivi des projets de coopération issus de la haute commission de coopération tuniso-libyenne réunie en juillet dernier, vient de donner un sérieux coup de boosting aux relations commerciales entre la Tunisie et la Libye.
L’information est de taille, si l’on sait le nombre d’entreprises tunisiennes qui sont représentées en Libye, pour un flux de commerce extérieur entre les deux pays, évalué pour les 11 premiers mois de l’année en cours par la partie tunisienne à 740 MDT. Cela sans compter les importations, non officielles, réalisées par le million de touristes tunisien par an en Libye et les contreparties de services médicaux que paient grand nombre des 1,5 millions de touristes libyens par an en Tunisie.
Au cours de cette réunion, présidée côté tunisien par le premier ministre Mohamed Ghannouchi qui était accompagné par un certain nombre de ministres, il a été surtout question de lever toutes les barrières susceptibles d’entraver la libre circulation des marchandises entre les deux pays. Mieux encore, cette libre circulation, se fera désormais dans le cadre de ce qu’il a été convenu d’appeler «le traitement national ». Cela voudra dire désormais qu’une marchandise tunisienne exportée vers la Libye, sera traitée au même titre qu’une marchandise produite en Libye même. Elle payera donc les mêmes taxes qu’un produit purement libyen ! Cela se fera, bien sûr, sur la base de l’attestation d’origine qui devra accompagner l’exportation de cette marchandise, d’un côté comme de l’autre et qui est accordée par les chambres de commerce des deux pays ! Auparavant, tout produit étranger en Libye, payait un droit de consommation (DC) de 25 %, alors que les produits libyens n’étaient assujettis qu’à un DC de 2 %. Désormais, ca sera la même chose pour les produits tunisiens et le même traitement sera appliqué aux marchandises libyennes, essentiellement les produits agricoles. Idem pour la taxe sur les services.
Autre nouveauté, issue de cette importante réunion des deux gouvernements et qui donnera certainement des ailes aux exportateurs tunisiens, l’annulation la «liste négative», une liste de quelques 88 produits sur lesquels pesait un impôt de 27 % au titre la taxe sur la production ou la consommation. Une liste qui comprend des produits tels que les beurres, les pâtes alimentaires, les jus, l’harissa, les eaux minérales, les glaces alimentaires, les savons les shampoings, les ustensiles de cuisine ou les produits électroménagers.
Les deux parties, tunisienne et libyenne, ont aussi convenu de la reconnaissance mutuelle des attestations de conformité aux normes. Tous les produits seront concernés par cette nouvelle mesure qui permettra surtout, d’éviter les contrôles technique, de part et d’autre aux douanes des deux parties. Plus d’une cinquantaine de produits seront essentiellement concernés par cette mesure, dont un groupe de travail conjoint devra finaliser les modalités d’application, avant la fin du mois de juin 2007. A noter surtout, que toutes ces facilitations du flux du commerce entre les deux pays, devraient entrer en application, à partir du début de l’année prochaine 2007.
Autre point d’accord et non des moindres, celui trouvé entre les deux parties de régler tous les litiges commerciaux entre opérateurs des deux pays. Ceci est d’importance capitales pour certaines entreprises commerciales qui exportent sur la Libye et qui ont encore des contrats non pays. Le volume de ces contrats qui pourraient être concernés par l’accord, serait selon certaines estimations de 7 MDT.
Cette réunion a aussi évoqué la création d’une société tuniso-libyenne qui aurait pour tâche essentielle, la création et la gestion de zones industrielles, à créer dans les deux pays, qui seront consacrée à des projets tuniso-libyens et cela dans l’objectif de la promotion de partenariats entre hommes d’affaires des deux pays.
Tout cela devrait être complété par une prochaine mise à jour de l’accord de libre échange conclu entre la Tunisie et la Libye, un pays qui fera prochainement son entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce et qui s’apprête aussi à intégrer les accords euromed.
L’information est de taille, si l’on sait le nombre d’entreprises tunisiennes qui sont représentées en Libye, pour un flux de commerce extérieur entre les deux pays, évalué pour les 11 premiers mois de l’année en cours par la partie tunisienne à 740 MDT. Cela sans compter les importations, non officielles, réalisées par le million de touristes tunisien par an en Libye et les contreparties de services médicaux que paient grand nombre des 1,5 millions de touristes libyens par an en Tunisie.
Au cours de cette réunion, présidée côté tunisien par le premier ministre Mohamed Ghannouchi qui était accompagné par un certain nombre de ministres, il a été surtout question de lever toutes les barrières susceptibles d’entraver la libre circulation des marchandises entre les deux pays. Mieux encore, cette libre circulation, se fera désormais dans le cadre de ce qu’il a été convenu d’appeler «le traitement national ». Cela voudra dire désormais qu’une marchandise tunisienne exportée vers la Libye, sera traitée au même titre qu’une marchandise produite en Libye même. Elle payera donc les mêmes taxes qu’un produit purement libyen ! Cela se fera, bien sûr, sur la base de l’attestation d’origine qui devra accompagner l’exportation de cette marchandise, d’un côté comme de l’autre et qui est accordée par les chambres de commerce des deux pays ! Auparavant, tout produit étranger en Libye, payait un droit de consommation (DC) de 25 %, alors que les produits libyens n’étaient assujettis qu’à un DC de 2 %. Désormais, ca sera la même chose pour les produits tunisiens et le même traitement sera appliqué aux marchandises libyennes, essentiellement les produits agricoles. Idem pour la taxe sur les services.
Autre nouveauté, issue de cette importante réunion des deux gouvernements et qui donnera certainement des ailes aux exportateurs tunisiens, l’annulation la «liste négative», une liste de quelques 88 produits sur lesquels pesait un impôt de 27 % au titre la taxe sur la production ou la consommation. Une liste qui comprend des produits tels que les beurres, les pâtes alimentaires, les jus, l’harissa, les eaux minérales, les glaces alimentaires, les savons les shampoings, les ustensiles de cuisine ou les produits électroménagers.
Les deux parties, tunisienne et libyenne, ont aussi convenu de la reconnaissance mutuelle des attestations de conformité aux normes. Tous les produits seront concernés par cette nouvelle mesure qui permettra surtout, d’éviter les contrôles technique, de part et d’autre aux douanes des deux parties. Plus d’une cinquantaine de produits seront essentiellement concernés par cette mesure, dont un groupe de travail conjoint devra finaliser les modalités d’application, avant la fin du mois de juin 2007. A noter surtout, que toutes ces facilitations du flux du commerce entre les deux pays, devraient entrer en application, à partir du début de l’année prochaine 2007.
Autre point d’accord et non des moindres, celui trouvé entre les deux parties de régler tous les litiges commerciaux entre opérateurs des deux pays. Ceci est d’importance capitales pour certaines entreprises commerciales qui exportent sur la Libye et qui ont encore des contrats non pays. Le volume de ces contrats qui pourraient être concernés par l’accord, serait selon certaines estimations de 7 MDT.
Cette réunion a aussi évoqué la création d’une société tuniso-libyenne qui aurait pour tâche essentielle, la création et la gestion de zones industrielles, à créer dans les deux pays, qui seront consacrée à des projets tuniso-libyens et cela dans l’objectif de la promotion de partenariats entre hommes d’affaires des deux pays.
Tout cela devrait être complété par une prochaine mise à jour de l’accord de libre échange conclu entre la Tunisie et la Libye, un pays qui fera prochainement son entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce et qui s’apprête aussi à intégrer les accords euromed.