HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS EN FRANCE
Les “gilets jaunes” maintiennent la pression sur Macron
Le gouvernement d’Edouard Philippe a annoncé hier qu’il maintiendra le cap, malgré la pression exercée par la rue contre la hausse des prix du carburant qu’il a décidée.
Les manifestations des “gilets jaunes” contre la hausse des prix des carburants s’est poursuivies hier pour la troisième journée consécutive dans plusieurs villes de France, alors que le gouvernement affirme qu’il ne cédera pas à cette pression, ont rapporté les médias français.
Hier, les manifestants ont bloqué l’accès aux dépôts pétroliers, en plus des grands axes routiers par des opérations “escargot” ou en installant carrément des barrages humains.
Ainsi, face au silence du gouvernement, les “gilets jaunes” ont décidé de bloquer les trois plus grands dépôts pétroliers de Verin-sur-Seiche (nord), la Rochelle (ouest) ou encore Fos-sur-Mer (sud-est).
“Le cap que nous avons fixé, il est bon et nous allons le tenir”, a affirmé le Premier ministre Édouard Philippe en début de soirée de dimanche sur la chaîne de télévision publique France 2, en réponse à cette mobilisation qui a été, rappelons-le, marquée par le décès d’une manifestante en Savoie et par plus de 400 blessés.
“On a entendu de la colère, mais on a aussi entendu de la souffrance, l'absence de perspectives, l'idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement, d'abandon ressenti par une partie de la population”, a-t-il ajouté.
Hier, le gouvernement a tenté de minimiser l’ampleur de la mobilisation, en affirmant par la voix de son secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, que la mobilisation “n'a évidemment pas la même ampleur que samedi”.
Selon les autorités, près de 110 actions étaient recensées hier matin, a rapporté l’AFP, loin des 290 000 manifestants comptabilisés samedi sur plus de 2000 sites, selon toujours le ministère de l'Intérieur.
Mais sur les réseaux sociaux, les vidéos et les photos diffusées par les internautes démentent les affirmations officielles.
Par ailleurs, cette manifestation contre la hausse des prix des carburants commence à tourner vers une dénonciation du pouvoir d’achat qui ne cesse de dégringoler en France, où les politiques des gouvernements successifs se sont concentrées sur les coupes budgétaires dans les dépenses publiques, dans un contexte de délocalisation massive des entreprises françaises vers l’Asie et en Europe de l’Est.
Initialement motivée par la récente hausse des taxes sur les carburants – à des fins écologiques selon le gouvernement – cette fronde populaire s'est élargie à une dénonciation plus globale de la politique du gouvernement Macron, accusé d’être le président des riches.
Samedi, les manifestants avaient bloqué autoroutes, ronds-points, hypermarchés ou organisé des opérations de péage gratuit. Des “gilets jaunes” se sont aussi rendus près de l'Élysée, où les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes.
Liberté
Les “gilets jaunes” maintiennent la pression sur Macron
Le gouvernement d’Edouard Philippe a annoncé hier qu’il maintiendra le cap, malgré la pression exercée par la rue contre la hausse des prix du carburant qu’il a décidée.
Les manifestations des “gilets jaunes” contre la hausse des prix des carburants s’est poursuivies hier pour la troisième journée consécutive dans plusieurs villes de France, alors que le gouvernement affirme qu’il ne cédera pas à cette pression, ont rapporté les médias français.
Hier, les manifestants ont bloqué l’accès aux dépôts pétroliers, en plus des grands axes routiers par des opérations “escargot” ou en installant carrément des barrages humains.
Ainsi, face au silence du gouvernement, les “gilets jaunes” ont décidé de bloquer les trois plus grands dépôts pétroliers de Verin-sur-Seiche (nord), la Rochelle (ouest) ou encore Fos-sur-Mer (sud-est).
“Le cap que nous avons fixé, il est bon et nous allons le tenir”, a affirmé le Premier ministre Édouard Philippe en début de soirée de dimanche sur la chaîne de télévision publique France 2, en réponse à cette mobilisation qui a été, rappelons-le, marquée par le décès d’une manifestante en Savoie et par plus de 400 blessés.
“On a entendu de la colère, mais on a aussi entendu de la souffrance, l'absence de perspectives, l'idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement, d'abandon ressenti par une partie de la population”, a-t-il ajouté.
Hier, le gouvernement a tenté de minimiser l’ampleur de la mobilisation, en affirmant par la voix de son secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, que la mobilisation “n'a évidemment pas la même ampleur que samedi”.
Selon les autorités, près de 110 actions étaient recensées hier matin, a rapporté l’AFP, loin des 290 000 manifestants comptabilisés samedi sur plus de 2000 sites, selon toujours le ministère de l'Intérieur.
Mais sur les réseaux sociaux, les vidéos et les photos diffusées par les internautes démentent les affirmations officielles.
Par ailleurs, cette manifestation contre la hausse des prix des carburants commence à tourner vers une dénonciation du pouvoir d’achat qui ne cesse de dégringoler en France, où les politiques des gouvernements successifs se sont concentrées sur les coupes budgétaires dans les dépenses publiques, dans un contexte de délocalisation massive des entreprises françaises vers l’Asie et en Europe de l’Est.
Initialement motivée par la récente hausse des taxes sur les carburants – à des fins écologiques selon le gouvernement – cette fronde populaire s'est élargie à une dénonciation plus globale de la politique du gouvernement Macron, accusé d’être le président des riches.
Samedi, les manifestants avaient bloqué autoroutes, ronds-points, hypermarchés ou organisé des opérations de péage gratuit. Des “gilets jaunes” se sont aussi rendus près de l'Élysée, où les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes.
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