Si Abdelaziz Bouteflika brigue un cinquième mandat, c’est le chaos en Algérie. C’est la synthèse développée par le très sérieux média britannique Financial Times (FT). Le journal économique de référence en Europe brosse un tableau noir de la situation socio-économique du pays.
Le Financial Times revient sur l’accession de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999. Ses trois premiers mandats coïncidant à la fois avec le retour de la paix et les prix élevés des hydrocarbures sur le marché international. La politique du chef de l’Etat serait basée, selon le média britannique, sur l’équilibre entre la répression et l’achat de la paix sociale grâce à la rente pétrolière.
Pour le média fort de son influence internationale, le quatrième mandat a été imposé par les clans du pouvoir au chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, malgré son état de santé affaibli suite à un accident vasculaire cérébral en 2013. Pour cause, l’absence d’un candidat qui fera consensus entre les factions du pouvoir.
Un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika serait, selon le journal, un début d’un scénario chaotique: «la perspective d’un nouveau mandat de cinq ans (…), avec tous les leviers du pouvoir entre les mains d’un clan opaque et compact qui gravite autour du Président malade, est désormais une source d’extrême inquiétude dans cet immense pays d’Afrique du Nord, principal exportateur de gaz naturel vers l’Europe» écrit le Financial Times.
Sur le plan des droits de l’Homme, le média semble plus pessimiste que jamais. Selon lui, toute opposition à un cinquième mandat propulsé par le Front de Libération Nationale (FLN) et d’autres partis influents, ainsi que le plus grand syndicat du Pays, l’UGTA en l’occurrence, sera «réprimée dans le sang», s’alarme le journal.
Par khaled Bel
Le Financial Times revient sur l’accession de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999. Ses trois premiers mandats coïncidant à la fois avec le retour de la paix et les prix élevés des hydrocarbures sur le marché international. La politique du chef de l’Etat serait basée, selon le média britannique, sur l’équilibre entre la répression et l’achat de la paix sociale grâce à la rente pétrolière.
Pour le média fort de son influence internationale, le quatrième mandat a été imposé par les clans du pouvoir au chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, malgré son état de santé affaibli suite à un accident vasculaire cérébral en 2013. Pour cause, l’absence d’un candidat qui fera consensus entre les factions du pouvoir.
Un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika serait, selon le journal, un début d’un scénario chaotique: «la perspective d’un nouveau mandat de cinq ans (…), avec tous les leviers du pouvoir entre les mains d’un clan opaque et compact qui gravite autour du Président malade, est désormais une source d’extrême inquiétude dans cet immense pays d’Afrique du Nord, principal exportateur de gaz naturel vers l’Europe» écrit le Financial Times.
Sur le plan des droits de l’Homme, le média semble plus pessimiste que jamais. Selon lui, toute opposition à un cinquième mandat propulsé par le Front de Libération Nationale (FLN) et d’autres partis influents, ainsi que le plus grand syndicat du Pays, l’UGTA en l’occurrence, sera «réprimée dans le sang», s’alarme le journal.
Par khaled Bel
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