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Algérie : une journaliste franco-algérienne brièvement bloquée à l'aéroport d'Alger

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  • Algérie : une journaliste franco-algérienne brièvement bloquée à l'aéroport d'Alger

    Publié le 19 novembre 2018

    Journalistes arrêtés en Algérie : "On s’interroge vraiment sur l’avenir de la presse"




    La journaliste et documentariste franco-algérienne Ager Oueslati a été brièvement empêchée d'entrer sur le territoire algérien où elle réside lors d'un retour de voyage en Tunisie. Dimanche 18 novembre, très tard dans la soirée, elle a indiqué sur sa page Facebook qu'elle avait été bloquée par la police aux frontières algérienne "parce que journaliste". "Je suis bloquée depuis deux heures à la PAF algérienne... On me bloque l'accès à mon pays parce que je suis journaliste !" a-t-elle écrit, avant d'ajouter, une heure plus tard :

    "Alors je suis bloquée pour la nuit à l'aéroport ! En attendant que les raisons de mon 'blocage' me soient communiquées demain matin."


    "Personne ne savait vraiment pourquoi"
    Elle a été relâchée lundi matin en fin de matinée. Jointe par téléphone, elle a dit son soulagement, mais explique ne pas savoir ce qu'on lui reprochait. Les agents de police lui ont posé une série de questions sur ses relations avec les journalistes algériens arrêtés en octobre, sur son travail et notamment sur le documentaire qu'elle prépare sur les femmes migrantes en Algérie.

    Journalistes arrêtés en Algérie : "On s’interroge vraiment sur l’avenir de la presse"

    Ils lui ont également signifié qu'elle avait été interdite de territoire en septembre et qu'elle serait renvoyée en Tunisie ou en France, ce qu'elle a refusé. Ager Oueslati, qui est née et a grandi en France, possède un passeport algérien et tunisien. Elle revenait des Assises internationales du journalisme de Tunis et des Journées cinématographiques de Carthage.

    "J'ai été bien traitée. Les policiers se sont ensuite confondus en excuses", nous dit-elle. "Je leur ai expliqué que mon documentaire avait été financé par le ministère de la Culture algérien et que je ne cachais rien de mes activités professionnelles. Les policiers m'ont juste indiqué que la décision de m'empêcher d'entrer en Algérie venait de 'très haut'. Personne ne savait vraiment pourquoi. Peut-être ont-ils voulu faire pression à l'approche de l'élection présidentielle... Je dois ma libération à un responsable du ministère de la Culture qui s'est porté caution pour moi en expliquant que leurs services étaient parfaitement au courant de mon projet de documentaire et qu'ils finançaient mon film."

    S. D.

  • #2
    bon elle a été bien traitée , ils font leurs job et tant mieux

    Commentaire

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