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Star Wars devient une réalité ! Ce qui est beau, c'est que tout ce que l'homme pouvait imaginer...pouvait aussi exister!!!! et ce n'est qu'un debut.
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Rappelez-vous, c’était il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie, Luke Skywalker contemplait deux soleils à l’horizon de la planete Tatooine.
Inutile de changer de galaxie, une équipe de l’Université de Jena en Allemagne vient de découvrir dans la voie Lactee deux exemples d’exoplanètes appartenant à un système binaire !
Il y a plus de dix ans, la chasse aux planètes extrasolaire portait enfin ses fruits avec la découverte d’une exoplanete autour de 51 Pegasi. Depuis, plus de 200 de ces planètes ont été découvertes et elles se révèlent sans cesse plus surprenantes en mettant presque systématiquement en échec les prévisions des planétologues. Ce sont souvent ce qu’on appelle des « Jupiter chauds » en raison de leurs masses supérieures à celle de notre bonne vieille Jupiter et parce qu’elles orbitent si près de leurs étoiles que leurs températures s’apparentent plus à celles régnant sur Mercure qu’à celle des géantes gazeuses de notre Système Solaire.
Cette fois-ci par contre les prévisions se sont révélées exactes, il existe bien des planètes dont les habitants éventuels peuvent contempler un double couché de Soleil !
En fait, il y a de forte chance que ce soit la règle plutôt que l’exception. Il faut savoir en effet que plus de la moitié des étoiles observables dans la Galaxie sont des systèmes binaires voir triple ! Cela n’est pas surprenant, les étoiles naissent par fragmentations successives d’immenses nuages moléculaires, ce qui fait que non seulement elles débutent leurs vies en groupes mais qu'elles se retrouvent en couple majoritairement.
En partant de cette constatation Ralph Neuhäuser, Markus Mugrauer et leurs collègues ont donc décidé de détecter ce qu’on pourrait baptiser des « Tatooine ». Ils ont pour cela utiliser les techniques d’optique adaptative disponibles sur un télescope de l’observatoire du Calar Alto. C’est en effet nécessaire pour augmenter la résolution des images et séparer celle des deux étoiles formant un système binaire en deux images distinctes. L’atmosphère Terrestre étant turbulente, sans cette technique, il serait impossible d’obtenir ce résultat. La chasse a été bonne avec deux découvertes remarquables.
L’étoile γ Cephei A possède une planète dont la masse est d’au moins 1,7 fois celle de Jupiter, avec période de révolution d’environ 3 ans. On savait depuis quelques temps déjà, par des mesures spectroscopiques, que cette étoile devait avoir une compagne moins brillante et moins massive d’environ 0,4 fois la masse de notre Soleil et appelée γ Cephei B. L’image ci-dessous a été obtenue dans l’infra-rouge, au centre se trouve γ Cephei A mais grâce au traitement par ordinateur, il a été possible de soustraire son image afin de laisser apparaître plus clairement γ Cephei B, indiquée par la flèche à droite.
Le système double de γ Cephei.
Peut-être plus surprenant
En utilisant l’instrument baptisé Omega-Cass, monté sur le télescope de 3,5 m du Calar Alto, on a pu montrer que l’étoile rouge et peu brillante HD 3651 A, connue pour posséder une exoplanète dont la masse est juste en dessous de celle de Saturne, possède en fait une compagne qui n’est autre qu’une naine brune HD 3651 B .
HD 3651 A et sa naine brune.
Ce genre d’étoile « ratée » possède une masse insuffisante pour que s’allume des réactions thermonucléaires, à part peut être, et de façon brève, des réactions de fusion avec ses maigres réserves de deutérium. Cependant, leur masse est suffisamment importante pour qu’on ne les classe pas avec les géantes gazeuses. Toutefois, dans le cas présent, c’est une des naines brunes les plus froides, avec une température de surface de 500 à 600°C
La même équipe de l’Université de Jena continue ses recherches et de nouveaux cas d’exoplanètes dans des systèmes binaires ont été trouvées. En plus d’autres systèmes avec des naines brunes, elle a mise en évidence des cas avec des naines blanches peu lumineuses. Cela contribue à poser de nouvelles contraintes sur les modèles de formation des systèmes planétaires et donc sur la recherche de la Vie dans notre Univers.
- Futura
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Rappelez-vous, c’était il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie, Luke Skywalker contemplait deux soleils à l’horizon de la planete Tatooine.
Inutile de changer de galaxie, une équipe de l’Université de Jena en Allemagne vient de découvrir dans la voie Lactee deux exemples d’exoplanètes appartenant à un système binaire !
Il y a plus de dix ans, la chasse aux planètes extrasolaire portait enfin ses fruits avec la découverte d’une exoplanete autour de 51 Pegasi. Depuis, plus de 200 de ces planètes ont été découvertes et elles se révèlent sans cesse plus surprenantes en mettant presque systématiquement en échec les prévisions des planétologues. Ce sont souvent ce qu’on appelle des « Jupiter chauds » en raison de leurs masses supérieures à celle de notre bonne vieille Jupiter et parce qu’elles orbitent si près de leurs étoiles que leurs températures s’apparentent plus à celles régnant sur Mercure qu’à celle des géantes gazeuses de notre Système Solaire.
Cette fois-ci par contre les prévisions se sont révélées exactes, il existe bien des planètes dont les habitants éventuels peuvent contempler un double couché de Soleil !
En fait, il y a de forte chance que ce soit la règle plutôt que l’exception. Il faut savoir en effet que plus de la moitié des étoiles observables dans la Galaxie sont des systèmes binaires voir triple ! Cela n’est pas surprenant, les étoiles naissent par fragmentations successives d’immenses nuages moléculaires, ce qui fait que non seulement elles débutent leurs vies en groupes mais qu'elles se retrouvent en couple majoritairement.
En partant de cette constatation Ralph Neuhäuser, Markus Mugrauer et leurs collègues ont donc décidé de détecter ce qu’on pourrait baptiser des « Tatooine ». Ils ont pour cela utiliser les techniques d’optique adaptative disponibles sur un télescope de l’observatoire du Calar Alto. C’est en effet nécessaire pour augmenter la résolution des images et séparer celle des deux étoiles formant un système binaire en deux images distinctes. L’atmosphère Terrestre étant turbulente, sans cette technique, il serait impossible d’obtenir ce résultat. La chasse a été bonne avec deux découvertes remarquables.
L’étoile γ Cephei A possède une planète dont la masse est d’au moins 1,7 fois celle de Jupiter, avec période de révolution d’environ 3 ans. On savait depuis quelques temps déjà, par des mesures spectroscopiques, que cette étoile devait avoir une compagne moins brillante et moins massive d’environ 0,4 fois la masse de notre Soleil et appelée γ Cephei B. L’image ci-dessous a été obtenue dans l’infra-rouge, au centre se trouve γ Cephei A mais grâce au traitement par ordinateur, il a été possible de soustraire son image afin de laisser apparaître plus clairement γ Cephei B, indiquée par la flèche à droite.
Le système double de γ Cephei.
Peut-être plus surprenant
En utilisant l’instrument baptisé Omega-Cass, monté sur le télescope de 3,5 m du Calar Alto, on a pu montrer que l’étoile rouge et peu brillante HD 3651 A, connue pour posséder une exoplanète dont la masse est juste en dessous de celle de Saturne, possède en fait une compagne qui n’est autre qu’une naine brune HD 3651 B .
HD 3651 A et sa naine brune.
Ce genre d’étoile « ratée » possède une masse insuffisante pour que s’allume des réactions thermonucléaires, à part peut être, et de façon brève, des réactions de fusion avec ses maigres réserves de deutérium. Cependant, leur masse est suffisamment importante pour qu’on ne les classe pas avec les géantes gazeuses. Toutefois, dans le cas présent, c’est une des naines brunes les plus froides, avec une température de surface de 500 à 600°C
La même équipe de l’Université de Jena continue ses recherches et de nouveaux cas d’exoplanètes dans des systèmes binaires ont été trouvées. En plus d’autres systèmes avec des naines brunes, elle a mise en évidence des cas avec des naines blanches peu lumineuses. Cela contribue à poser de nouvelles contraintes sur les modèles de formation des systèmes planétaires et donc sur la recherche de la Vie dans notre Univers.
- Futura