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Un 22 novembre comme celui ci, je me suis réveillée comme tous les jours avec un mari à mes côtés, un 22 novembre comme celui ci j'ai habillé nos enfants pour les accompagner à l'école, un 22 novembre comme celui ci, mon epoux se rendit au travail, un 22 novembre comme celui ci j'en fis de même, un 22 novembre comme celui ci nous sommes allés rendre visite à l'hôpital à mon beau père, en somme une journée banale comme les restes 364 jours de l'année, mais hélas et mille fois hélas, cette journée du 22 novembre restera à jamais une journée noire et fatidique, une blessure béante éternellement pour mes enfants et moi, les esprits maléfiques ont en décidé autrement pour nous, nous condamnons à jamais a revivre notre drame dans un sempiternel recommencement dans une souffrance incommensurable, des mains de l'ombre criminelles nous arrachés un être cher, nous le restituant entre 4 planches qu'ils nous avaient interdis d'ouvrir pour un ultime adieu !, mon dieu que ce fut lourd, mon dieu que ce fut dur, comment affronter, comment expliquer aux enfants,comment gérer ma douleur et celle de mes proches ?, cahin caha au quotidien , avec courage et abnégation je m'y suis attelée, il le fallait !, mais ce qui fut le pénible, c'est cette desinvolture et cette posture qu'ont adopté les services de securites et de justice, me deniant le droit de me plaindre et de demander des comptes, je me bat comme une forcenée depuis une année avec le soutien de mon père, nous sommes seuls à le faire, nous recevons chaque jour en pleine tête cette indifférence que l'on ne sauraient expliquer, pourquoi tous ça ?, qu'avons nous fais de si terrible pour mériter ce sort, le saurons nous un jour ?, ce qui est sur c'est que nous battrons jusqu'au dernier souffle pour demasquer la vérité, nous n'abdiquerons pas, contre vents et marrées, seuls ou accompagnés nous ne cesserons de reclamer que justice soit faite
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