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Oise : une invention pour en finir avec le mal de dos des manutentionnaires

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  • Oise : une invention pour en finir avec le mal de dos des manutentionnaires

    Les chercheurs de l’UTC et FM Logistic ont mis au point un dispositif de maintien des muscles du haut du corps pour lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS). Une avancée spectaculaire qui pourrait séduire tout un secteur en souffrance.

    Certains les appellent le « mal du siècle ». Car les troubles musculo-squelettiques (TMS) font des ravages. Dans l’Oise, FM Logistic peut en témoigner. Près de 50 % des arrêts maladies subis par cette entreprise aux milliers de salariés ont pour origine ces TMS. .

    Mais une solution est sur le point de voir le jour. Fruit du partenariat entre le géant mondial de la logistique et l’Université de technologie de Compiègne (UTC), elle prend le terme d’« ergosquelette ».
    Si le mot n’existe pas encore, l’innovation est bien concrète. Les premiers salariés devraient en bénéficier d’ici à septembre 2019.

    Cette invention qui maintient le haut du corps, à l’image d’un harnais, doit permettre de diminuer les risques de tendinite, d’hernie discale ou encore de lumbago.
    « Même si les conditions de travail s’améliorent et qu’on a notamment de moins en moins à se baisser, c’est quelque chose que l’on attend forcément, raconte Perle Cléry, cheffe d’équipe d’une chaîne de conditionnement sur le site de Ressons-sur-Matz. De nombreuses femmes travaillent ici et les mouvements sont répétitifs. » À terme, le produit pourrait être vendu par milliers aux professionnels du secteur.
    FM Logistic a confié la mission et son cahier des charges aux experts en biomécanique de l’UTC il y a un an, après avoir rencontré plusieurs échecs. Un premier matériel du même genre avait en effet été testé dans un premier temps par des préparateurs de commandes et des manutentionnaires.
    Mais « il limitait les déplacements, rendait les flexions impossibles et n’était pas simple à enfiler », énumère Samya Bellhari-Trahin, ergonome chez FM Logistic. Sans compter son prix : 4 000 € pièce, trop important pour équiper de nombreux salariés.

    Le groupe dont le siège est basé à Longueil-Sainte-Marie s’est donc résigné à faire construire son propre ergosquelette. Un prototype, gardé secret jusqu’à son brevetage, vient d’être présenté. .

    Il devrait être amélioré dans les semaines qui viennent avant d’être conçu en petites séries « par une entreprise locale », annonce fièrement le groupe au chiffre d’affaires supérieur au milliard d’euros.
    Pour concevoir cette ergosquelette, « 12 collaborateurs du site de Crépy-en-Valois ont été équipés, pendant trois jours, de 72 marqueurs sur le corps, puis filmés par 18 caméras, raconte Samya Bellhari-Trahin.
    L’objectif était de comprendre ce qui se passe dans leur corps lorsqu’ils travaillent. »
    « Cette technologie de motion capture est utilisée dans la conception de jeux vidéo et de films d’animations », présente Khalil Ben Mansour, directeur du pôle biomécanique et bio-ingénierie à l’UTC.
    Deux assistants ingénieurs, dont l’un a passé six mois en immersion chez FM Logistic, ont travaillé sur le sujet avec 5 étudiants.

    LP/Elie Julien
    le parisien.fr

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    La biomécanique pour prévenir les blessures au travail

    La biomécanique déploie aujourd'hui une panoplie d'équipements à la fine pointe de la technologie qui permettent d'analyser des performances d'athlètes d'élite. Mais des chercheurs de la Faculté d'éducation physique et sportive mettent à profit ces techniques avancées pour prévenir les risques de blessures en milieu de travail. Le laboratoire de biomécanique occupationnelle pour la prévention des troubles musculo-squelettiques de l'UdeS regroupe plusieurs appareils permettant d'analyser finement la posture, les mouvements et l'activité musculaire des travailleurs
    dz(0000/1111)dz

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