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Ahmed Ouyahia déleste ses ministres d’une partie de leurs prérogatives

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  • Ahmed Ouyahia déleste ses ministres d’une partie de leurs prérogatives

    Ahmed Ouyahia déleste ses ministres d’une partie de leurs prérogatives

    AP - novembre 24, 2018 - 7:13 Kenzi Adam



    Par R. Mahmoudi – Le gouvernement a décidé de se décharger d’une partie de ses prérogatives qu’il exerçait et ce dans le cadre de la «centralisation de la décision», en les confiant désormais aux principaux décideurs au niveau local, à savoir les walis.



    En attendant la promulgation, dans les prochains mois, d’un projet de loi portant décentralisation, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a adressé une note aux membres de son cabinet, datée du 27 octobre et intitulée : «Instruction relative à l’application des mesures de décentralisation de l’action des pouvoirs publics», dans laquelle il les informe que le gouvernement a décidé de transférer un certain nombre d’actions administratives du niveau central au niveau local.

    La note énumère quatorze décisions. La première concerne «l’approbation des plans directeurs de l’aménagement territorial et d’urbanisme des municipalités et des villes de moins d’un million d’habitants». La deuxième décision a trait à «la délivrance du permis de construire pour la réalisation de projets de logements collectifs de plus de 600 logements». Une troisième concession concerne «le permis de construire pour la réalisation de tous les projets d’investissements industriels et touristiques», en plus de «la délivrance d’autorisations pour la réalisation d’annexes de tout projet d’investissement, y compris ceux revêtant un caractère national, et la délivrance d’autorisations et d’obligations minières au niveau de l’ensemble des sites d’extraction des agrégats, en plus de l’affectation de logements locatifs publics, à titre exceptionnel, dans les cas d’urgence ou de situation humanitaire».

    Le transfert de prérogatives au profit des walis concerne également «le changement de localisation des projets d’infrastructure publique, officiellement enregistrés et nécessitant une réinstallation sur le même territoire, ainsi que les études sur l’impact et les risques potentiels des projets dans des zones classées, (…) en plus de la réalisation et la réhabilitation de zones industrielles et de zones d’expansion touristique et l’octroi de concessions pour le foncier destiné à l’investissement dans les zones industrielles et les zones d’expansion touristique ainsi que dans les zones relevant des villes nouvelles».

    L’instruction du Premier ministre désigne également «toutes les actions relatives à l’approbation de projets d’investissement ne dépassant pas le montant global de 10 milliards de dinars, qu’il s’agisse ou non d’investissements étrangers (…)».

    Le Premier ministre justifie ces décisions par «un besoin de plus de décentralisation» qu’exige, selon lui, «l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité des services publics». Elles sont surtout, selon Ahmed Ouyahia, «susceptibles de rapprocher l’administration des citoyens».

    Il prévient que «ce dossier ouvert exige la mise à jour de nombreuses dispositions législatives et réglementaires».
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L'apprenti Poutine passe au chapitre suivant. Les magouilles du CNI sont tellement flagrantes et le mettent directement en danger, lui qui préside le CNI, que le grand ordonnateur de l'économie instruit ses walis à faire les fusibles si jamais les scandales venaient à être dévoilés. C'est exactement ce que fait le vrai Poutine ou il liquide publiquement ses gouverneurs au moindre scandal, et c'est ce sue faisait Fakhamatouhou pour l'administration régionale... la il vient de décentraliser la distribution de la rente pour mieux protéger la toute puissance de l'administration centrale....

    Encore le grand commis de l'état, celui qui est passé du ministère de l'intérieur au remplacement de feu Djilali Liabes et de Mhamed Boukhebza, ellah yarhamhoum, assassinés par de specifiques terrorisateurs...

    Qui est le fusible de qui ?
    AP - novembre 11, 2018 - 7:17 Kenzi Adam

    Par Bachir Medjahed – Pour les profanes que nous sommes, la question inimaginable dans le temps est bien celle de savoir qui oriente, qui commande, qui décide et qui peut empêcher que d’autres soient en mesure de décider. Pour ne considérer que la face visible du pouvoir, entrent en scène le Président, les partis dits du pouvoir et les ministres dont on ne connaît pas les attaches partisanes.

    Lorsqu’il apparaît que tout repose sur le Président, que le chef du gouvernement, selon Belkhadem, n’est qu’un coordinateur, la question se pose de savoir, dans ces conditions, qui est le fusible de qui si tant est que le recours à un fusible demeure encore une option ouverte.

    Il fut un temps où il pouvait apparaître que dans toute la chaîne de commandement du pays, du sommet vers les grades les plus inférieurs, il y a en cascade toute une série de fusibles comme dans une installation électrique où le bas protégeait immédiatement le haut et progressivement.

    Il pouvait même arriver que des responsables attirent la foudre vers eux pour la détourner du sommet et accepter ou décider de s’offrir en sacrifice en démissionnant. Mais cela n’est toujours pas le cas et souvent tout remonte vers le haut, vers le plus haut. Il est arrivé, cependant, que ce fût au plus haut que fut conférée la qualité de fusible et qui donc avait joué ce rôle. Citons au moins deux exemples. Chadli a démissionné et le gouvernement est demeuré le même pour opérer un changement de politique. Zeroual a démissionné mais c’est la même équipe qui a continué à gouverner en abandonnant le nom de coalition pour prendre celui de l’alliance.

    On peut même dire que Zeroual, en partant, avait confié (ou laissé en héritage) à Bouteflika «sa» coalition qui prit le nom d’alliance stratégique.

    Il arrive très souvent que les regards, par tradition, se tournent vers l’armée car tout le monde est convaincu que c’est elle qui a désigné tous les présidents respectifs de par le passé. C’était la tradition depuis l’indépendance que l’armée ne fût pas détournée des questions intérieures et ne fût pas spécialisée exclusivement dans l’information d’intérêt militaire, ce qui l’amenait à s’incruster dans les coulisses du champ politique ou de la chose politique.

    De toute façon, pour tout ce qui concerne l’avenir du pays, les populations continuent à estimer que le pouvoir réel ne se résume pas aux responsables politiques visibles et il est très difficile de leur faire admettre que la décision est entre les mains de ceux qu’on voit souvent s’exprimer dans les médias. Cette vision est confortée par le fait que, d’une part, les ministres ne s’engagent pas dans le discours politique, sauf pour s’étaler sur des sujets liés à la partie du programme qui leur incombe ; ils ne donnent pas leur avis sur la situation politique, sauf à s’esquiver par des généralités qui ne veulent rien dire et vont même jusqu’à présenter le Président comme quelqu’un qui décide de tout et qui est la source exclusive du pouvoir et, donc, autant des succès que des échecs. C’est à peine s’ils n’affirment pas que c’est lui qui décide pour une route
    Othmane BENZAGHOU

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