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À qui appartient le Maroc ?

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  • À qui appartient le Maroc ?

    " Vois-tu Moumen, au Maroc il faut être mort pour connaître la postérité" dixit Medhi Ben Barka lors de l'inauguration du boulevard à Kénitra dédié...au père de Moumen!:22:

    - Pamphlet dénonçant l’appropriation des principales richesses du Maroc par le roi lui-même. Un ouvrage interdit au Maroc qui a participé au retournement d’image du roi Hassan II à la fin de son règne. On a peu écrit sur ce sujet qui reste tabou au Maroc.

    L’auteur explique comment une famille sans fortune est devenue une des plus riches du monde en prenant le pouvoir dans un pays peu développé. En 1956, le Maroc accède à l’indépendance et va confisquer les terres des colons et les biens du glaoui de Marrakech (le rival du roi). Ces richesses ne vont pas revenir au jeune État du Maroc, mais au roi lui-même !

    Tel est l’origine d’une fortune immense que le roi Hassan II fera fructifier dans des conditions particulièrement opaques. Moumen Diouri tente dans cet ouvrage un inventaire de la fortune d’Hassan II (dont le jeune roi Mohammed VI a hérité).

    M. Diouri évoque également la corruption généralisée qui mine l’économie du pays ainsi que les violations des droits de l’homme-.

  • #2
    «Il ne faut pas oublier qu’il est le fils de Mohamed Diouri, grand nationaliste, enlevé et assassiné par les forces du protectorat français», rappelle El Yazghi. Il a lui-même pris part à la lutte pour l’indépendance du pays aux côtés de figures emblématiques comme Cheikh El Arab ou encore Mehdi Ben Barka. Il était également parmi les membres influents de l’Union nationale des forces populaires (ancêtre de l’USFP), une formation de gauche née elle-même d’une scission du Parti de l’Istiqlal.

    El Yazghi qui l’a côtoyé à cette époque souligne qu’il était «un militant exemplaire». C’était aussi «un modèle de lutte pour la dignité humaine, la démocratie et la justice sociale», affirme pour sa part Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié. «Sa vie était jalonnée de difficultés, mais il a su résister avec beaucoup de détermination», ajoute-t-elle. Dans son militantisme, Moumen Diouri avait parfois tendance à trop pousser le bouchon. Son activisme allait lui valoir plusieurs ennuis avec les autorités. En 1963, il est arrêté et emprisonné, avant d’être libéré. Ceci ne sera pas la dernière de ses peines dans la mesure où dès 1971, il opte pour le statut de réfugié politique en France, notamment suite à sa condamnation à la peine de mort, pour complot contre la Monarchie. «Même en exil, il a poursuivi ses actions pour dénoncer les pratiques non démocratiques», rappelle Mounib. Il s’est attiré les foudres des autorités, en publiant un brûlot intitulé «A qui appartient le Maroc?»-

    L'économiste.ma

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