Présidentielle : Soufiane Djilali appelle les « cercles influents » à agir en faveur d’une transition
Algérie 1 - Par Nabil Semyane | 24 Novembre 2018 | 17:17
Le Conseil Politique de Jil jadid fait part samedi de son inquiétude face à ce qui est décrit dans son communiqué comme " le délitement de l’Etat en l’absence totale du Président de la République "
Le communiqué de Jil Djadid, qui s’arrête au passage sur "la remise en cause des libertés démocratiques, par l’usage de la Justice et de la Police contre « les blogueurs, les journalistes, les artistes, les sportifs et les militants", se projette surtout dans l’avenir immédiat du pays.
Cela en évoquant la présidentielle du mois d’avril et de faire ce premier constat qu’ « A moins de deux mois de la convocation du corps électoral, le climat politique est loin d’inciter à une quelconque participation à une compétition électorale qui n’en sera pas une ». Et pour cause, justifie t-il "Le futur Président de la République sera installé par ceux qui détiennent les clefs de la « maison".
En cas de cinquième mandat, un cas de figure qu’il qualifie d’ « ubuesque » ou d’une simple passation de relais à un "homme lige" de l’actuel clan au pouvoir, Jil Jadid annonce qu’il appellera les algériens à boycotter pour ne pas servir de caution.
Pour autant, le parti de Sofiane Djilali ne ferme pas totalement la porte et promet de prendre sa responsabilité en toute transparence dans le cas d’une autre option que la succession du systèmeà lui même.
Et pour cela, il appelle à une « réaction constructive » des « cercles influents » pour peser de leur poids « en faveur d’un homme qui aurait pour mission d’ouvrir une véritable période de transition avec un programme de réformes politiques, constitutionnelles et économiques à la hauteur des enjeux, destinés à engager le pays dans la voie de l’Etat de droit ».
En parlant de cercles influents, Soufiane Djilali fait référence à l’institution militaire, « colonne vertébrale de l’Etat » avec « un large pouvoir d’influence qui ne doit pas se dérober à ses responsabilités devant les Algériens en expliquant qu’elle est soumise à l’ordre constitutionnel, qui est déjà transgressé, et qu’elle ne s’immisce pas dans la vie politique, ce qui serait à l’évidence un mensonge d’Etat ».
Parlant par ailleurs de l’opposition, Jil Jadid met en avant les multiples initiatives qu’elle a prise, mais sans pour autant parvenir à s’unifier et encore moins « à provoquer une véritable mobilisation populaire ».
« Les manœuvres du pouvoir et les calculs trop étroits de certaines parties auront eu raison, pour le moment en tous les cas, de ses ambitions. Elle aura donc naturellement à subir la suite des événements » prévient-il.
Algérie 1 - Par Nabil Semyane | 24 Novembre 2018 | 17:17
Le Conseil Politique de Jil jadid fait part samedi de son inquiétude face à ce qui est décrit dans son communiqué comme " le délitement de l’Etat en l’absence totale du Président de la République "
Le communiqué de Jil Djadid, qui s’arrête au passage sur "la remise en cause des libertés démocratiques, par l’usage de la Justice et de la Police contre « les blogueurs, les journalistes, les artistes, les sportifs et les militants", se projette surtout dans l’avenir immédiat du pays.
Cela en évoquant la présidentielle du mois d’avril et de faire ce premier constat qu’ « A moins de deux mois de la convocation du corps électoral, le climat politique est loin d’inciter à une quelconque participation à une compétition électorale qui n’en sera pas une ». Et pour cause, justifie t-il "Le futur Président de la République sera installé par ceux qui détiennent les clefs de la « maison".
En cas de cinquième mandat, un cas de figure qu’il qualifie d’ « ubuesque » ou d’une simple passation de relais à un "homme lige" de l’actuel clan au pouvoir, Jil Jadid annonce qu’il appellera les algériens à boycotter pour ne pas servir de caution.
Pour autant, le parti de Sofiane Djilali ne ferme pas totalement la porte et promet de prendre sa responsabilité en toute transparence dans le cas d’une autre option que la succession du systèmeà lui même.
Et pour cela, il appelle à une « réaction constructive » des « cercles influents » pour peser de leur poids « en faveur d’un homme qui aurait pour mission d’ouvrir une véritable période de transition avec un programme de réformes politiques, constitutionnelles et économiques à la hauteur des enjeux, destinés à engager le pays dans la voie de l’Etat de droit ».
En parlant de cercles influents, Soufiane Djilali fait référence à l’institution militaire, « colonne vertébrale de l’Etat » avec « un large pouvoir d’influence qui ne doit pas se dérober à ses responsabilités devant les Algériens en expliquant qu’elle est soumise à l’ordre constitutionnel, qui est déjà transgressé, et qu’elle ne s’immisce pas dans la vie politique, ce qui serait à l’évidence un mensonge d’Etat ».
Parlant par ailleurs de l’opposition, Jil Jadid met en avant les multiples initiatives qu’elle a prise, mais sans pour autant parvenir à s’unifier et encore moins « à provoquer une véritable mobilisation populaire ».
« Les manœuvres du pouvoir et les calculs trop étroits de certaines parties auront eu raison, pour le moment en tous les cas, de ses ambitions. Elle aura donc naturellement à subir la suite des événements » prévient-il.
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