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Entre l'initiative royale et celle de l'Algérie, des réactions différentes de Moussa Faki
La réaction rapide de Moussa Faki Mahamat à l’initiative algérienne sollicitant une réunion des chefs de la diplomatie de l’UMA diffère de son commentaire sur l’appel royal du 6 novembre.
Le président de la Commission de l’Union africaine n’a pas tardé à commenter l’appel, lancé jeudi 22 novembre par les autorités algériennes au secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe. Une sollicitation pour organiser une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union de l’UMA.
Moussa Faki Mahamat a déclaré vendredi qu’il «encourage tous les États membres de l’UMA à œuvrer à la tenue rapide de la réunion proposée et, plus globalement, à la relance de la construction maghrébine», indique-t-on dans une déclaration
Le Tchadien explique que «la revitalisation de l’UMA contribuera de façon significative au renforcement du processus d’intégration sur le continent». «De même facilitera-t-elle la réforme institutionnelle en cours de l’Union africaine, dont l’un des volets porte sur une meilleure répartition des tâches entre le niveau continental et le niveau régional», poursuit-il.
Et le président de la Commission de l’UA de «réaffirmer la disponibilité» de l’Union africaine à apporter un «soutien approprié pour la revitalisation de l’UMA».
Une réaction au discours du roi après une rencontre avec Mohamed Arrouchi
Force est de constater que Moussa Faki a rapidement réagi à l’initiative des autorités algériennes. En revanche, cet empressement n’a pas été constaté au lendemain de l’appel du roi Mohammed VI à la mise en place d'un mécanisme conjoint de dialogue et de concertation avec l’Algérie.
Il a même fallu que l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi sollicite une audience avec Moussa Faki et l’informe de la teneur du discours royal du 6 novembre pour que Moussa Faki réagisse à l’initiative royale. «Moussa Faki Mahamat, a reçu, hier 8 novembre 2018, le représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Union africaine, l’ambassadeur Mohamed Arrouchi, qui l’a informé de l’allocution prononcée, le 6 novembre 2018, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de sa volonté de mettre en place un mécanisme de dialogue politique direct avec l’Algérie», indique-t-on dans le communiqué publié à l’issue de cette rencontre.
Le Tchadien «s’est félicité de la volonté ainsi exprimée par le Roi du Maroc, et réaffirmé le soutien de l’Union africaine à toute initiative de nature à favoriser la relance de la coopération régionale», poursuit le texte. Et ce communiqué de «souligner la nécessité du règlement rapide du conflit du Sahara occidental».
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La réaction rapide de Moussa Faki Mahamat à l’initiative algérienne sollicitant une réunion des chefs de la diplomatie de l’UMA diffère de son commentaire sur l’appel royal du 6 novembre.
Le président de la Commission de l’Union africaine n’a pas tardé à commenter l’appel, lancé jeudi 22 novembre par les autorités algériennes au secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe. Une sollicitation pour organiser une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union de l’UMA.
Moussa Faki Mahamat a déclaré vendredi qu’il «encourage tous les États membres de l’UMA à œuvrer à la tenue rapide de la réunion proposée et, plus globalement, à la relance de la construction maghrébine», indique-t-on dans une déclaration
Le Tchadien explique que «la revitalisation de l’UMA contribuera de façon significative au renforcement du processus d’intégration sur le continent». «De même facilitera-t-elle la réforme institutionnelle en cours de l’Union africaine, dont l’un des volets porte sur une meilleure répartition des tâches entre le niveau continental et le niveau régional», poursuit-il.
Et le président de la Commission de l’UA de «réaffirmer la disponibilité» de l’Union africaine à apporter un «soutien approprié pour la revitalisation de l’UMA».
Une réaction au discours du roi après une rencontre avec Mohamed Arrouchi
Force est de constater que Moussa Faki a rapidement réagi à l’initiative des autorités algériennes. En revanche, cet empressement n’a pas été constaté au lendemain de l’appel du roi Mohammed VI à la mise en place d'un mécanisme conjoint de dialogue et de concertation avec l’Algérie.
Il a même fallu que l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi sollicite une audience avec Moussa Faki et l’informe de la teneur du discours royal du 6 novembre pour que Moussa Faki réagisse à l’initiative royale. «Moussa Faki Mahamat, a reçu, hier 8 novembre 2018, le représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Union africaine, l’ambassadeur Mohamed Arrouchi, qui l’a informé de l’allocution prononcée, le 6 novembre 2018, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de sa volonté de mettre en place un mécanisme de dialogue politique direct avec l’Algérie», indique-t-on dans le communiqué publié à l’issue de cette rencontre.
Le Tchadien «s’est félicité de la volonté ainsi exprimée par le Roi du Maroc, et réaffirmé le soutien de l’Union africaine à toute initiative de nature à favoriser la relance de la coopération régionale», poursuit le texte. Et ce communiqué de «souligner la nécessité du règlement rapide du conflit du Sahara occidental».
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