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Hôpital 240 lits de Boumerdès ....

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  • Hôpital 240 lits de Boumerdès ....

    Le projet du grand hôpital inscrit en 2006 au profit de la wilaya de Boumerdès aurait battu tous les records. Non seulement en termes de retard dans la réalisation, mais aussi en termes de surcoûts. Entamé en février 2014 après huit ans d’atermoiements, le chantier n’a pas dépassé 25% d’avancement, au grand dam des habitants de la région. Selon nos sources, le troisième avenant, émis par l’entreprise italienne CGF, a été approuvé récemment par les services concernés.

    Ce qui porte le coût du projet à 4,42 milliards de dinars après avoir été de 3,34 milliards de dinars initialement. Mais ce n’est pas encore fini. Le prix de l’hôpital risque de quintupler dès lors que l’entreprise continue à bénéficier des faveurs du maître d’ouvrage, la DSP de Boumerdès. Même la résiliation du contrat de l’ancien bureau d’études (BET Berrag), en juin 2015, et son remplacement par Bertho du groupe ETRHB de Ali Haddad poussent à se poser des questions quant au bien-fondé des surcoûts et des retards.

    Cela surtout lorsque l’on sait que le directeur de la santé de la wilaya, le Dr Fateh Haddad, n’est autre qu’un proche du président du FCE. «Même si une chambre d’hôpital coûtait un milliard, on n’aurait pas atteint les 4,42 milliards de dinars puisque l’hôpital ne compte que 240 lits. On jette de l’argent à tort et à travers et on dit que le pays est en crise», fulmine un entrepreneur qui a sous-traité à la firme italienne. Selon nos sources, les Italiens ont déserté le chantier depuis plus de sept mois. Avant-hier, aucun ouvrier n’était sur les lieux, au lieu-dit Sahel, à la sortie est de Boumerdès. Seules deux grues étaient suspendues entre des blocs non encore achevés.

    L’hôpital, très attendu par la population, devait être livrée en juin 2015, mais la firme italienne n’a pas mobilisé les moyens humains et matériels mentionnés dans les clauses du contrat. Le peu de ce qui a été réalisé a été fait par les sous-traitants. «CGF n’a que deux grues et un chef de chantier, alors qu’elle s’est engagée à ramener 8 bétonnières, 4 camions rétro-chargeurs, un bulldozer, une centrale de production à béton, un niveleur motorgrader et un compacteur cylindre… Elle n’a construit aucun grand hôpital à travers le monde. Malgré cela, elle continue à bénéficier des largesses de l’administration», dira un ancien employé du BET Berrag. Et d’ajouter : «Nous, nous avons été dégagés par le maître d’ouvrage parce que nous avons sommé l’entreprise italienne de respecter les clauses du contrat. Elle avait utilisé du mauvais béton, mais on n’a pas laissé faire en l’obligeant à démolir les fondations du bloc H.»

    Après la venue du bureau d’études Bertho, la situation a changé. Personne ne semble déranger l’entreprise italienne. Outre la révision des plans à sa convenance pour justifier les avenants, cette société étrangère suspend les travaux à sa guise… comme si le projet d’hôpital lui appartenait.

    Par: RAMDANE KEBBABI

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Manque de transparence dans absolument tout.
    C'est la principale raison d'être de ces gabegies !

    On lance le projet, puis c'est le trou noir....

    Personne ne sait où en est dans le projet, qui est l'origine du blocage et où l'argent de ce projet.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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