Le Maroc refuse de trouver une quelconque relation entre l'initiative algérienne de convoquer un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA et sa demande de dialogue bilatérale algéro-marocaine, formulée par le roi Mohammed VI dans son discours à l'occasion de «la marche verte». Visiblement décontenancé par les réactions unanimement positives à l'initiative algérienne, Rabat a été jusqu'à convoquer l'ambassadeur algérien au Maroc, pour lui signifier son regret de n'avoir pas reçu de réponse de la partie algérienne à sa demande de dialogue.
«Le Maroc réitère sa demande aux autorités algériennes de faire connaître, officiellement, leur réaction à l'endroit de l'initiative royale pour l'établissement d'un mécanisme politique bilatéral de dialogue et de concertation», rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, à l'issue de l'audience accordée par Bourita à l'ambassadeur d'Algérie. Le ministre marocain qui omet de souligner que dans la demande du roi figurait la question du Sahara occidental, insiste sur le fait que l'initiative «algérienne est sans rapport avec» la demande du royaume.
«Celle-ci est purement bilatérale, alors que la démarche algérienne s'inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale.» Il reste que, malgré sa frustration de ne pas recevoir une réponse d'Alger, Rabat affirme n'avoir pas «d'objection de principe quant à la tenue d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA».
C'est là une réponse claire à l'initiative d'Alger, même si le MAE marocain affiche, tout aussi clairement, son scepticisme quant à la relance de l'UMA, affirmant «douter que cette 35ème réunion ministérielle puisse parvenir à des résultats tangibles, différents des 34 précédentes, en l'absence d'une bonne préparation et d'un dialogue direct responsable entre deux États membres de l'UMA».
Le Maroc qui marque une sorte de refus de principe de donner une chance à l'ensemble maghrébin, conditionne toute posture optimiste sur la question de l'UMA à sa demande de dialogue algéro-marocain.
Cette pointe de déception marocaine est contredite par l'enthousiasme de la France qui a pris connaissance «avec un grand intérêt» de la perspective de relance de l'UMA.
«La France a déjà eu l'occasion de marquer son attachement au dialogue entre les États du Maghreb et à un processus d'intégration régionale», a rappelé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, cité dans un communiqué.
lexpression
«Le Maroc réitère sa demande aux autorités algériennes de faire connaître, officiellement, leur réaction à l'endroit de l'initiative royale pour l'établissement d'un mécanisme politique bilatéral de dialogue et de concertation», rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, à l'issue de l'audience accordée par Bourita à l'ambassadeur d'Algérie. Le ministre marocain qui omet de souligner que dans la demande du roi figurait la question du Sahara occidental, insiste sur le fait que l'initiative «algérienne est sans rapport avec» la demande du royaume.
«Celle-ci est purement bilatérale, alors que la démarche algérienne s'inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale.» Il reste que, malgré sa frustration de ne pas recevoir une réponse d'Alger, Rabat affirme n'avoir pas «d'objection de principe quant à la tenue d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA».
C'est là une réponse claire à l'initiative d'Alger, même si le MAE marocain affiche, tout aussi clairement, son scepticisme quant à la relance de l'UMA, affirmant «douter que cette 35ème réunion ministérielle puisse parvenir à des résultats tangibles, différents des 34 précédentes, en l'absence d'une bonne préparation et d'un dialogue direct responsable entre deux États membres de l'UMA».
Le Maroc qui marque une sorte de refus de principe de donner une chance à l'ensemble maghrébin, conditionne toute posture optimiste sur la question de l'UMA à sa demande de dialogue algéro-marocain.
Cette pointe de déception marocaine est contredite par l'enthousiasme de la France qui a pris connaissance «avec un grand intérêt» de la perspective de relance de l'UMA.
«La France a déjà eu l'occasion de marquer son attachement au dialogue entre les États du Maghreb et à un processus d'intégration régionale», a rappelé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, cité dans un communiqué.
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