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Gilets jaunes, associations, opposition… Macron ne convainc personne

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  • Gilets jaunes, associations, opposition… Macron ne convainc personne

    Ni les Gilets jaunes, ni les associations environnementales, ni l'opposition ou les syndicats ne ressortent pleinement convaincus par le discours prononcé par Emmanuel Macron mardi matin.
    Après une deuxième journée de contestation samedi dernier, l'allocution d'Emmanuel Macron était très attendue. Dans la foulée de son discours sur la stratégie énergétique de la France, les réactions n'ont pas tardé. Et personne ne semble convaincu par les propos du Président, qui a notamment annoncé une "grande concertation de terrain" pour les trois prochains mois. En premier lieu, les Gilets jaunes, qui attendaient du concret de la part du chef de l'Etat, estiment ne pas avoir été assez entendus.
    Des Gilets jaunes déçus

    Sur la forme, le ton d'Emmanuel Macron était celui de la "compréhension". Evoquant des "violences inacceptables", il a affirmé "ne pas confondre les casseurs avec les concitoyens qui veulent faire passer un message". "Face à ces ressentiments, je ne me déroberai pas", a déclaré le Président, qui a appelé les Gilets jaunes à participation à la "grande concertation de terrain" lancée sur les trois prochains mois.
    Concrètement, une mesure annoncée par Emmanuel Macron mardi répond aux demandes des Gilets jaunes : la fiscalité des carburants sera adaptée aux fluctuations des cours du pétrole afin d'en limiter l'impact pour les Français qui utilisent beaucoup leur voiture. "Toute nouvelle hausse de la taxe sur les carburants devra être conditionnée aux cours mondiaux", a déclaré le chef de l'Etat.
    Par ailleurs, une délégation des gilets jaunes - on ne sait pas encore qui exactement - sera reçue par le ministre François de Rugy mardi après-midi, à la demande d'Emmanuel Macron.
    "On s'est endormi [pendant le discours], c'est du somnifère"
    Du côté des Gilets jaunes, les premières réactions sont critiques. "On s'est endormi [pendant le discours], c'est du somnifère. On n'est pas du tout entendu", a réagi sur BFMTV un Gilet jaune de Saint-Etienne du Rouvray. Interrogé sur le fait qu'une délégation soit reçue par le ministre François de Rugy mardi après-midi, ce dernier s'est désolidarisé : "Le geste est bien. Mais qui sont-ils?" Depuis lundi et l'annonce de ces porte-parole nationaux du mouvement, de nombreux manifestants ont pris leurs distances.
    Sur les pages Facebook liées à la grogne des Gilets jaunes, comme "Acte 3 Macron démissionne", on peut lire notamment : "Quel mépris, il nous prend pour des cons" ; "Nous avons tous compris que tout cela n'est que du blabla. Le concret est où?" ; "Le grand enfumage passe à la télé ce matin" ; "Plus que jamais déconnecté"…
    Les ONG environnementales dénoncent un double discours

    Les associations environnementales, elles, dénoncent le double discours d'Emmanuel Macron sur les énergies. D'un côté, il a affirmé la nécessité de développer les énergies renouvelables - des perspectives ont été tracées sur l'éolien terrestre et le photovoltaïque - ; de l'autre, il a indiqué que "réduire la part du nucléaire, ce n'est pas renoncer au nucléaire". Le Président, qui a précisé ne pas "avoir été élu sur un programme d'arrêt du nucléaire", a confirmé l'objectif de réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité d'ici 2035 et annoncé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires (sur les 58 existants) d'ici 2035. Or, la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) court de 2018 à 2028.
    "Je demande à EDF de travailler à l'élaboration d'un programme de 'nouveau nucléaire' [EPR] en prenant des engagements fermes sur le prix, pour qu'ils soient plus compétitifs", a complété Emmanuel Macron, qui a fixé l'échéance à 2021. Il n'y aura "aucune fermeture complète" de sites nucléaires.
    Lejdd
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

  • #2
    Pour quelques millions d'euros, Macron refuse de reculer et fossoyeurs de la Syrie osent reprocher à Bachar de ne pas avoir quitté le pouvoir après les premières manifestations !!!
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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