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Quand le Diable banni accepte de se dévoiler au grand jour. Sa description vue par un prophète.

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  • Quand le Diable banni accepte de se dévoiler au grand jour. Sa description vue par un prophète.

    Quand le Diable banni accepte de se dévoiler au grand jour. Sa description vue par un prophète.



    Sa description.
    Abû Muqâtil nous a rapporté, d'après Sulh fils Sa'îd, d'après Abû Sahl , d'après AI-Hasan : L’Envoyé de Dieu a dit : Satan (Iblîs), l'ennemi de Dieu a rencontré les Prophètes et leur a parlé depuis Noé jusqu'à Jésus et Marie ainsi qu'à tous les autres Prophètes ayant vécu entre temps. Mais il n'a jamais rendu visite plus souvent et avec plus d'assiduité à aucun d'entre eux qu'à Yahya (Jean) fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Il était allé chez lui un jour et, lorsqu'il voulût partir, Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) lui dit : - 0 Abû Murra , - Or, son nom était AI-Hârith et sa kunya Abû Murra, mais Dieu l'avait appelé Iblis parce qu'il avait été privé de tout bien le Jour de la création d'Adam - J'ai quelque chose à te demander. J'aimerais que tu me répondes. Satan (Iblîs) répondit : - Tu obtiendras ce que tu veux ô Prophète de Dieu, demande.Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) lui dit : - J'aimerais que tu viennes me voir sous ton apparence réelle et avec tes attributs et que tu me
    montres les pièges avec lesquels tu fais périr les gens. Satan (Iblis) dit : - Tu M'as demandé quelque chose de très grave, qui me cause un embarras extrême et je ne pourrais être plus gêné que je ne suis, néanmoins, tu M'es si cher que je ne peux pas refuser de répondre à ta requête, ni de satisfaire à ton exigence. Cependant, je voudrais que tu sois seul pour me voir et qu'il n'y ait personne d'autre chez toi. Ils prirent rendez-vous pour le lendemain au lever du jour et Satan (Iblîs) partit sur cet accord. Le lendemain, à l'heure convenue, il se présenta, debout. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) vit alors l'une des plus étranges parmi les créatures de Dieu. Il était monstrueux, dissymétrique, dégoûtant, énorme, détestable. Son corps était comme celui du porc et son visage semblable à celui du singe. La fente de ses yeux était démesurément longue et sa bouche était également très largement fendue relativement à sa tête. Toutes ses dents étaient reliées entre elles en une seule barre. Il n’avait pas de menton ni de barbe. Les cheveux de sa tête étaient dispersés et
    dressés vers le ciel. Il avait quatre bras , deux aux épaules et deux sortant des flancs. En ce qui concerne les pieds, ils étaient tournés à l'envers, avec les jarrets par-devant. Les doigts de ses mains étaient au nombre de six. Son corps était informe. Les trous de ses narines étaient tournés vers le ciel. Il avait un bec comme celui des oiseaux. Son visage était à la hauteur de sa nuque, avec des
    yeux chassieux, tordus, courbés. Il avait une aile et portait une chemise retroussée et dont les pans étaient fixés par une ceinture semblable à celle des Mages . En plus, il portait de petits pots attachés sur le devant de sa ceinture. Sur le pourtour de sa chemise se trouvaient des rouleaux comme ceux des marchands ambulants, avec des couleurs diverses : du blanc, du noir, du rouge, du jaune, du
    vert. Il tenait à la main une grosse cloche. Sur sa tête était posé un casque à l'intérieur duquel se trouvait un morceau de fer allongé, recourbé des deux côtés. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) lui dit : - Renseigne-moi ô Abû Murra. Je vais te questionner sur ce que je vois. Il dit : - O Prophète de Dieu, je ne me suis présenté à toi sous cet aspect que pour te renseigner sur tout ce que tu me
    demanderas. Je ne te cacherai rien. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Parle moi ô Abû Murra de la ceinture qui est au dessus de ta chemise. Il répondit : O Prophète de Dieu, c'est la même que celle des Mages, car c'est moi qui ai suscité le Magisme et qui l'ai rendu attrayant. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : Que sont ces petits pots suspendus là devant, à ta ceinture ? Il répondit : - O
    Prophète de Dieu, ils contiennent mes désirs, mes ruses, et mes pièges. Le premier que j'utilise pour capturer le croyant consiste dans les femmes. S'il se protège grâce à l'obéissance à Dieu, je m'approche de lui au moyen des biens illicites. S'il se protège encore grâce à l'obéissance à Dieu et M'oppose l'ascétisme, je m'approche de lui par la boisson enivrante. Enfin, j'insiste en lui présentant à nouveau tous ces désirs, sans doute cédera-t-il à l'un deux même s'il est un ascète des plus rigoureux. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : Quels sont ces rouleaux sur les bords de ta chemise ? Il répondit : O Prophète de Dieu, ce sont les couleurs des teintures des femmes et
    leur parure. Aucune d'entre elles ne cesse de colorer ses vêtements jusqu'à obtenir l'effet qui lui convient, à ce moment là, je dirige les yeux des hommes vers cette parure . Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - Quelle est cette cloche dans ta main ? Il répondit : - O Prophète de Dieu, ceci est la source de la jouissance musicale et de tous les sons des instruments de musique, parmi eux, les
    timbales, les luths, les tunbûr , les flûtes, les tambours, les tambourins et les mélopées ainsi que les chants . Les gens se réunissent dans les lieux où l'on boit et ils y trouvent un certain nombre des instruments de musique que j'ai mentionnés. Ils ne cessent de se réjouir dans ce genre d'assemblée, ils y trouvent le comble du plaisir et ils sont séduits par la musique . Lorsque je les
    vois dans cet état, je mets en branle cette cloche. Ce son se mélange avec celui de leurs instruments. A ce moment là, leur plaisir et leur jouissance augmentent ainsi que leurs danses. Parmi eux, il y en a qui, lorsqu'ils entendent ce son, font claquer leurs doigts, d'autres remuent la tête et d'autres applaudissent des deux mains . Cette situation ne cesse que lorsqu'ils tombent de sommeil
    Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : Quel est ce casque sur ta tête ? Il répondit : - O Prophète de Dieu, c'est pour protéger ma tête et les ruses que j'ai énumérées ici, de l'attaque des prophètes et des justes, des ermites et des gens pieux, de même, je protège ma tête avec ce casque de tout malheur. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - De quel malheur s'agit-il ? Il dit : - La malédiction. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - Quel est ce morceau de fer qui est à l'intérieur ? Il répondit : - O Prophète de Dieu, avec lui je retourne les coeurs des hommes sincères. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Il reste une chose. Il répondit: - Demande. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - Pourquoi ton apparence et ta forme sont-elles si laides, déformées et repoussantes ? Il répondit : - O Prophète de Dieu, c'est à cause de ton père Adam. J'étais parmi les bénis de Dieu, parmi ceux qui n'ont cessé de se prosterner devant Lui, chaque prosternation durant quatre cents mille ans . Puis, j'ai désobéi à mon Seigneur en ce qui concerne la prosternation devant Adam, ton père. Et Dieu s'est courroucé contre moi, Il m'a maudit et j'ai été transformé, passant de la forme angélique à celle des démons. Il n'y avait pas parmi les anges un seul qui fût plus beau que moi. Je suis devenu difforme, distordu, retourné, horrible, effrayant, repoussant, comme tu le vois .
    Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - Est-ce que tu t'es déjà montré ainsi à quelqu'un, avec tes ruses, comme tu le fais pour moi ? Il répondit : - Je jure sur la gloire de mon Seigneur : cela, aucun être humain ne l'a jamais vu. je t'ai réservé cette faveur à toi seul et à personne d'autre. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Complète ta faveur à mon égard par la réponse à deux questions que je te poserai. Une est générale et l'autre plus particulière. Il répondit : Tu obtiendras satisfaction, ô Prophète de Dieu, demande. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : Quelle est la chose la plus souhaitable pour toi, la plus reposante pour ton dos, la plus consolante pour ta tristesse, la plus
    agréable à tes yeux, la plus réconfortante pour te soutenir et la plus réjouissante pour ton coeur ? Il répondit : - O Prophète de Dieu, j'ai peur que tu ne racontes à quelqu'un d'autre ce que je dirai et que les hommes ne s'en souviennent et ne se protègent grâce à cette connaissance. Ainsi, mes ruses perdraient leur efficacité. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Dieu a révélé dans les Livres ton cas et ta ruse et les a montrés à Ses prophètes et à Ses saints. Ils se sont protégés comme on le sait. En ce qui concerne les égarés, tu es leur chef. Tu joues avec eux comme la crosse avec la balle, donc, parle... Ce que tu diras ne leur apprendra rien et ne sera pas plus décisif que la parole de Dieu elle même. Il répondit : O Prophète de Dieu, la chose la plus souhaitable pour moi et la plus réconfortante pour mon dos, la plus consolante pour ma tristesse, la plus agréable à mes oreilles, la plus ardemment désirée, la plus agréable à mon coeur et la plus précieuse à mes yeux,
    ce sont les femmes . En effet, elles sont mes lacs et mes pièges. Ma flèche qui ne rate jamais son but provient d'elles. Si elles n'étaient pas là, je ne pourrais égarer aucun être humain . Elles sont la prunelle de mes yeux. Grâce à elles, je deviens victorieux, et par leur intermédiaire, je fais tomber dans les périls. Comme elles sont parfaites ! Lorsque je suis affligé à cause des ascètes, des sages
    et des savants, s'ils arrivent à me vaincre après que je leur aie envoyé mes armées, s'ils sont victorieux après que j'aie baissé pavillon et battu en retraite, je fais appel aux femmes. Mon âme se calme, ma colère s'apaise, mes nerfs se détendent, mon ressentiment perd de sa force, je reviens à moi, mon oeil brille de joie, mes forces se rassemblent. Si elles n'étaient pas des descendantes d'Adam, je me prosternerais devant elles. Elles sont mes souveraines, elles ont le pied sur ma nuque, je réponds à leur moindre désir, à leur moindre besoin, je cours pour les satisfaire, car elles sont mon espoir, mon secours, ma protection, mon désir, ma sécurité et mon assistance.
    Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : Quelle utilité et quelle joie trouves-tu à égarer l'être humain par ton pouvoir sur lui ? Il répondit : - Dieu a créé la réjouissance et la tristesse, les choses licites et illicites, et il a fait choisir, le Jour de la prosternation devant Adam. J'ai choisi les passions, l'illicite, la turpitude, et les actions blâmables. Ceci est devenu mon besoin insatiable et mon désir. Dieu a donné le choix à Adam et il a choisi : les afflictions, la pratique du culte et les choses licites. Voilà ce qui est devenu son besoin insatiable et l'objet de son vœu. Tout autre est l'objet de mon voeu et mon besoin insatiable. Voilà quel est l'objet qu'il s'est fixé, qu'il considère comme son bien et auquel il décerne son éloge. Tout autre est l'objet que je me fixe, mon bagage, ma marchandise, mon bien. Or, l'objet que se fixe l'être humain devient comme son âme car la chose possédée est son besoin insatiable et son désir. Le besoin insatiable et le désir de l'homme sont sa vie même. Si cette vie lui est retirée, il meurt. Combien vois-tu de créatures de Dieu qui meurent parce qu'on les a dépouillées de leur besoin insatiable ? Lorsque j'ai choisi, ce que j'ai choisi est devenu ma passion, mon désir et ma vie. Si elle m'est ôtée, je meurs et si je vaincs grâce à elle, je suis vivifié. Si je .../...



    http://le-carrefour-de-l**********/d...Adversaire.htm
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  • #2
    .../... voyais ma passion, mon désir et ma vie chez un autre, qui me l'aurait retiré, je M'appliquerais de toutes mes forces à les reconquérir afin d'y trouver mon soutien. Or, cet être humain a volé ma vie qui est le désir et la passion. Il se l'est annexée et l'a gardée. De plus, il s'est préparé à me combattre et à me déclarer la guerre. Donc, est-ce que l'on peut hésiter à combattre lorsqu'on est dans son droit, pour obtenir son bien et vaincre l'injuste ? Ceci est ma situation et mon cas. C'est la raison pour laquelle je suis content si je le vaincs. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - De quelle injustice parles-tu lorsque tu dis Nous vaincrons l'injuste ? Il répondit : Il a été injuste envers moi lorsqu'il m'a privé de mon désir et qu'il l'a mis au fond de lui-même. S'il n'était pas injuste comment expliquerait-on que moi, je ne désire pas sa tristesse et ses actions licites, alors que lui, désire mes choses illicites et mon désir. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - N'est-il pas absurde de dire : - Je veux qu'il me rende ma passion, alors que tu es content si lui, l'utilise et que tu t'attristes s'il ne l'utilise pas dans ses activités ? Il répondit : - S'il utilise mon désir, je ne m'attriste pas, au contraire, je me réjouis, car il satisfait mon appétit. En effet, c'est ainsi que je me réjouis. Au contraire, je M'attriste lorsqu'il ne l'utilise pas. Lorsque je réclame mon besoin insatiable, ce n'est pas pour le lui prendre, car je suis certain qu'il ne me le rendra pas puisqu'il a été créé selon ce désir, mais je veux qu'il l'utilise. S'il le fait, il comble mes voeux et me donne de la joie car la passion est ce que je souhaite et ce que j'ai choisi. Elle est ma vie et mon âme. S'il utilise ce que je souhaite, il me donne la vie et la joie, car il l'utilise à l'intérieur de lui. S'il n'utilise pas le désir, il reste au fond comme ce qui est emprisonné. S'il est emprisonné au fond, enchaîné alors qu'il est ma vie, c'est comme si j'étais moi-même emprisonné et enchaîné et je deviens triste car à met à la place de mon objet, son objet, c'est-à-dire, à la place de ma vie, la mort. je ne peux donc faire autrement que de ruser par tous les moyens afin de la reprendre par toutes sortes de tromperies. Alors je prépare et orne la machine et l'instrument adéquats. Je fais sortir les divertissements et les moyens qui les servent, je les fais fonctionner et les mets en mouvement. je les agite devant lui dans l'espoir qu'il les voie et qu'il se réjouisse, qu'il y pense et s'active, qu'il saute, qu'il soit gai et utilise le désir qui est en lui et qui est ma vie et ma passion. Je suis alors revigoré et réjoui. Enfin, il prend le chemin de l'agitation qui va me libérer de ma prison. Ceci, je ne l'ai confié à personne depuis que j'ai été créé. Et si je ne t'avais pas vu avec tant de mérite et digne d'une telle considération, je ne t'aurais pas raconté tout cela. (Tirmidhî) a dit : - Telle est la description d'Iblîs qui confirme tout ce que nous avons dit à propos du cas du désir dans l'âme. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit alors : - Et la question personnelle dont je t'ai parlé. Iblîs répondit : - Oui, demande. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Est-ce que tu as déjà eu l'occasion de me faire commettre le mal par la vue, par la parole ou en pensée ou encore en imagination ? Il répondit : - Non, par Dieu, excepté le fait que j'ai
    trouvé chez toi un penchant qui m'a plu. Ce penchant a augmenté de telle manière qu'il m'a préparé une place honorable. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) changea de couleur à ces propos, il en fut hébété, son souffle devint oppressé et tous ses membres se mirent à trembler, au point qu'il fut près de perdre connaissance. Il demanda : - De quoi s'agit-il ô Abû Murra ? Il répondit : - Tu es un homme porté sur la nourriture, et, quelquefois tu dépassais la mesure jusqu'à l'indigestion, au point que tes membres s'amollissaient et que tu t'endormais, pris par l'alourdissement, la paresse et la torpeur. Alors, tu dormais sur le flanc, quelquefois, à l'heure où tu aurais dû te lever pour faire la prière. Cela me plaît en toi. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : C'est avec cela que tu as trouvé l'occasion de me faire commettre le mal ? Il répondit : - Oui. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda alors : Qu'est ce qui te réjouit le plus et qu'est ce qui t'attriste le plus ? Il répondit : - Je te l'ai déjà dit mais tu ne t'en souviens pas. Je dirais en résumé que tout ce que Dieu déteste
    est mon choix et que tout ce qu'Il aime m'est détestable. Si l'être humain met au pinacle ce que je rejette, je ne peux m'empêcher de ruser avec lui en utilisant toutes sortes de ruses pour le saisir. J'embellis à ses yeux ce qui constitue mon choix afin qu'il le porte au pinacle, car ma vie dépend de son utilisation, ainsi que ma mort, ma disparition, mon abaissement et mon humiliation. Il s'agit de
    l'utilisation de ce que je rejette et de ce que je renie, à savoir, ce qui est licite, ce qui est le bienfait de la tristesse et de l'affliction. Mon choix est au contraire l'illicite, la turpitude, et le fait de se réjouir de ces choses que Dieu a interdites à l'homme. Iblîs ajouta : - Cela te suffit-il ô Yahya (Jean) ? - content de ce qu'il lui avait fait savoir concernant cette occasion d'agir contre lui. Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) demanda : - Est-ce que vraiment cette occasion est la seule que tu aies trouvée dans toute ma vie ? Iblîs répondit : - Par Dieu, il n'y en a pas eu d'autre Yahya (Jean) (sur lui la Paix !) dit : - Je fais donc un vœu unique devant Dieu, à savoir, de quitter cette vie sans
    plus jamais être rassasié de nourriture. Iblîs se mit alors en colère et s'affligea de ce que Yahya (Jean) venait de lui dire. Jean se protégea et se mit à l'abri. Satan (Iblîs) dit : - Tu m'as trahi, ô fils d'Adam, moi aussi je fais un vœu devant Dieu, c'est de ne plus jamais conseiller un être humain. Tu m'as abusé ô fils d'Adam, tu as brisé ma force par ta trahison. Tu es allé jusqu'à me voler mes moyens d'action. Il sortit de chez Yahya (Jean) (sur lui Paix !) furieux et s'adressant des reproches à lui même. Ceci constitue la description d'Iblîs (Satan), de ses séductions et de ses pièges, ainsi que le commentaire de son désir et de sa vie .
    Paroles du Messie.
    Rappelons également cette prière du Messie (sur lui la Paix !) à son Seigneur : "Seigneur, montre-moi l'endroit qu'occupe Satan dans un homme !" Ce qui lui fut montré, et voici qu'il vit une tête semblable à une tête de serpent posée sur le fruit du cœur ; elle se retirait, quand le nom de Dieu était mentionné, et dès qu'il n'était plus mentionné, elle susurrait la tentation en parlant au cœur. (Ghazali. Ihya, II, etc.).
    Le Messie a dit : Satan est dans l'amour de ce monde ; sa ruse est dans la fortune, sa séduction dans les penchants, et son plein triomphe au moment des passions. (Aboû Naïm, Hilyat, V)
    Le Messie a dit : "Veillez à votre regard, car il sème dans le cœur la concupiscence, laquelle engendre, à elle seule, le mal. (Ghazali, Ihyah, IV, etc.) De même : Bienheureux l'œil qui se referme pour s'endormir sans l'ombre d'une désobéissance, et qui se rouvre le matin sans se porter au mal. (Ghazali, Ihyah, III, etc.).


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