GENERAL MOTORS vise le Maroc et Tanger

[sphinx]

La politique du plan emergence lancée par Jettou attire de plus en plus d'investisseurs internationaux de grandes envergure, après Renault, Yazaki, Volkswagen, Sumitomo, c'est au tour de GM de s'intéresser au Maroc

General Motors veut séduire les fournisseurs locaux


· Le géant américain a rencontré les opérateurs hier à Tanger

· Objectif: augmenter ses parts de marchés dans le pays

A quelques jours de la visite d’une importante délégation d’industriels japonais au Maroc, c’est au tour des Américains de General Motors (GM) de rencontrer les équipementiers installés dans la zone franche de Tanger (TFZ).
L’événement a été organisé hier par l’Association marocaine pour le commerce de l’industrie automobile (Amica) et par la Chambre de commerce de Saragosse, en Espagne.
Le but de cette «convention» est de prendre contact avec les équipementiers installés au Maroc, à Tanger en particulier. Pour GM, la diversification des fournisseurs est une décision stratégique. «L’agressivité de nos concurrents, Toyota en particulier, nous oblige à changer nos manières d’achat», explique Eric Alstrom, vice-président et responsable des achats chez GM Europe. Et d’ajouter que de tels événements «nous permettent de nous ouvrir sur nos fournisseurs et d’offrir plus de visibilité». Pour Alstrom, GM a été leader pendant les 75 dernières années, et il s’agit de le demeurer. Pour le géant automobile, il s’agit de revoir la structure de leurs achats d’équipements en les dirigeant vers les pays «low cost» (à bas coût), et le Maroc figure en bonne position.
Lors de cette visite, il a été question de lister les équipementiers potentiels en vue de travailler avec l’usine de montage du groupe à Saragosse. Cette dernière fabrique des voitures de la marque Opel depuis 1982.
Actuellement, moins de 20 % des équipements de General Motors sont issus de pays à bas coût. Or l’objectif pour la branche Europe est d’atteindre les 55%. Pour les centres d’assemblage dans le sud de l’Europe, le Maroc représente une sérieuse alternative. Il est à moins de 48 heures de route des principales usines espagnoles et à moins de 72 heures de celles de la France.
Et c’est dans cet espace de prédilection que les visions marocaines et américaines se croisent. Au sud de l’Europe se concentrent près de 28 usines d’assemblage (Espagne, France et Portugal) et qui se trouvent à moins de 72 heures du Maroc par voie terrestre. «A l’horizon 2015, ces usines représenteront un chiffre d’affaires en achats d’équipements de plus de 54 milliards d’euros», indique Ouatiqua El Khalfi, du ministère de l’Industrie.
Et le Maroc pourrait opter pour environ 14 milliards d’euros de fournitures diverses de ce volume, selon les études du ministère. La proximité avec l’Europe, de même que l’avantage logistique majeur que constitue le complexe portuaire Tanger Med ont joué en faveur de la région de Tanger. C’est en effet cette dernière qui a été choisie pour accueillir la première livraison des Med Zones, des zones franches spécialisées dans la sous-traitance transfrontalière (cf. www.leconomiste.com). La première Med Zone sera dédiée à l’automobile et sera baptisée Automotive City.


Noyau dur

D’importants équipementiers sont déjà opérationnels à Tanger Free Zone et constituent un véritable noyau dur. Il s’agit notamment de filiales des grands mondiaux du domaine du câblage, tels que Yazaki, Sumitomo, Lear et Delphi, ainsi que divers équipementiers spécialisés dans le textile automobile, tel que Sunviauto et Polydesign. Des entreprises qui ont été séduites par les avantages en matière de coûts mais aussi par la proximité logistique et la facilité d’installation.
Mais du chemin reste à faire. «Nous sommes conscients que la capacité actuelle des équipementiers marocains est limitée par rapport aux besoins du géant américain», avoue Mohamed Ouzif, directeur de l’Amica.

Ali ABJIOU

http://www.leconomiste.com/article.html?a=74223


Sinfa s’allie à l’américain Clarcor

Après un an de négociations, Sinfa, le numéro 1 marocain de la filtration pour automobile, et l’américain Clarcor, spécialisé dans la filtration industrielle, ont signé le 5 mars un accord de partenariat.
Il porte sur une joint-venture visant l’expansion du site de production et de distribution de Casablanca, et son positionnement sur le marché UE et la région MENA.
L’usine qui élargira sa gamme de produits, fournira aussi les autres sites de Clarcor dans le monde. Un investissement jugé important sera consenti pour l’adaptation de la plate-forme de production aux nouveaux produits.


http://www.leconomiste.com/article.html?r=3

[Tems]

le maroc atteindra ces objetif concernant le plan emergence !! in cha allah!

[sphinx]

le maroc atteindra ces objetif concernant le plan emergence !! in cha allah!

Oui je ne doute pas que le Maroc atteindra ses objectifs. Le gouvernement Jettou à eu le courage de se lancer dans une politique moderne et volontariste pour la remise à niveau de l'industrie nationale. Aujourd'hui plusieurs groupe européen veulent imiter Renault en produisant des voitures dans les pays à faible coût.

[Pihman]

GM c'est une autre dimension que Renault

neanmoins je pense que le port Tenger med est une carte maîtresse voir un jocker d'une valeur extraordinaire

et qui fera pencher les plus indecis

[sphinx]

GM c'est une autre dimension que Renault

neanmoins je pense que le port Tenger med est une carte maîtresse voir un jocker d'une valeur extraordinaire

et qui fera pencher les plus indecis

Oui l'arrive d'un géant comme GM modifie complétement la donne à terme GM devra produire au moins une partie de ses véhicule dans les pays à faible cout. Donc le port de Tanger et les Med Zone ne peuvent qu'être des atouts très fort.

[sphinx]

Clarcor arrive au Maroc...

Un américain dans le tour de table de Sinfa

· Clarcor, géant mondial des filtres, prend 80% du capital

· Objectif : fournir le marché européen de filtres

· Recrutement de 100 personnes

LA société marocaine Sinfa vient de s’associer au géant américain de production de filtres Clarcor. Spécialisée dans la fabrication des filtres automobiles et des câbles mécaniques, Sinfa concrétise ainsi un partenariat «souhaité depuis plus de deux ans», explique son PDG, Ali Moamah. «A cette époque, nous avons commencé à réfléchir sur la possibilité d’ouvrir notre capital », affirme-t-il. Ouverture des frontières et concurrence internationale sont à la source de cette initiative. «Il s’agissait de donner à l’entreprise familiale les moyens d’affronter un marché de plus en plus concurrentiel et compétitif». Trois options s’offraient à elle: entrer en Bourse, s’associer à des banques d’investissement ou trouver un partenaire apte à développer l’activité du filtre. C’est cette troisième option qui a en définitive été retenue. Moamah a tenu à garder secret le montant de la transaction et la part du capital acquise par son partenaire. Pourtant, le site internet easy.com fournit l’information. Le partenaire Clarcor a ainsi acheté 80% du capital de Sinfa qui reste détentrice des 20% restants. Ali Moamah continuera par contre à diriger l’entité.
Pour le président de Sinfa, le partenariat est une véritable opportunité. D’abord parce qu’il va permettre d’exporter davantage sur l’Europe. Ensuite parce qu’il implique l’élargissement de la gamme des filtres fabriqués par la société marocaine. Cette dernière ne produisait jusqu’à présent que des filtres automobiles. Or Clarcor fabrique plusieurs catégories de filtres dits spéciaux, notamment une gamme qui tient compte de la préservation de l’environnement. La société américaine devrait donc produire localement les diverses catégories de filtres qui constituent son catalogue. C’est en tout cas ce qu’affirme le PDG de Sinfa. Pour ce faire, un recrutement « massif » de personnes qualifiées devrait intervenir dans les prochaines semaines. De 350, l’effectif de l’usine devra passer à 450. Il est même envisagé la construction d’un nouveau site de production pour satisfaire, à terme, la demande des marchés extérieurs. C’est en effet vers les pays d’Europe qu’une bonne partie de la production de filtres sera destinée. «Clarcor dispose d’un très important réseau de distribution en Europe», affirme Moamah. C’est la raison pour laquelle le groupe américain a passé un partenariat avec une entreprise installée au Maroc, au lieu de la Pologne ou de la Suède, qui étaient également candidats à un partenariat avec Clarcor. «La proximité du continent a été un élément déterminant de la décision», confie le PDG de Sinfa. Il faut y ajouter le savoir-faire national. Le Maroc devient donc une plate-forme d’exportations vers l’Europe. Côté marocain, l’entreprise renforce ainsi son positionnement. Mais elle ne marginalise pas non plus sa deuxième activité de fabrication de câbles. Un contrat passé avec Peugeot permet à Sinfa, dès cette année, d’être l’unique équipementier à livrer directement des câbles au constructeur européen.

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Internationalisation



Sinfa est née en 1981 d’un partenariat avec Fiat. Au lancement de l’entreprise, la production est quasi-exclusivement destinée au groupe italien. Très rapidement, des contrats sont passés avec d’autres fournisseurs, notamment africains. Dans les années 1990, Sinfa s’attaque au marché européen, ce qui lui permet de tripler sa production. Actuellement, celle-ci est de 8 millions d’unités de filtres. La société soutraite aussi des activités de moulage et d’injection plastique pour Siemens VDO, d’emboutissage métaux et soudure, d’assemblage et montage du système de filtration (filtre et coquille), de ceintures de sécurité, de lève-vitres et de tubes de freins.

Amale DAOUD