Tweet
Le gouvernement se réunit cette année avec les walis pour tenter de mettre en place des mécanismes pour amorcer «une gouvernance décentralisée pour une collectivité locale résiliente, innovante et entreprenante ».
La thématique a été consacrée comme «slogan » de la réu- nion bipartite qui se tient depuis hier au palais des Nations à Club des pins, en présence de l'ensemble des représentants des institutions civiles et militaires, en l'absence du 1er ministre, Ahmed Ouyahia. Dans son discours d'ouverture qu'il a fait lire par le secrétaire général de la présidence, le chef de l'Etat a détaillé les étapes qui ont été franchies durant les deux décennies de son règne. Les rappels des réalisations socioéconomiques et sécuritaires ont été au centre de son discours. Bouteflika pointera notamment du doigt « les manœuvres politiciennes » qui se manifestent « à l'approche de rendez-vous cruciaux ». Il recommandera, à cet effet, aux élus locaux de protéger et préserver les acquis de la nation. Il appellera l'ensemble des responsables des collectivités locales « à la vigilance » pour contrer «les aventuriers dont les velléités visent à détruire le pays et à propager la culture de l'oubli (...)». Le discours du président de la République relatera « les réalisations » présentes mais aussi celles à venir parce que, a-t-il dit par la voix de Haba El Okbi, «ce que nous avons fait à ce jour ne représente qu'une étape qui sera suivie par d'autres nombreuses à venir(...), qui nous obligent à relever d'autres défis». Il donnera des instructions fermes aux walis pour « renforcer la décentralisation, améliorer davantage le service public et rapprocher l'administration du citoyen ». Il notera cependant que « cette rencontre n'est pas seulement pour vous donner des instructions mais aussi pour que vous puissiez faire part de vos points de vue parce que je vous considère comme étant une force de propositions ». Il leur recommandera de ne pas se suffire « à créer de l'emploi mais à valoriser les compétences existantes ». Bouteflika estime par ailleurs que « la corruption, le clanisme et les pratiques bureaucratiques illégales sont les maux les plus graves qui rongent notre société ». Il leur recommandera de lutter contre avec des moyens répressifs « et vous avez tout mon soutien ». Il affirme que « ceux qui portent atteinte aux institutions de l'Etat, ils portent atteinte à la Constitution ». L'assistance a, après le discours, suivi un documentaire qui retrace les années de gloire de Bouteflika, sa poigne et sa verve. En clair, ses pouvoirs sur l'ensemble du pays, sur ses responsables civils et militaires. Dans le documentaire, le chef de l'Etat remettra en cause « la paresse des walis, leur absence du terrain et leur refus de la proximité avec les citoyens ». Il avait lancé avec une voix forte que « il est plus facile pour le citoyen de rencontrer les hauts responsables du Kremlin ou de la Maison Blanche que de voir un wali ». Sa voix monte encore pour s'interroger, « ce sont les bras des femmes et des hommes qui créent la richesse, mais où sont les bras ? » Il liera « la décentralisation au développement durable » sur la base « d'un développement local intégré et participatif ».
par Ghania Oukazi
Quotidien-oran
La thématique a été consacrée comme «slogan » de la réu- nion bipartite qui se tient depuis hier au palais des Nations à Club des pins, en présence de l'ensemble des représentants des institutions civiles et militaires, en l'absence du 1er ministre, Ahmed Ouyahia. Dans son discours d'ouverture qu'il a fait lire par le secrétaire général de la présidence, le chef de l'Etat a détaillé les étapes qui ont été franchies durant les deux décennies de son règne. Les rappels des réalisations socioéconomiques et sécuritaires ont été au centre de son discours. Bouteflika pointera notamment du doigt « les manœuvres politiciennes » qui se manifestent « à l'approche de rendez-vous cruciaux ». Il recommandera, à cet effet, aux élus locaux de protéger et préserver les acquis de la nation. Il appellera l'ensemble des responsables des collectivités locales « à la vigilance » pour contrer «les aventuriers dont les velléités visent à détruire le pays et à propager la culture de l'oubli (...)». Le discours du président de la République relatera « les réalisations » présentes mais aussi celles à venir parce que, a-t-il dit par la voix de Haba El Okbi, «ce que nous avons fait à ce jour ne représente qu'une étape qui sera suivie par d'autres nombreuses à venir(...), qui nous obligent à relever d'autres défis». Il donnera des instructions fermes aux walis pour « renforcer la décentralisation, améliorer davantage le service public et rapprocher l'administration du citoyen ». Il notera cependant que « cette rencontre n'est pas seulement pour vous donner des instructions mais aussi pour que vous puissiez faire part de vos points de vue parce que je vous considère comme étant une force de propositions ». Il leur recommandera de ne pas se suffire « à créer de l'emploi mais à valoriser les compétences existantes ». Bouteflika estime par ailleurs que « la corruption, le clanisme et les pratiques bureaucratiques illégales sont les maux les plus graves qui rongent notre société ». Il leur recommandera de lutter contre avec des moyens répressifs « et vous avez tout mon soutien ». Il affirme que « ceux qui portent atteinte aux institutions de l'Etat, ils portent atteinte à la Constitution ». L'assistance a, après le discours, suivi un documentaire qui retrace les années de gloire de Bouteflika, sa poigne et sa verve. En clair, ses pouvoirs sur l'ensemble du pays, sur ses responsables civils et militaires. Dans le documentaire, le chef de l'Etat remettra en cause « la paresse des walis, leur absence du terrain et leur refus de la proximité avec les citoyens ». Il avait lancé avec une voix forte que « il est plus facile pour le citoyen de rencontrer les hauts responsables du Kremlin ou de la Maison Blanche que de voir un wali ». Sa voix monte encore pour s'interroger, « ce sont les bras des femmes et des hommes qui créent la richesse, mais où sont les bras ? » Il liera « la décentralisation au développement durable » sur la base « d'un développement local intégré et participatif ».
par Ghania Oukazi
Quotidien-oran
Commentaire