Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'indépendance de la Mauritanie, l'autre pomme de discorde entre le Maroc et la France

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'indépendance de la Mauritanie, l'autre pomme de discorde entre le Maroc et la France

    article truffé de mensonges. En effet, le Maroc n'a jamais obtenu une indépendance véritable mais une indépendance dans l'interdépendance française.

    D'autre part, en 1956, le royaume chérifien n'était pas affranchit de l'Espagne tel qu'il en est toujours ainsi avec le consentement marocain) et cette grave erreur s'était du reste vérifiée lors de l'invasion des FARces de l'ilot à chèvres espagnol de Persil s'était finalisée par un véritable fiasco des FARces.

    - C’est aujourd’hui que le peuple mauritanien célèbre l’anniversaire de son indépendance de la France coloniale. Une indépendance que le Maroc ne reconnaitra que neuf ans plus tard. Bien avant le 28 novembre 1960, un bras de fer opposera la France coloniale au Maroc fraîchement indépendant. L’ancien colonisateur, ne souhaitant pas voir un Grand Maghreb ressuscité en Afrique du Nord, soutiendra l’indépendance de cette ancienne colonie française.

    Le peuple mauritanien célèbre chaque 28 novembre, l’anniversaire de son indépendance. Une date particulière qu’il partage aussi avec le Maroc et les Marocains. En effet, l’annonce du 28 novembre 1960, faite par le président du premier Conseil de gouvernement mauritanien Moktar Ould Daddah déclarant la Mauritanie comme Etat indépendant n’a pas réjoui tout le monde à l’époque. Au moment où les Mauritaniens célébraient leur indépendance de la France coloniale, les Marocains voyaient le rêve d’un grand Maghreb se dissiper.

    Bien avant son indépendance en 1956, le royaume chérifien n’a cessé de revendiquer ses droits sur les territoires sahariens. Des revendications qui se sont accentuées dès le lendemain de l’indépendance, compte tenu de l’histoire commune entre le royaume et le pays de Chenguit. Mais la France ne souhaitait pas se retirer de l’Afrique du Nord en y laissant un Etat qui s’étend de Tanger jusqu’au fleuve Sénégal. La Mauritanie a en effet constitué l’autre pomme de discorde entre le Maroc, fraîchement indépendant, et la France coloniale.

    Nous sommes le 25 février 1958. Quelques mois seulement après la déclaration du Maroc comme Etat enfin indépendant du protectorat français, feu le roi Mohammed V effectue une visite à M’Hamid El Ghizlane. «Un moment historique et une suite logique de la stratégie visant la libération du royaume du joug du colonialisme pour l’émancipation totale de ses provinces du Sud», comme le souligne Jilali El Adnani, historien et enseignant-chercheur à l’Université Mohammed V de Rabat, dans une déclaration accordée à la MAP en février dernier. «C’est à l’occasion de cette visite que les tribus sahraouies notamment des Teknas, des Rguibats, Ouled Dlim, Laârossiyines et autres étaient venues renouveler leur allégeance et leur attachement à la mère-patrie», enchaîne-t-il.

    [B]La France rentre en jeu pour «défendre ses propres intérêts»

    Mais si cette stratégie a donné ses fruits quelques mois plus tard avec la récupération de Tarfaya le 16 avril 1958, le Maroc aspirait plutôt à revoir ses différentes provinces sahariennes revenir sous sa souveraineté.

    Des provinces dont la Mauritanie voisine, à en croire un reportage du Journal des Actualités françaises, rendu public par l’Institut national audiovisuel (INA) français, quelques années plus tard. «Réalisé en 1960, [le reportage] semble avoir été produit par la société des actualités françaises mais n'a jamais été diffusé en salle. La raison tient probablement à la thèse défendue par le journaliste, qui prend explicitement le parti du Maroc dans l'affaire mauritanienne», indique un éclairage précédant ledit reportage. Celui-ci fait état notamment du déplacement de plusieurs personnalités mauritaniennes au Maroc pour rencontrer le roi Mohammed V.

    «La visite officielle de Sa Majesté Mohammed V dans le sud du pays ne constitue qu’un des aspects les plus récents de la souveraineté marocaine sur la Mauritanie. Ce vaste territoire d’un million de kilomètres carrés est peuplé d’un million d’habitants. Soucieuse de défendre ses propres intérêts, la France s’est empressée au lendemain de l’indépendance de constituer une République islamique de Mauritanie ; détachée de la souveraineté marocaine sous la conduite d’un pseudo-gouvernement», rapporte le journaliste.
    Pour l’INA, le reportage «ne manque pas de mettre en avant la présence de Mauritaniens dans les plus hautes instances de l'État marocain, (…) oppose ces derniers au ‘pseudo gouvernement’ de Moktar Ould Daddah qu'il décrit comme entièrement soumis à la France [et] semble s'inscrire dans la campagne de presse initiée par le royaume pour défendre ses prétentions sur la Mauritanie».

    «Lorsque le Maroc signait les documents de son indépendance avec la France et l’Espagne, en mars et avril 1956, il était normal- du point de vue marocain- de voir ces sept zones accéder en même à l’indépendance pour former le Maroc avec ses frontières historiques et naturelles avant 1912. Mais cela n’arrivera pas. Le Maroc accédera à une indépendance sur plusieurs étapes, ce qui lui causera la perte de certaines de ses terres.»

    Le Maroc et la Mauritanie ne tourneront la page qu’en 1969

    Dans un dossier sur l’indépendance de la Mauritanie, datant de juin 2013, le quotidien Al Massae est lui aussi revenu sur ce fait historique, arguant que malgré l’opposition du roi Hassan II, alors prince héritier, «le roi Mohammed V a soutenu l’idée de l’annexion de la Mauritanie au Maroc». Une position qui s’est basée sur «les rapports historiques et l’allégeance apportée aux sultans alaouites par les chefs de tribus sahariennes». C’est donc depuis cette date que le royaume chérifien choisira de s’opposer à la France s’agissant de ce territoire-.


    Ya..bi


    .

  • #2
    Le Maroc voulait annexer la Mauritanie?

    Commentaire


    • #3
      Mauritanie - Maroc
      En 1969 que se concrétise une véritable entente précisément à la conférence islamique de Rabat à laquelle le roi Hassan II invite le président M. Ould Daddah. Haouari Boumedienne organise à cette occasion une rencontre et un entretien entre les deux chefs d’Etat qui vont sceller en dépit des violentes protestations de l’Istiqlal toujours aussi intransigeant le rapprochement maroco-mauritanien.


      Mauritanie- Algerie
      En 1966, la signature d’un protocole d’accord avait ouvert la voie à cette coopération dans les différents secteurs culturels, sanitaire, postal et aérien : Des stagiaires mauritaniens étaient accueillis en cycle d’études à l’école de police d’Alger, l’ouverture d’une ligne aérienne était mise à l’étude, et du matériel téléphonique gracieusement offert à la RIM. Dès 1970, cette coopération va connaître plus d’ampleur et de régularité avec l’institution d’un comité mixte permanent et la signature de nouveaux accords dans les domaines économique, scientifique, culturel et technique. En 1973, on notait la présence de 150 à 200 étudiants mauritaniens en Algérie, et celle de nombreux coopérants algériens en Mauritanie, notamment dans l’enseignement, l’administration et les services du Plan. L’Algérie finançait également la construction de deux hôpitaux qu’elle dotait de médecins et installait un centre et une mission sanitaires dans la région d’Aleg. Elle avait par ailleurs offert en 1971 à l’armée mauritanienne 300 millions CFA de matériel militaire.

      En matière de commerce, les deux pays signaient en 1972 une convention commerciale et tarifaire par laquelle ils s’engageaient à développer leurs échanges, l’Algérie important du fer et la Mauritanie des tissus et des fruits. Comme corollaire de cette coopération, les liaisons maritimes aériennes et routières entre les deux pays allaient connaître un important essor, toujours sous l’impulsion de l’Algérie : la CNAV ouvrait en décembre 1972 une ligne maritime régulière reliant Alger aux principaux ports de l’Afrique de l’Ouest dont Nouakchott ; deux lignes aériennes étaient inaugurées, Alger-Nouakchott via Bechar et Alger-Nouakchott-Conakry ; enfin sur le plan routier, l’Algérie s’engageait d’une part à former les cadres techniques, gestionnaires, techniciens et moniteurs des transports routiers, et d’autre part à envoyer les experts pour participer à l’élaboration d’une politique mauritanienne des transports.

      En 1972, l’Algérie va apporter un soutien important et décisif à l’indépendance monétaire de la Mauritanie, en l’aidant à fabriquer sa nouvelle monnaie nationale « l’Ouguiya », en la garantissant de l’ouverture d’un compte d’avances en devises de 3 milliards de CFA et en confiant à sa Banque centrale la formation des dirigeants de l’Institut d’Emission mauritanien.

      Dernière modification par MEC213, 29 novembre 2018, 18h23.

      Commentaire


      • #4
        http://www.algerie-dz.com/forums//sh...d.php?t=365400

        Commentaire


        • #5
          L'Espagne chasse les Marocains de l'îlot contesté

          L’Espagne a repris par la force l’îlot de Persil mercredi matin, un rocher de 13,5 hectares occupé depuis une semaine par une douzaine de soldats marocains. L’intervention des forces spéciales, soutenues par l’aviation, n’a fait «ni blessé, ni perte» mais elle aggrave la crise diplomatique entre Madrid et Rabat. Alors que l’Espagne rappelle son ambassadeur, le Maroc en appelle au Conseil de sécurité de l’ONU.
          (…).
          L’îlot de Persil est en effet à l’intérieur des eaux territoriales du royaume marocain, Rabat en revendique donc la souveraineté alors que Madrid a plutôt tendance à considérer que ce bout de terre lui revient, au même titre que les enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla, un peu plus à l’est.

          La crise de Persil a éclaté le 11 juillet dernier, lorsque les autorités marocaines ont installé un «poste de surveillance» sur l’île, c’est à dire planté deux drapeaux et dressé deux tentes pour loger ses soldats. Officiellement, Rabat entendait lutter contre les terroristes et l’émigration clandestine dans le secteur.

          Mais cette «occupation» symbolique est venue dégrader un peu plus les relations entre les deux pays, déjà entachées par les dissensions autour du Sahara occidental ou le partage des zones de pèche. Le jour même, l’Espagne réclamait en vain le départ des militaires marocains et décidait de renforcer sa présence maritime et aérienne dans le détroit de Gibraltar afin de protéger ses possessions territoriales d’Afrique du Nord. Jusqu’à l’intervention de ce mercredi matin qui a permis de déloger les Marocains-.

          RFI

          Commentaire


          • #6
            Je ne savais pas que même la Mauritanie fut dans la ligne de mire du makhzene hyène. Il ne lâche rien !

            Commentaire


            • #7
              " Je ne savais pas que même la Mauritanie fut dans la ligne de mire du makhzene hyène. Il ne lâche rien ! "

              Et pourtant, le Maroc avait agressé tous ses voisins par son délire de psychopathe de reconstruire le Grand Maroc!

              C'est-à-dire à l'instar de son sosie israélien avec son projet cinglé du Grand Israël.

              Commentaire


              • #8
                Le Maroc voulait annexer la Mauritanie?
                le Maroc demandait à ce que la mauritanie soit integrer au Maroc avant même l'independance. historiquement il n'a jamais eu de Mauritanie(qui est un nom ancien du Maroc). la France a créée ce pays artificiellement pour exploiter les mines de Zouerate.

                un nationaliste mauritanien disait que sans les mines de Zouerate la mauritanie n'aurait jamais existé.

                dans les années 60 au Maroc il y avait un ministere de la mauritanie et du sahara avec un mauritanien unioniste comme ministre.

                Commentaire


                • #9
                  Je ne savais pas que même la Mauritanie fut dans la ligne de mire du makhzene hyène. Il ne lâche rien !
                  le maroc est le grand perdant de l'invasion européene de l'Afrique, il ne reconnait pas les lignes tracées par le colon.

                  on ne peut pas demander que le colon s'excuse jour et nuit comme le font certains et reconnaitre les lignes qu'il a laissé.

                  certaines lignes, comme celle de l'algerie avec le Mali et le niger ont été tracées apres un accord entre le ministere de la defense francais et le ministere des colonies francaises. c'est honteux.

                  Commentaire


                  • #10
                    Une autre preuve du menteur feu Hassan II: " Si j’étais Roi au moment de l’indépendance de la Mauritanie, j’aurai été le premier à la reconnaître (comme Etat indépendant, ndlr". Sinon, pourquoi avoir attendu 8 ans afin de reconnaître l'Etat mauritanien?

                    - Le Maroc et la Mauritanie ne tourneront la page qu’en 1969
                    Dans un dossier sur l’indépendance de la Mauritanie, datant de juin 2013, le quotidien Al Massae est lui aussi revenu sur ce fait historique, arguant que malgré l’opposition du roi Hassan II, alors prince héritier, «le roi Mohammed V a soutenu l’idée de l’annexion de la Mauritanie au Maroc». Une position qui s’est basée sur «les rapports historiques et l’allégeance apportée aux sultans alaouites par les chefs de tribus sahariennes». C’est donc depuis cette date que le royaume chérifien choisira de s’opposer à la France s’agissant de ce territoire.

                    Dans son bras de fer avec la France quant à la Mauritanie voisine, le Maroc se mobilisera pour couper l’herbe sous les pieds de son ancien colonisateur. «Une véritable offensive diplomatique tout au long de l'année 1960», est alors lancée, à en croire l’INA. Al Massae fait état, quant à lui, d’un «livre blanc» datant du 4 novembre 1960 et dans lequel le royaume «expose les fondements historiques et juridiques de ses revendications». Même à l’Organisation des nations unies, les Mauritaniens partisans d’une annexion au Maroc iront défendre leur thèse face aux Mauritaniens pro-indépendance.

                    Le poids diplomatique de la France finira par porter ses fruits. Le 28 novembre de la même année, Moktar Ould Daddah déclare l’indépendance de son pays. L’année d’après, Nouakchott est admise à l'ONU. Une reconnaissance internationale que le Maroc refusera jusqu’en 1969, neuf ans après l’indépendance effective d’un territoire ayant fait partie du grand Maghreb du 19e siècle.

                    Al Massae met également en avant une déclaration du roi Hassan II, attestant de son opposition aux revendications initiées par le Parti de l’Istiqlal et soutenues par son père : «[I]Al Massae met également en avant une déclaration du roi Hassan II, attestant de son opposition aux revendications initiées par le Parti de l’Istiqlal et soutenues par son père : «Si j’étais Roi au moment de l’indépendance de la Mauritanie, j’aurai été le premier à la reconnaître (comme Etat indépendant, ndlr)». C’est d’ailleurs lui-même qui accueillera, le 22 septembre 1969, le président mauritanien Moktar Ould Daddah à Rabat, marquant ainsi la fin d’un chapitre controversé de l’histoire commune entre le Maroc et son voisin du Sud.

                    C’est d’ailleurs lui-même qui accueillera, le 22 septembre 1969, le président mauritanien Moktar Ould Daddah à Rabat, marquant ainsi la fin d’un chapitre controversé de l’histoire commune entre le Maroc et son voisin du Sud-.

                    Ya...bi

                    Commentaire


                    • #11
                      le maroc est le grand perdant de l'invasion européene de l'Afrique, il ne reconnait pas les lignes tracées par le colon.

                      on ne peut pas demander que le colon s'excuse jour et nuit comme le font certains et reconnaitre les lignes qu'il a laissé.

                      certaines lignes, comme celle de l'algerie avec le Mali et le niger ont été tracées apres un accord entre le ministere de la defense francais et le ministere des colonies francaises. c'est honteux.
                      Je comprends un peu mieux l'aigreur du makhzene.

                      Commentaire


                      • #12
                        " le Maroc demandait à ce que la mauritanie soit integrer au Maroc avant même l'independance. historiquement il n'a jamais eu de Mauritanie(qui est un nom ancien du Maroc). la France a créée ce pays artificiellement pour exploiter les mines de Zouerate."

                        C'est l'inverse! Le Maroc est de propriété mauritanienne. Pour preuve, c'est les Mauritaniens qui avaient bâti Marrakech.

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est l'inverse! Le Maroc est de propriété mauritanienne. Pour preuve, c'est les Mauritaniens qui avaient bâti Marrakech.
                          donc Abdellah ibn Yassin est Mauritanien ils sont gentils ces mauritaniens ils ont bati Marrakech au Maroc mais n'ont rien bati chez eux.

                          ragot je sais que tu trolles donc ce petit débat s'arrêtera là

                          Commentaire


                          • #14
                            Grand Maroc= Grand Israel ???

                            Le Maroc et la Mauritanie ne tourneront la page qu’en 1969
                            .
                            Le comble
                            Reconnaissance de la souveraineté mauritanienne par le Maroc :
                            Neuf ( 9 ) ans après son indépendance en 1960 ???
                            La suite connu : le rêve des alaouites : le Grand Maroc , soit disant historique ??

                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              En 1972, l’Algérie va apporter un soutien important et décisif à l’indépendance monétaire de la Mauritanie, en l’aidant à fabriquer sa nouvelle monnaie nationale « l’Ouguiya », en la garantissant de l’ouverture d’un compte d’avances en devises de 3 milliards de CFA et en confiant à sa Banque centrale la formation des dirigeants de l’Institut d’Emission mauritanien.
                              Ah bon !!!!

                              L'Algerie n'a commencé à produire ses pièces qu'a partir de 1988 ou 89 avant elles etaient fabriquées en France comment pouvait-elle aider la Mauritanie à fabriquer sa propre monnaie !!!!

                              Faut arrêtez de déconner les mecs on peut fermer les yeux sur certains mensonges mais là faut pas abuser !

                              Jusqu'en 1989 la monnaie algérienne était gérée par Mama França !!!
                              Dernière modification par LockDown, 29 novembre 2018, 20h13.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X