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Ouyahia prépare les Algériens à affronter une année 2019 «délicate»

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  • Ouyahia prépare les Algériens à affronter une année 2019 «délicate»

    Ouyahia prépare les Algériens à affronter une année 2019 «délicate»

    AP - novembre 29, 2018 - 7:28

    hmed Ouyahia devant les walis est pour le moins pessimiste. Le Premier ministre n’y est pas allé par quatre chemins et n’a pas usé d’euphémismes pour prédire ce que sera l’année 2019 : une année délicate, à en croire le chef de l’Exécutif.



    Parallèlement à ce qui s’apparente à une alerte en cette fin d’année emplie de doute et faite d’incertitudes, Ahmed Ouyahia emboîte le pas au président Bouteflika et appelle les citoyens à se méfier de la rumeur. Le Premier ministre fait vraisemblablement allusion au phénomène qui a envahi les réseaux sociaux et dont les acteurs sont une poignée d’agitateurs qui tentent de saper le moral des Algériens en décrivant une situation apocalyptique et en achevant de briser la confiance déjà entamée entre les citoyens et les responsables. Ouyahia appelle à contrecarrer la désinformation en communiquant à outrance.

    L’intervention du chef de l’Exécutif, si elle reflète une réalité incontournable, ne pèche pas moins par son caractère alarmiste. Ouyahia est connu pour son discours «sans fioritures» – comme il aime à le répéter –, mais sa description catastrophiste de l’avenir immédiat n’est pas de nature à susciter une prise de conscience générale après des décennies d’assistanat et de gabegie à laquelle les Algériens ont été habitués, grâce à des recettes pétrolières aussi généreuses qu’éphémères. Les mises en garde du Premier ministre ne feront qu’aggraver le sentiment d’injustice que de nombreux citoyens dénoncent en estimant que le fardeau de la crise économique et financière n’a pas été équitablement partagé.

    En filigrane, Ahmed Ouyahia insinue que l’Etat providence est en voie de disparition et que le citoyen devra apprendre à se débrouiller seul à travers l’initiative et l’effort. Mais le citoyen est-il préparé à une rupture brutale et brusque du cordon ombilical qui le rattache à la matrice de l’administration qui le nourrit, le forme et le loge sans aucune obligation de résultat en retour ? Rien n’est moins sûr.

    C’est pour cela, d’ailleurs, qu’Ouyahia lie les temps difficiles que l’Algérie s’apprête à vivre à partir de l’année prochaine, sur fond de fonte des réserves de change, et la subversion à travers les réseaux sociaux qui risque, si elle n’est pas neutralisée, d’être l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres.

    En somme, le discours d’Ouyahia se résume en une phrase : il y a péril en la demeure.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Barkaw mergad, votre candidat vous dit de communiquer à outrance, alors faites votre job, sans le zéle de l'apprenti Poutine, au risque de faire dans l'outrancier...

    Ou bien personne n'est capable de faire sa campagne... pour quelqu'un qui parle au nom des algériens, ça fait con quand même...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Le Premier ministre fait vraisemblablement allusion au phénomène qui a envahi les réseaux sociaux et dont les acteurs sont une poignée d’agitateurs qui tentent de saper le moral des Algériens en décrivant une situation apocalyptique
      Pourquoi la situation des algériens est idyllique?

      C’est pour cela, d’ailleurs, qu’Ouyahia lie les temps difficiles que l’Algérie s’apprête à vivre à partir de l’année prochaine, sur fond de fonte des réserves de change, et la subversion à travers les réseaux sociaux qui risque, si elle n’est pas neutralisée, d’être l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres.
      Ah oui, la description que font les réseaux sociaux est justes,mais il faut les neutralisé en les empêchant d'informer le peuple sur la réalité de la situation de peur qu'il se soulève contre cette mafia?bande de voleurs.

      La fonte des réserves de change ne date pas de 2018,qu'a fait le grabataire que tu soutiens pour diversifié l’économie et sortir le pays de la crise depuis 2014.

      Pauvre Algérie.

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      • #4
        Il est bien connu que le meilleur remède contre la fièvre est de casser le thermomètre ..
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Il est plus simple d'ecouter son intervention que de nous abreuver de "il insinue , il pense , il dit en filigrane ", cela releve plus de la caricature que d'analyse politique.
          Ce discours est plus technique que politique , il donne les directives concernant la prise en main par les walis des projets de moins de 10 milliards et le suivit de la gestion des projets deja terminés, sur cela on attend un papier de nos journaleux pour voir plus clair
          Dernière modification par danube, 30 novembre 2018, 13h41.

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          • #6
            Pour les administrateurs, rien de plus difficile que de passer d'un état providence à un pays normal ou chacun compte d'abord et avant tout sur son propre travail. Les sociétés d'assistés n'acceptent pas facilement de renoncer à des pseudo droits, de baisser leur niveau de vie, de cesser de vivre au dessus de leurs moyens. Celles qui n'ont pas goûté à ce cadeau empoisonné sont plus saines, plus travailleuses, et ont donc un avenir plus prometteur, que celles des assisstés qui végètent en attendant que l'état leur trouve du travail, de quoi se loger, se vêtir et se nourrir.

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            • #7
              Si on nous parachute une president comme dhab ça peut être délicat

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