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C'est-à-dire commercer en dépit de la colonisation marocaine du Sahara Occidental. Imposer des visas aux deux peuples respectifs afin de remplacer la fermeture des frontières terrestres.
A vous!
- La situation mi-figue, mi-raisin des relations Maroc-Afrique du Sud
Une année après la rencontre entre le roi Mohammed VI et l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, les relations entre les deux pays restent sur un dichotomie entre politique, toujours au point mort, et économie, plus favorable.
Le 29 novembre 2017, Abidjan accueillait une rencontre jusque là inédite. En marge du sommet Union africaine-Union européenne, organisée dans la capitale ivoirienne, le roi Mohammed VI rencontrait Jacob Zuma, alors président de l’Afrique du sud.
Une année après ces entretiens entre les deux chefs d’Etats, le bilan s’annonce plutôt favorable pour le royaume, au moins sur le volet économique. En revanche, côté politique beaucoup de chemin reste à parcourir en vue «de travailler ensemble, main dans la main, pour se projeter dans un avenir prometteur», tel qu’annoncé au terme de l’entrevue d’Abidjan.
Ainsi, la concrétisation de la promesse de relever la présentation diplomatique par la désignation d’ambassadeurs de haut niveau à Pretoria et Rabat, butte sur l’opposition au sein du gouvernement Ramaphosa. Preuve en est le prétexte soulevé récemment par l’exécutif sud-africain, exigeant du royaume de répondre d’abord à une vieille requête de l’Afrique du sud datant de 2004 afin de parvenir à une normalisation des relations.
L’économie pour rebondir politiquement ?
Si la politique se trouve otage d’une mentalité digne de la Guerre froide, l’économie parvient à tirer son épingle du jeu. En une année, les échanges entre les opérateurs des deux pays se sont sensiblement intensifiés.
Ainsi, une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, conduite par son président Salaheddine Mezouar, a pris part au Forum africain d’investissement, organisé du 7 au 9 novembre à Johannesburg par la Banque Africaine de Développement. Une participation qui a facilité une rencontre entre la CGEM et la Chambre sud-africaine du commerce et de l’industrie (SACCI), forte de 20.000 entreprises adhérentes.
La réunion entre les deux parties donne des raisons d’espoir «pour se projeter dans un avenir prometteur», selon les termes du communiqué du cabinet royal du 29 novembre 2017.
«Nous allons poursuivre les discussions sur les moyens d’encourager les entreprises marocaines à explorer le marché sud-africain et les compagnies sud-africaines de partir à la recherche d’opportunités au Maroc», a déclaré Mtho Xulu, le président de la SACCI dans une interview accordée, fin novembre, à la MAP. Et d’ajouter avec assurance que le «partenariat s’impose entre ces deux grandes puissances économiques africaines».
L’établissement des relations commerciales entre le Maroc et l’Afrique du sud remonte au gouvernement d’El Youssoufi. En mai 1998 au Cap s’est tenue la première session de la commission mixte maroco-sud-africaine, co-présidée par Aicha Belarbi, secrétaire d’Etat à la Coopération, et Aziz Pahad, vice-ministre sud-africain des Affaires Etrangères. Un élan vite avorté en raison des aléas de la politique, notamment en 2004 après la reconnaissance de la «RASD» par Pretoria-.
Ya...bi
A vous!
- La situation mi-figue, mi-raisin des relations Maroc-Afrique du Sud
Une année après la rencontre entre le roi Mohammed VI et l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, les relations entre les deux pays restent sur un dichotomie entre politique, toujours au point mort, et économie, plus favorable.
Le 29 novembre 2017, Abidjan accueillait une rencontre jusque là inédite. En marge du sommet Union africaine-Union européenne, organisée dans la capitale ivoirienne, le roi Mohammed VI rencontrait Jacob Zuma, alors président de l’Afrique du sud.
Une année après ces entretiens entre les deux chefs d’Etats, le bilan s’annonce plutôt favorable pour le royaume, au moins sur le volet économique. En revanche, côté politique beaucoup de chemin reste à parcourir en vue «de travailler ensemble, main dans la main, pour se projeter dans un avenir prometteur», tel qu’annoncé au terme de l’entrevue d’Abidjan.
Ainsi, la concrétisation de la promesse de relever la présentation diplomatique par la désignation d’ambassadeurs de haut niveau à Pretoria et Rabat, butte sur l’opposition au sein du gouvernement Ramaphosa. Preuve en est le prétexte soulevé récemment par l’exécutif sud-africain, exigeant du royaume de répondre d’abord à une vieille requête de l’Afrique du sud datant de 2004 afin de parvenir à une normalisation des relations.
L’économie pour rebondir politiquement ?
Si la politique se trouve otage d’une mentalité digne de la Guerre froide, l’économie parvient à tirer son épingle du jeu. En une année, les échanges entre les opérateurs des deux pays se sont sensiblement intensifiés.
Ainsi, une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, conduite par son président Salaheddine Mezouar, a pris part au Forum africain d’investissement, organisé du 7 au 9 novembre à Johannesburg par la Banque Africaine de Développement. Une participation qui a facilité une rencontre entre la CGEM et la Chambre sud-africaine du commerce et de l’industrie (SACCI), forte de 20.000 entreprises adhérentes.
La réunion entre les deux parties donne des raisons d’espoir «pour se projeter dans un avenir prometteur», selon les termes du communiqué du cabinet royal du 29 novembre 2017.
«Nous allons poursuivre les discussions sur les moyens d’encourager les entreprises marocaines à explorer le marché sud-africain et les compagnies sud-africaines de partir à la recherche d’opportunités au Maroc», a déclaré Mtho Xulu, le président de la SACCI dans une interview accordée, fin novembre, à la MAP. Et d’ajouter avec assurance que le «partenariat s’impose entre ces deux grandes puissances économiques africaines».
L’établissement des relations commerciales entre le Maroc et l’Afrique du sud remonte au gouvernement d’El Youssoufi. En mai 1998 au Cap s’est tenue la première session de la commission mixte maroco-sud-africaine, co-présidée par Aicha Belarbi, secrétaire d’Etat à la Coopération, et Aziz Pahad, vice-ministre sud-africain des Affaires Etrangères. Un élan vite avorté en raison des aléas de la politique, notamment en 2004 après la reconnaissance de la «RASD» par Pretoria-.
Ya...bi