Quand l’harmattan maraude entre les dunes
L’aube renaît dans l’âtre du désert
Des gerbes sablées caressent la lune
Offrant le bruit en guise de concert
Entre deux djebels tournoie la poussière
Un silence s’accroche aux doigts des regs
Le matin s’immole sur sa civière
Et s’éloignent déjà les touaregs
Au sol un mirage fatigué baigne
Les oasis oubliées de sa torpeur
J’entends le cri de l’horizon qui saigne
Le long des fossés d’ombre et de malheur
Des bouts de ciel rapiècent leur tenture
Roussie par la soumission à ce néant
La braise ressuscite la morsure
Seul le soleil debout semble vivant
Pendant que l’élixir des inconsciences
Distille l’heure clouée sous les grains
Les cœurs entretiennent leur apparence
Un cactus éclot dans le jour sans tain
© Sedna
L’aube renaît dans l’âtre du désert
Des gerbes sablées caressent la lune
Offrant le bruit en guise de concert
Entre deux djebels tournoie la poussière
Un silence s’accroche aux doigts des regs
Le matin s’immole sur sa civière
Et s’éloignent déjà les touaregs
Au sol un mirage fatigué baigne
Les oasis oubliées de sa torpeur
J’entends le cri de l’horizon qui saigne
Le long des fossés d’ombre et de malheur
Des bouts de ciel rapiècent leur tenture
Roussie par la soumission à ce néant
La braise ressuscite la morsure
Seul le soleil debout semble vivant
Pendant que l’élixir des inconsciences
Distille l’heure clouée sous les grains
Les cœurs entretiennent leur apparence
Un cactus éclot dans le jour sans tain
© Sedna