Dans les couloirs de nuit je déambule
Quand la nostalgie se vêt d’un carcan
Je reste debout tel un somnambule
Qui lit sans cesse le même roman
Sur le trottoir de l’ombre le silence
Picore sans faim les pleins et déliés
Même si l’aube veut taire l’absence
Les draps du passé ne sont pas repliés
Les fenêtres claquent dans la mémoire
De sa main décharnée le temps écrit
Les complaintes où se loge l’histoire
Pour se souvenir que rien ne finit
Et toutes ces voix et tous ces visages
S’agrippent à l’écorce des matins
Leurs histoires posées sur les nuages
S’égouttent sur le jour tel un crachin
Mes pensées errent dans le cimetière
En voulant retenir l’inachevé
Pourtant le vent connaît une clairière
Où déjà des rameaux de vie sont nés
par un anonyme
Quand la nostalgie se vêt d’un carcan
Je reste debout tel un somnambule
Qui lit sans cesse le même roman
Sur le trottoir de l’ombre le silence
Picore sans faim les pleins et déliés
Même si l’aube veut taire l’absence
Les draps du passé ne sont pas repliés
Les fenêtres claquent dans la mémoire
De sa main décharnée le temps écrit
Les complaintes où se loge l’histoire
Pour se souvenir que rien ne finit
Et toutes ces voix et tous ces visages
S’agrippent à l’écorce des matins
Leurs histoires posées sur les nuages
S’égouttent sur le jour tel un crachin
Mes pensées errent dans le cimetière
En voulant retenir l’inachevé
Pourtant le vent connaît une clairière
Où déjà des rameaux de vie sont nés
par un anonyme