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l'Iran propose d’aider l'Algerie à sortir de la dépendance au pétrole

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  • l'Iran propose d’aider l'Algerie à sortir de la dépendance au pétrole

    Ben Salmane en Algérie,Téhéran propose d’aider Alger à sortir de la dépendance au pétrole

    L’Iran veut aider l’Algérie à sortir son économie de sa dépendance accrue aux hydrocarbures en lui transférant son expérience en la matière, a déclaré le 2 décembre, le jour de l’arrivée du prince Mohammed ben Salmane en Algérie, l’ambassadeur iranien à Alger.

    Le 2 décembre, le jour de l'arrivée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud en Algérie dans le cadre d'une visite officielle, que le gouvernement algérien a tenu à circonscrire dans un cadre de coopération économique, Reza Amiri, l'ambassadeur d'Iran à Alger, a annoncé dans un entretien avec le site d'information Tout sur l'Algérie (TSA) que son pays était prêt à aider cet État nord-africain à résoudre le plus épineux problème de son économie, à savoir sa diversification hors hydrocarbures. Depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, l'économie du pays continue à être tributaire à 98% des exportations de pétrole et de gaz.

    «Nous constatons en Algérie une dynamique positive en ce sens où sont prises des décisions politiques visant à diversifier les exportations et à diminuer le taux de dépendance aux hydrocarbures», a déclaré le diplomate. «L'Iran est disposé à transférer à l'Algérie son expérience importante dans ce domaine de la diversification de l'économie et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures», a-t-il encore affirmé.

    Tout en rappelant que son pays avait réussi la prouesse de transformer son économie qui était dépendante des hydrocarbures à 95% au lendemain de la révolution islamique en 1979, en une économie où le pétrole et le gaz assurent actuellement uniquement 30% des revenus de l'Iran, l'ambassadeur a souligné que «nous avons enduré de nombreuses crises et problèmes pour parvenir à ce résultat». «Nous avons dû pour cela compter sur le développement de l'industrie, de l'agriculture, de la pétrochimie et sur la limitation des importations qui n'étaient pas nécessaires».

    Identifiant le potentiel d'une coopération économique intense entre les deux États, le responsable iranien a souligné que «l'Algérie a une situation géographique et stratégique importante en Afrique du Nord». «C'est la porte du continent africain et sa proximité avec l'Europe et d'autres pays accroissent son importance commerciale et économique», a-t-il encore expliqué.


    Dans cette optique, évoquant à titre d'exemple un possible partenariat industriel entre l'Algérie et l'Iran, M. Amiri a dévoilé que «de nombreuses grandes entreprises iraniennes qui ont de grandes capacités de production ont annoncé leur disposition à investir sur le marché algérien». «L'Algérie a besoin de beaucoup de matières premières produites actuellement en Iran, tout comme les services techniques et d'ingénierie diverse qui sont également éligibles à l'exportation vers le marché algérien», a-t-il encore ajouté en précisant que «le côté iranien est, de son côté, en train d'identifier les marchandises produites localement en Algérie pour les importer en Iran».

    En conclusion, tout en rappelant que l'Algérie et l'Iran avaient des relations politiques historiques fraternelles, Reza Amiri a souligné qu'«il y a une volonté forte chez les dirigeants des deux pays à resserrer et renforcer encore plus les relations bilatérales dans tous les domaines».
    Pour rappel, à trois jours de l'arrivée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud en Algérie dans le cadre d'une visite officielle, l'Iran a dépêché le mercredi 28 novembre Abbas Araghchi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, à Alger pour discuter des relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les développer davantage, a annoncé l'Agence de presse de la République islamique (IRNA), en affirmant que ces entretiens étaient habituels entre les deux États. Cependant, n'étant pas annoncée par l'Algérie Presse Service (APS), la visite du diplomate iranien a suscité des interrogations quant à son enjeu.

    Étant donné que la visite de M. Araghchi n'a pas été commentée par les autorités algériennes, contacté par le journal à capitaux saoudiens Asharq al-Awsat, une source proche du gouvernement algérien a déclaré que cette visite avait eu lieu «à la demande du gouvernement iranien qui considère l'Algérie comme un allié stratégique».
    sputnik
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    L’Iran veut aider l’Algérie à sortir son économie de sa dépendance accrue aux hydrocarbures
    mdrrrr

    Personne peut aider l'Algérie à sortir de cette dépendance.
    Pas avec le régime qu'elle a, en tous les cas.

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    • #3
      Bachi, je ne suis pas d'accord avec toi.

      On peut faire tout évoluer, même les dinosaures surtout qu'ils sont amenés à disparaître.

      Les iraniens sont devenus malgré eux les rois de l'embargo et de la débrouille.

      Par la force des choses, ils ont été obligés de fabriquer par eux même beaucoup de choses.

      Même leurs opposants le reconnaissent.

      Après, il ne faut pas être dupes concernant le timing : leur interventions vient titiller le dépeceur de journaliste.
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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      • #4
        Les Iraniens sont fichtrement plus avancés que les Algériens quasiment dans tous les domaines.
        Mais pas de là à aider l'Algérie de sortir de sa dépendance aux hydrocarbures avec un régime aussi nul que celui qu'elle a à sa tête, un régime qui n'a su durant plus de 50 ans que vivoter des revenus du pétrole.
        Dernière modification par Bachi, 04 décembre 2018, 19h31.

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        • #5
          L’Iran veut aider l’Algérie à sortir son économie de sa dépendance accrue aux hydrocarbures
          Attendons d'abord de voir l'Iran sortir lui même de cette dépendance du pétrole, ensuite on en reparlera ...

          Pour le moment ce pays ne fait qu'exporter une idéologie des plus arriérée ... sans cesse réactualisée depuis l'assassinat du Calife chiite Ali et de sa descendance ...

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          • #6
            Tu es très pessimiste mon ami.
            Après, ta position est plus réaliste que la mienne.
            Je me fais vieux.
            Et je m'imagine toujours que l'algérien est un rebelle.
            Il se rebelle plus aujourd'hui pour remplir fièrement sa panse de semoule importée.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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            • #7
              Et je m'imagine toujours que l'algérien est un rebelle.
              c'est selon moi là oû réside le problème.
              Cet état d'esprit d'agité, d'indiscipliné fait le malheur des Algériens.
              Le changement positif se fait dans l'organisation.
              Or, y a-t-il une seule organisation majeure en Algérie qui puisse vraiment imposer quoi que ce soit ?
              Y a l'armée et elle a toujours su s'imposer mais l'armée des généraux algériens, c'est une armée de vieux véreux.

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              • #8
                Bonsoir Infinite1

                J'ai eu l'occasion de cotoyer 5 iraniens dans ma vie. Etudiant(e)s et ou opposants...
                Il ne faut pas les confondre avec les saoudiens notamment.
                Même ceux venant de milieux modestes et même anti mollah adorent leur pays. Leurs études sont parfois payées par leur pays et ils y retournent souvent à la fin. Contrairement à certains...
                Les filles ne sont pas soumises à la surveillance plus que les garçons mais de la même manière.
                Ils sont plus tolérants en matière de religion. Alors que mes amis sunnites me reprochaient le fait même de les cotoyer. Comme s'ils étaient pestiférés et allaient me contaminer.
                Même les antis mollah les préféraient largement au shah et sa SAVAK, police politique formée par la CIA.
                Leur culture ouverte leur permet de moins se faire manipuler par bhl and co
                Les femmes et les hommes bénéficient d’un statut égalitaire scolaire ou professionnel. Beaucoup de femmes à des postes de responsabilités.
                Si un homme s'attaque à une femme, il est sévèrement puni.
                Le respect est le même homme ou femme.
                Pas de visions arriérés où la femme est toujours et en avance coupable.
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                • #9
                  Je parle bien de comportement culturel et social. Pas de religion.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                  • #10
                    Chif, merci pour la remarque; mais moi je parle de l'Iran en tant que régime, pas d'individus ! ...

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                    • #11
                      L'Iran c'est une civilisation qui a plus de 2500 ans d'histoire avec une histoire glorieuse, ce n'est pas pour rien que les grands savants sunnites sont Perses.

                      Pas comparable avec l'Algérie qui a une identité fragile et qui n'a jamais su se faire une place dans l'histoire.

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