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Concurrence oblige, les banques n'ont jusqu'à présent que fort peu répercuté aux emprunteurs la hausse des taux d'intérêt. Les meilleurs dossiers obtiennent encore aujourd'hui, sur quinze ans, 3,80 % hors assurance, selon le courtier Meilleurtaux.com. « Mais les banques sont plus sélectives sur les conditions qu'elles accordent. À dossier équivalent, il est devenu plus difficile à un emprunteur de négocier un bon taux », explique Christophe *Crémer, PDG de Meilleurtaux.
Les mieux placés pour y parvenir sont les Français qui ont ce profil « évolutif » tant apprécié des banques. C'est-à-dire des emprunteurs encore jeunes, promis à de belles carrières, avec leur cortège de hausses de salaires. « Les informaticiens, par exemple, ont la cote », souligne Christophe *Crémer. Bien placés aussi, les ménages dotés de revenus élevés. « Mais pour les banques, la pérennité des revenus est essentielle. C'est la raison pour laquelle elles apprécient aussi les emprunteurs fonctionnaires par exemple », remarque Geoffroy Bragadir, président du directoire d'Empruntis.com.
Les banques se font plus prudentes aussi sur le montant des prêts. « Elles hésitent davantage à financer jusqu'à 110 % du prix du logement, pour couvrir aussi les frais de notaire », ajoute Geoffroy Bragadir. En revanche, il leur est difficile d'être plus sélectives sur le taux d'endettement, tant la concurrence est rude. « Elles acceptent même d'aller au-delà du taux de 33 % couramment admis », observe Christophe Crémer.
source : le Figaro
Les mieux placés pour y parvenir sont les Français qui ont ce profil « évolutif » tant apprécié des banques. C'est-à-dire des emprunteurs encore jeunes, promis à de belles carrières, avec leur cortège de hausses de salaires. « Les informaticiens, par exemple, ont la cote », souligne Christophe *Crémer. Bien placés aussi, les ménages dotés de revenus élevés. « Mais pour les banques, la pérennité des revenus est essentielle. C'est la raison pour laquelle elles apprécient aussi les emprunteurs fonctionnaires par exemple », remarque Geoffroy Bragadir, président du directoire d'Empruntis.com.
Les banques se font plus prudentes aussi sur le montant des prêts. « Elles hésitent davantage à financer jusqu'à 110 % du prix du logement, pour couvrir aussi les frais de notaire », ajoute Geoffroy Bragadir. En revanche, il leur est difficile d'être plus sélectives sur le taux d'endettement, tant la concurrence est rude. « Elles acceptent même d'aller au-delà du taux de 33 % couramment admis », observe Christophe Crémer.
source : le Figaro