Daho Ould Kablia, ministre délégué aux Collectivités locales, a affirmé que par ses attentats contre les étrangers, le GSPC marque son allégeance à l’organisation de Ben Laden.
La Direction générale de la Sûreté nationale a organisé, hier à l’École de police de Châteauneuf, une cérémonie de commémoration de la Journée mondiale de la femme. L’occasion a été saisie par les représentants de la presse nationale pour interpeller le DGSN, Ali Tounsi, sur la situation sécuritaire prévalant dans le pays et particulièrement dans la capitale.
À ce propos, M. Ali Tounsi a indiqué que ses services ont procédé au renforcement du dispositif sécuritaire, afin de parer à d’éventuels nouveaux attentats à Alger. Il a ajouté que la capitale sera “totalement sécurisée d’ici la fin de l’année en cours”, c'est-à-dire dans l’intervalle des neuf mois à venir. Cela donne, a priori, la mesure de l’ampleur de la tâche dévolue aux services de sécurité (tous corps confondus), au moment où les groupes islamistes armés, à leur tête le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), multiplient leurs actions terroristes. Corroborant l’information fournie par le directeur général de la Sûreté nationale, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a ajouté que le nouveau dispositif de sécurité en question introduit des techniques récentes de prévention contre les attaques à l’explosif. “Tout cela demeure toutefois insuffisant tant que les citoyens ne donnent pas l’alerte”, a regretté le membre du gouvernement. À l’évocation de l’attentat qui a coûté la vie, il y a quelques jours à Aïn Defla, à cinq gendarmes et un Russe, M. Daho Ould Kablia a estimé qu’effectivement les autorités nationales, en première ligne le gouvernement, “doivent réagir à ces attentats et à y faire face, et non pas fermer les canaux de la communication”.
D’autant que les citoyens sont informés d’une manière ou d’une autre de toutes les actions terroristes perpétrées sur le territoire de souveraineté nationale, ne serait-ce qu’en lisant la presse privée et les chaînes de télévision étrangères.
De son avis, les groupes armés, plus particulièrement le GSPC, ciblent les étrangers dans une velléité “de se mettre en diapason avec les pratiques de Al-Qaïda qui se spécialise dans les attentats contre les Occidentaux”.
À ce titre, “ils entendent marquer leur allégeance” à l’organisation de Oussama Ben Laden et “signaler la relance de leurs activités en Algérie”.
Au-delà du terrorisme, qui reprend du poil de la bête, la capitale souffre aussi de la grande délinquance. L’effectif actuel de la police ne suffit pas à faire face à la situation.
D’ailleurs, lors de la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion d’inspectrices de police en janvier dernier, le directeur général de la Sûreté nationale a reconnu que la proportion en Algérie de 1 policier pour 430 habitants est largement en deçà des normes moyennes en cours dans les pays proches comme la Tunisie ou l’Espagne.
Selon lui, une directive a été émise du ministère de l’Intérieur afin de travailler sur un programme qui établira le bon nombre d’agents de l’ordre public pour un nombre déterminé d’habitants. Cette étude sera prête, selon le DGSN, dans trois années. Sans s’écarter de l’objet de la cérémonie d’hier, mettre la femme à l’honneur, M. Tounsi a révélé que l’Algérie compte le plus grand nombre de policières dans le monde arabe, avec une escarcelle de 5 000 membres, soit 4,16% des effectifs policiers.
Dans le nombre, figurent 120 cadres dans des échelons de responsabilité et une commissaire divisionnaire, Mme Naïma Mazouni en l’occurrence.
L’Algérienne a intégré les rangs de la police en 1973 avec le recrutement de la première promotion d’inspectrices.
Par Liberté
La Direction générale de la Sûreté nationale a organisé, hier à l’École de police de Châteauneuf, une cérémonie de commémoration de la Journée mondiale de la femme. L’occasion a été saisie par les représentants de la presse nationale pour interpeller le DGSN, Ali Tounsi, sur la situation sécuritaire prévalant dans le pays et particulièrement dans la capitale.
À ce propos, M. Ali Tounsi a indiqué que ses services ont procédé au renforcement du dispositif sécuritaire, afin de parer à d’éventuels nouveaux attentats à Alger. Il a ajouté que la capitale sera “totalement sécurisée d’ici la fin de l’année en cours”, c'est-à-dire dans l’intervalle des neuf mois à venir. Cela donne, a priori, la mesure de l’ampleur de la tâche dévolue aux services de sécurité (tous corps confondus), au moment où les groupes islamistes armés, à leur tête le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), multiplient leurs actions terroristes. Corroborant l’information fournie par le directeur général de la Sûreté nationale, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a ajouté que le nouveau dispositif de sécurité en question introduit des techniques récentes de prévention contre les attaques à l’explosif. “Tout cela demeure toutefois insuffisant tant que les citoyens ne donnent pas l’alerte”, a regretté le membre du gouvernement. À l’évocation de l’attentat qui a coûté la vie, il y a quelques jours à Aïn Defla, à cinq gendarmes et un Russe, M. Daho Ould Kablia a estimé qu’effectivement les autorités nationales, en première ligne le gouvernement, “doivent réagir à ces attentats et à y faire face, et non pas fermer les canaux de la communication”.
D’autant que les citoyens sont informés d’une manière ou d’une autre de toutes les actions terroristes perpétrées sur le territoire de souveraineté nationale, ne serait-ce qu’en lisant la presse privée et les chaînes de télévision étrangères.
De son avis, les groupes armés, plus particulièrement le GSPC, ciblent les étrangers dans une velléité “de se mettre en diapason avec les pratiques de Al-Qaïda qui se spécialise dans les attentats contre les Occidentaux”.
À ce titre, “ils entendent marquer leur allégeance” à l’organisation de Oussama Ben Laden et “signaler la relance de leurs activités en Algérie”.
Au-delà du terrorisme, qui reprend du poil de la bête, la capitale souffre aussi de la grande délinquance. L’effectif actuel de la police ne suffit pas à faire face à la situation.
D’ailleurs, lors de la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion d’inspectrices de police en janvier dernier, le directeur général de la Sûreté nationale a reconnu que la proportion en Algérie de 1 policier pour 430 habitants est largement en deçà des normes moyennes en cours dans les pays proches comme la Tunisie ou l’Espagne.
Selon lui, une directive a été émise du ministère de l’Intérieur afin de travailler sur un programme qui établira le bon nombre d’agents de l’ordre public pour un nombre déterminé d’habitants. Cette étude sera prête, selon le DGSN, dans trois années. Sans s’écarter de l’objet de la cérémonie d’hier, mettre la femme à l’honneur, M. Tounsi a révélé que l’Algérie compte le plus grand nombre de policières dans le monde arabe, avec une escarcelle de 5 000 membres, soit 4,16% des effectifs policiers.
Dans le nombre, figurent 120 cadres dans des échelons de responsabilité et une commissaire divisionnaire, Mme Naïma Mazouni en l’occurrence.
L’Algérienne a intégré les rangs de la police en 1973 avec le recrutement de la première promotion d’inspectrices.
Par Liberté
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