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La chine frappe dans l'espace orbital

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  • La chine frappe dans l'espace orbital

    Le 11 janvier 2007, la Chine avait procédé au tir d'un missile balistique afin de tester ses capacités en termes d'armes anti-satellites et devenir, après les États-Unis et la Russie, le troisième pays capable de mener des attaques dans l'espace.

    En effet, Pékin a voulu donc, faire cet exercice en ciblant un satellite de météorologie en panne, un engin dont elle ne se sert plus, depuis au moins deux années. Le tir avait pour objectif la pulvérisation complète de la petite machine satellitaire située dans l'orbite basse (LEO*) à quelque 865 km d'altitude. Le missile dont les caractéristiques demeurent inconnues et dont on n'avait pas précisé s'il fut lâché depuis le sol ou largué et mis à feu à partir d'un avion, était, en toute vraisemblance, porteur d'une charge cinétique pouvant détruire une cible par simple impact.

    Ouvrons une parenthèse pour dire que, selon des informations provenant de la fédération des scientifiques américains (FAS), Israël serait aussi sur le point de procéder à un test semblable pour se préparer à une éventuelle mise en orbite d'un satellite espion iranien. Le pays hébreu, qui dispose d'excellentes performances en matière scientifique, est le seul pays au monde qui, vu les contraintes géographiques (20 700 km), avait procédé, dans le cas des satellites, à des tirs vers l'Ouest, un sens opposé à la rotation de la Terre. La raison est, qu'en cas d'échec, il ne risque pas d'encourir une retombée sur des pays arabes qui eux ne savent tirer que vers l'arrière. Israël dispose d'une technicité haute définition et après tous les succès qu'il a eus avec les satellites, il va pouvoir passer à une vitesse supérieure et frapper, lui aussi, en plein espace à l'aide de missile à objectif orbital.

    Revenons maintenant à la Chine qui, on peut le dire, marque un grand virage dans son avancée militaire, un domaine en florescence où les dépenses, pour l'année 2006, le confortent en une nette évidence. Pékin a, en tout cas, justifié ce tir, condamné par les Américains, les Japonais et les Australiens, par le fait qu'elle ne s'attèle qu'à combler un retard dans le domaine scientifique. Pour rappel, le premier missile anti-satellite a été lancé par les États-Unis, en septembre 1985 à l'aide d'un avion Mc Donnell Douglas F15. Les Russes avaient, eux aussi, mis au point, en 1980, un missile qui a pu être tiré à l'aide d'un Mig 31, volant à très haute altitude.

    Aujourd'hui, le test chinois intervient dans une conjoncture où la course à l'armement reprend de plus belle. Son volet concernant l'espace, même s'il renvoie le monde vers la fameuse théorie de la guerre des étoiles, prônée par Reagan, risque d'ouvrir une nouvelle ère de guerre froide Chine - USA. C'est dire que le monstre de l'Asie démontre, de jour en jour, qu'une guerre menée à son encontre ne puisse être gagnée, et que sa réplique pourrait devenir dévastatrice. A la lecture d'un tel développement dans le domaine militaire, la communauté des analystes (notre article se base en partie sur le Boston Globe) estime que Pékin vient, probablement de casser le credo étasunien et relatif à la doctrine militariste prônée par les idéologues du Pentagone, avant l'occupation de Baghdad. Lors de la guerre en Irak, on se rappelle de la satisfaction affichée par les chefs de l'armée quant aux dividendes scientifiques récoltées de certaines expériences militaires.

    Ces derniers avaient beaucoup apprécié la précision des manœuvres terrestres que leur avait procuré le système des satellites espions et la technologie en question pourrait, ainsi, donner un avantage inégalé, amenant les États-Unis à occuper, seuls, tout l'espace orbital se situant entre la couche d'ozone et la lune. Cependant, l'apparition toute récente d'un missile pékinois sortant à l'extérieur du globe, vient de transformer, en toute vraisemblance, la situation. Le calcul américain visant à se permettre des interventions «préventives» contre des potentats régionaux, considérés comme menaçant pour la sécurité nationale des États-Unis, est à revoir.

    En d'autre termes, la Chine est, probablement, en train de fausser les plans comme les prévisions, à même de rendre, peut-être, caduque cette rhétorique à travers laquelle on a cessé de déclarer que le temps est venu pour que le monde accepte le rôle essentiel de la puissance militaire américaine, y compris les alliés, lesquels n'auront aucun droit de véto contre cette mainmise sur l'espace entourant la planète terrestre. Washington avait tracé, en quelque sorte, les limites pour qu'aucun usage de l'espace mentionné, pour des fins d'espionnage - par des amis ou par des ennemis - ne se fera sans son assentiment. Reste à dire, même si on a versé dans une description caduque de la rhétorique militariste étasunienne, il ne faut surtout pas avoir le moindre doute sur les capacités scientifiques de l'élite américaine.

    Une nouvelle race de scientifiques peut toujours penser à un nouveau genre de satellite capable de riposter aux attaques. Wherever, jusqu'à ce jour, les satellites espions constituent ainsi, un volet important dans la gestion du nouvel armement spatial, au point où un organisme dénommé National Reconnaissance Office fut chargé de planifier la conduite de la colonisation de l'espace orbital. Dans ses plans The NRO projette de protéger le système des satellites espions en le dotant d'une sorte de garde du corps, un avion capable d'aller détruire, dans l'espace, des satellites ennemis ou rivaux. Un prototype de cette machine volante vient de voir le jour.

    Washington veut donc appliquer une sorte de couvercle sur la marmite de l'expansion militaire des autres pays, et veut rester, désormais, le seul garant du triomphe de la liberté dans le monde.

    Le président américain avait compté sur la capacité de la planète à «comprendre» la mission future de L'Amérique. Ceci a bel et bien commencé à CNN en matière d'alarmisme anti-Chinois. On se serait cru en pleine guerre froide quand un présentateur comme Lou Dobbs crachait littéralement dans la télévision l'expression Communist China sur le même ton de l'USSR il y a deux décennies. Porter Goss, l'ex-patron de la CIA, avait, lui aussi, averti sur la progression fulgurante qu'accomplit l'armée chinoise qui, selon lui, menacerait sérieusement la présence américaine dans la région. Le retour au calme demeure prôné, pour le moment, que par Henri Kessinger, pourtant un conservateur du premier ordre. Une note que nous avions bien pris le soin de la conserver, tirée de l»International Herald Tribune, lui impute une déclaration, selon laquelle, cet ancien ministre des Affaires étrangères sous Nixon, ne croyait pas au conflit ouvert avec la Chine comme option politique étrangère des États-Unis. Il est certain, dit-il, que l'émergence de la Chine - et de l'Asie en Général - commandera dans les décennies à venir un réaménagement des relations internationales. Le centre de gravité des affaires mondiales va certainement se déplacer de l'Atlantique vers le pacifique.

    A titre d'information, le barème américain des meilleurs conférenciers du monde, place Henri Kissinger en deuxième position après Bill Clinton. Lors d'un souper - bénéfice, il vous coûterait 50 000 dollars pour être parmi les 10 personnes qui peuvent avoir droit à une chaise, juste dans les alentours de la table où dîne Sir Heins Alfred Kessinger. L'homme est connu pour une insinuation déplacée que certains jugeaient visant l'Algérie. Il avait dit: le Sud du monde ne m'intéresse pas, et je ne veux rien connaître de ce qui se trouve plus bas que les Pyrénées. En tout cas, ce n'était ni l'Espagne ni le Maroc «allié». Attendez ne partez pas .. les déclarations du prix Nobel de la paix de 1973 au sujet de la Chine, sont intervenues avant le missile balistique.

    * LEO - Low Earth Orbit : Orbite basse : moins de 1500 km

    MEO - Medium Earth Orbit : Orbite Moyenne : Une altitude voisine de 20 000 Km

    GEO : Geostationary Earth Orbit : Orbite haute ou Orbite de Clark à quelque 36 000 km

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    En gros Armez taiwan et vous aurez plus de satellites
    Sans satellite la terre retournera a l'age de pierre =o

    Commentaire

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