Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Présidentielle : le FFS refuse de répondre à la proposition de Makri

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Présidentielle : le FFS refuse de répondre à la proposition de Makri

    Présidentielle : le FFS refuse de répondre à la proposition de Makri

    TSA - 08/12/2018 - 20:15

    Le FFS a refusé ce samedi de répondre à la proposition d’Abderazak Makri préconisant le report des élections présidentielles.

    En marge d’une journée sur les « droits de l’homme » organisée au siège du parti, le premier secrétaire, Mohamed Hadj Djillani a estimé que la « crise est d’ordre politique » et « qu’on ne peut pas parler d’élections dans les conditions actuelles ».

    « Il y a une absence de démocratie et les lois sont violées. Il y a des instances au sein du parti qui vont décider au moment opportun par rapport à l’élection. Mais dans le climat politique actuel, on ne peut pas parler d’élection », a-t-il affirmé.

    Selon lui, la solution procède de la volonté politique et de la reconstruction du consensus national. « La solution n’est pas dans l’élection. Chaque algérien a le droit d’apporter sa contribution à la solution. Mais personne ne peut imposer son idée. La solution est dans le consensus ».

    S’il considère que « chacun est libre d’exprimer une idée », il relève par ailleurs que « tous reviennent à l’idée du FFS, celle du consensus, mais en la vidant de son sens ».

    Plutôt dans une allocution devant les participants, Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle a suggéré que la prolifération des propositions traduit une « panique du régime ».

    « S’obstinant à refuser tout processus de sortie de crise et de réhabilitation du politique, le régime continue d’user des méthodes expéditives de répression et de fermeture des champs d’expression et d’organisation. La panique qui s’’est emparée des décideurs est visible à la prolifération des propositions anticonstitutionnelles qui vont suivre », a-t-il dit.

    « Malgré les répressions et l’acharnement contre les libertés destinées à verrouiller et chasser la politique et y installer la violence, le courage et l’espérance doivent être plus forts que le désespoir ».
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    ]BONJOUR CHER AMI OTHMAN...[/I]

    Je me demande à quelles calendes grecques le sieur Makri veut reporter les élections présidentielles...

    Je comprends bien qu'il puisse chercher son salut hors de la communion des mosquées en décorant son cocktail d'un fétiche offert par la pensée unique du FLN agonisant, mais de là a vouloir nous associer à son vernis de culture, sans que notre raison ne lui coupe la parole, cela ne relève ni d'un mérite personnel, ni de capacité quelconque à conduire les âmes sur recommandations urgentes du ciel !

    Il ne lui manquerait plus qu'à faire appel à un 5em mandat au bénéfice d'un candidat politiquement post-mortem ...


    CORDIALEMENT si tayeb
    Dernière modification par tayeb el Ouatani, 09 décembre 2018, 09h47.
    "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

    Commentaire


    • #3
      Saha Si Tayeb,

      Ce qui est sur, est qu'il ne s'agite pas pour l'expression démocratique des algériens... Le retour triomphal de Belkhadem n'est peut être pas étranger à ces refondations holywoodienes . Il va y avoir probablement des changements majeurs à la tête de l'armée accusée par ce sieur d'avoir soutenu un candidat, et l'activation d'une conférence du consensus pour préparer avec la prochaine étape.

      Il faudra que les réformateur et progressistes soient capables de s'unir pour peser... Les "gilets jaunes" ont rendu un sacré service à l'Algérie et à la région, car le scénario initial est à présent dans les tiroirs... faudrait pas qu'ils soient remplacés par des "gilets verts", technique classique des pouvoirs autoritaires pour combattre les progressistes...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        Abderrazak Makri : “Le report de l’élection présidentielle est très probable”
        Politique Par: Makhlouf Mehenni 09 Déc. 2018 à 19:52

        Ça semble plus sérieux qu’on le pensait. Pour ne pas dire que la proposition du président du MSP de reporter l’élection présidentielle prochaine est une idée du pouvoir, on sait maintenant au moins que celui-ci ne la voit pas d’un mauvais œil.

        Et c’est peu dire. Invité ce dimanche 9 décembre de TSA-Direct, Abderrazak Makri a révélé que son initiative fait consensus au sein de l’opposition et même chez une partie du pouvoir. Mieux, il a précisé qu’il a eu lui-même à le constater à travers des « contacts » qu’il a eus directement avec les parties concernées, sans les nommer.

        « Oui, on a contacté tous ceux que nous avons estimé qu’ils pourraient être utiles pour le succès de l’initiative, mais par respect pour eux et pour moi-même, je me refuse de les citer », répond-il à la question de savoir s’il a approché des parties au sein du pouvoir.

        Avec les révélations de Makri, le puzzle de cette histoire de conférence nationale et du report de la présidentielle commence à se compléter. Mercredi dernier, le président de TAJ, Amar Ghoul, avait appelé contre toute attente à la tenue d’une conférence nationale, et dans la journée de ce dimanche, les quatre partis de l’Alliance présidentielle ont sanctionné leur réunion au siège du RND par une déclaration dans laquelle ils disent accueillir favorablement et appuyer toutes les initiatives émises sur la scène politique et qui visent « l’approfondissement des réformes économiques » et « le renouveau du projet économique ».

        Une rhétorique qui cadre parfaitement avec le lexique du président du MSP quand il explique son projet : « La conférence nationale dont on parle doit avoir pour objet l’engagement de réformes politiques profondes qui permettront d’aller vers de vraies réformes économiques ».

        À propos des réformes politiques qu’il appelle de ses vœux, il cite le changement de la nature du régime par un rétrécissement des « prérogatives impériales » actuelles du chef de l’État et la révision du code électoral pour aller ensuite vers la concrétisation des principes de l’indépendance de la justice, de la liberté d’expression et d’association…

        Le président du MSP explique qu’il ne voit pas d’autre solution pour sortir de l’impasse actuelle et éviter un scénario catastrophe dans les années à venir sur le plan social, que d’aller vers le « consensus ». « Il y a une impasse, le pouvoir vit une crise, sans solutions, à cause en grande partie de la maladie du président. On peut facilement arriver à la situation du Venezuela, en tout cas la situation sociale et économique est très difficile. Le pouvoir ne peut pas assumer ses responsabilités et l’opposition n’a pas les moyens de faire bouger les choses. Tout le monde s’est donc rendu à l’évidence qu’on doit se rencontrer. « Cela pourrait prendre la forme d’une conférence nationale qui ne doit pas être exclusive », suggère-t-il.

        C’est du reste une idée défendue depuis plusieurs années par presque tout le monde. « C’est une revendication de la rencontre de Mazafran, de Abdelkader Boukhmkham, de Saïd Sadi, du FFS, du MSP… Le dernier en date à en avoir parlé c’est Amar Ghoul. Nous sommes heureux qu’un parti proche du pouvoir accepte une proposition de l’opposition », dit-il.

        Abderrazak Makri réitère son analyse qu’il a développée tout au long de la semaine passée, pour appeler de nouveau au report de l’élection présidentielle « d’une année tout au plus », afin de disposer de plus de temps pour donner à la conférence et au consensus toutes les chances de succès. Il apporte au passage de nouveaux éléments à son langage.

        « Le report de l’élection présidentielle est très probable. C’est une demande de nombreux partis, même le pouvoir pourrait l’accepter, il y a des échos dans ce sens. On sait qu’en l’état actuel des choses, il n’y a aucune possibilité d’organiser des élections honnêtes en 2019. Il faut prendre le temps qu’il faut pour engager des réformes. Néanmoins, il y a une différence entre le report et le prolongement (du mandat présidentiel, ndlr). Si on reporte le scrutin sans aller vers des réformes, ce serait un prolongement. Et ce n’est pas là notre revendication », explique-t-il.

        Makri est certain qu’on peut aller vers une telle option, « quitte à aller vers une révision constitutionnelle ».

        Autre certitude du président du MSP, le président Bouteflika ne briguera pas un autre mandat. « Il n’y aura pas de cinquième mandat, pour des raisons évidentes de santé (…) Des gens au sein du pouvoir, certains parmi ceux qui appelaient au cinquième mandat, veulent le remplacer et c’est pourquoi ils souhaitent aller vers des élections sans réformes », assène-t-il. Makri ne nomme personne, mais l’allusion à Ahmed Ouyahia est à peine voilée.

        Commentaire


        • #5
          Réponse de l'apprenti Poutine... qui croit toujours récupérer l'électorat de Bouteflika...

          LES ISLAMISTES DE TAJ ET DU MSP TÉLÉGUIDÉS PAR ANKARA

          L'expression - Par Saïd BOUCETTA - Dimanche 09 Decembre 2018

          En guerre de leadership avec l'Arabie saoudite, Erdogan caresse l'espoir de voir l'expérience de l'AKP reproduite en Algérie, à travers le MSP.

          L'actualité politique nationale s'est quelque peu emballée, lorsque le parti TAJ de Amar Ghoul a jeté un pavé dans la mare en proposant une conférence nationale regroupant toutes les forces vives du pays et dont la mission serait «de parvenir à un consensus national sur les questions et défis nationaux et internationaux qui intéressent l'Algérie». Une sorte d'ovni politique, dont la traduction sur le terrain pourrait signifier n'importe quoi. La proposition de TAJ qui a, faut-il le relever, «mobilisé» certains médias, trouve son sens quelques jours plus tard, à travers une autre proposition, émanant du MSP, celle-là, où l'option du report de l'élection présidentielle est franchement posée, comme une probable issue à la situation que le patron du parti islamiste, Adeberazzak Makri, qualifie de crise politique. Les deux initiatives convergent sur la nécessité de convoquer la fameuse conférence où l'on peut deviner la stratégie si chère aux islamistes. Il faut dire que les deux hommes ont le même ADN idéologique. Ils sont tous deux d'obédience islamiste et ont des affinités assumées avec l'internationale des Frères musulmans. Cela devrait-il suffire pour expliquer la concomitance de cette double offre politique qui semble transcender le clivage pouvoir-opposition pour s'exprimer sur un autre plan? s'interrogent les observateurs, assurant que la réponse est assurément «oui», sachant les amitiés qu'entretiennent les islamistes, du MSP, notamment avec la tête de pont des Frères musulmans dans le monde qui n'est autre que Recep Tayyip Erdogan, président de la Turquie.
          Très attaché à densifier les relations avec l'Algérie, Erdogan n'est pas moins mu par un désir hégémonique au plan idéologique. L'homme, qui cherche à réhabiliter l'Empire ottoman, s'appuie sur la confrérie des Frères musulmans et joue sur la rivalité confessionnelle pour prendre la tête de l'Islam sunnite. En guerre de leadership avec l'Arabie saoudite, Erdogan caresse l'espoir de voir l'expérience de l'AKP reproduite en Algérie, à travers le MSP. Cette perspective était d'ailleurs sur la table en 2012, en plein printemps arabe, lorsque le parti de Makri a annoncé son divorce d'avec le pouvoir.
          A l'époque, le leader islamiste ne s'en cachait pas et s'affichait outrageusement aux côtés d'Erdogan. Il a même construit toute la campagne électorale pour les législatives, sur le modèle de l'AKP turc. La manoeuvre n'a pas abouti, mais ce ne devait être que partie remise, puisque le même Erdogan a multiplié les visites en Algérie et encouragé les entreprises de son pays à y investir massivement, jusqu'en devenir les premiers investisseurs étrangers. En plus du volet économique, Ankara a fait «subtilement» son choix en renforçant ses relations avec les deux partis islamistes, constatent les mêmes observateurs. Si Amar Ghoul se fait discret, Abderezzak Makri s'est illustré par des post sur Facebook où il clamait ouvertement son allégeance à l'AKP et son président Erdogan, lui donnant l'opportunité de réaliser un vieux rêve, celui de reconnecter la «Porte sublime» avec sa Régence en Afrique du Nord, perdue au profit des Français. La force de trois siècles d'histoire commune entre les deux pays apporte l'argument qui peut manquer dans la stratégie d'Ankara qui semble vouloir enjamber la Syrie et l'Irak pour construire une «sainte alliance» avec un pouvoir islamiste algérien, notent les observateurs. Avec pareil allié en Afrique du nord, l'aura d'Ankara s'en trouvera décuplée. D'où l'importance stratégique d'une politique d'entrisme, susceptible de lui «rouvrir» les portes de l'Algérie. Cela pour dire que l'initiative islamiste n'est pas sortie des laboratoires de spins doctors du MSP. Ankara est visiblement aux commandes et souhaite voir son plan mis en pratique, de sorte à provoquer une brèche au sein du système pour y introduire son «poulain». Il faut savoir, en effet, que la convocation d'une conférence nationale suppose une «migration» de la décision des institutions constitutionnelles vers cette conférence. En la préconisant, le MSP et TAJ ne cherchent rien d'autre que de prendre part à la désignation du «candidat du consensus». Ils ne seraient plus dans l'acte de gouvernance, mais carrément dans la fabrication de la décision, donc au coeur du pouvoir. La proposition du MSP est a-constitutionnelle, au sens où elle n'est fondée sur aucune base légale. Le parti islamiste propose ni plus ni moins de délégitimer le président de la République en lui proposant une «petite rallonge» tout simplement parce qu'il ne pourra jamais se mesurer à lui électoralement. Plus que le crédit politique incontestable et son bilan qui plaide en sa faveur, le chef de l'Etat jouit d'une grande affection au sein de la société. Les Algériens sont effectivement prêts à lui renouveler leur confiance quelles qu'en soient les circonstances. Et c'est ce qui déplaît à Makri, qui veut, à travers sa manoeuvre, déposséder le président de la République d'une popularité incontestable. Une sorte de coup d'Etat qui ne dit pas son nom, puisqu'il y a dans cette offre une volonté de substitution au suffrage universel. En un mot comme en mille, la proposition de Makri a le goût du «Rahat Loukoum» turc. Face à cette manoeuvre, les observateurs de la scène nationale notent la nécessité d'une solution algérienne qui réside dans l'application stricte de la Constitution.
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            "Les forces vives"

            C'est plutôt les forces morbides avec ces ikhwans el moudjrimine.... (ou frères assassins).

            On n'a pas besoin de modèle comme le derviche tourneur d'ankara, du scieur de journaliste mbs.

            Il y a un modèle algérien à élaborer.

            Je ne comprends pas cette mentalité de colonisé qui se cherche un maître.

            Comme si on pouvait transposer à l'identique une politique à plusieurs milliers de km.

            Surtout que toute politique est avant tout une question d'hommes et de femmes déterminés.

            Ils ne restent plus qu'à les trouver même si le paradigme est faussé par la gouvernance d'un légume à roulettes.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

            Commentaire


            • #7
              Othmane BENZAGHOU

              Commentaire


              • #8
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  re bonjour cher Othmane...

                  Nous regardons certainement dans la meme direction quand à l'avenir de notre pays, mais de mon coté je vois mal le triomphalisme dont puisse s'habiller le retour de bel-machin.

                  POLITIQUEMENT IL A TOUJOURS ÉTÉ STÉRILE COMME LE MULET;

                  Maintenant s'il faut prendre le clinquant pour un diamant...Autant honorer aussi l'adulatrice courtisane pour son cœur faux et sa face fardée...

                  SALAM...
                  "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

                  Commentaire


                  • #10
                    Saha Si Tayeb,

                    L'islamisme a toujours été utilisé par les pouvoirs autoritaires pour cantonner les voix réformatrices et progressistes... de ce fait, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle... Cependant, vu la pondération excessive du système vers son état profond, dans son expression eradicatrice, un contre balancier peut permettre des issues favorables, même si les leviers de ce genre d'équation est passablement alambiquée...

                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=432685
                    Dernière modification par ott, 11 décembre 2018, 10h40.
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Abderrazak Makri a révélé que son initiative fait consensus au sein de l’opposition et même chez une partie du pouvoir.
                      Oh mon Dieu ! je ne sais pas s'il existe plus hypocrite que ça !!!!
                      Le pouvoir l'envoit pour vendre sa sale marchandise et lui ose prétendre que c'était son initiative. Un vrai salaud !
                      Mais à qui profiterait le report des élections si ce n'est au pouvoir lui-même !

                      Avec des minables comme ce Mokri, l'Algérie ne trouvera jamais le bout du tunnel.
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                      Commentaire


                      • #12
                        [B][I]Pas besoin d'aller au devin pour comprendre que ce machin de Makri se met à quatre pour un futur poste ministériel...

                        UN AUTRE SOLTANI EN PLUS MAIGRE POUR SE FAIRE VALOIR SUR LE MARCHE DES NOMINATIONS QUI SEMBLE OUVERT COMME UNE FOIRE AUX BESTIAUX A L'APPROCHE DES ELECTIONS

                        LE BON ET REGRETTÉ CHEIKH NAHNAH DOIT SE RETOURNER DANS SA TOMBE !



                        si tayeb
                        Dernière modification par tayeb el Ouatani, 12 décembre 2018, 13h34.
                        "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

                        Commentaire


                        • #13
                          http://www.youtube.com/watch?v=s61X2-EvYls

                          Dernière modification par ott, 17 décembre 2018, 10h00.
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            Report de la présidentielle : la cinglante réplique de Makri à Sofiane Djilali

                            TSA - 10:35

                            Abderrazak Makri et Sofiane Djilali ne risquent pas un jour de se retrouver à la même table. Les deux hommes ne cachent plus leurs divergences et leurs échanges sont parfois très durs.

                            Hier dimanche, au nom du mouvement Mouwatana, Sofiane Djilali a tiré à boulets rouges sur le président du MSP et son initiative de report de la présidentielle d’avril 2019.

                            « La prolongation du mandat présidentiel est tout simplement un attentat à la morale, à l’État de droit, la démocratie et aux intérêts stratégiques du pays », a dénoncé le chef de Jil Jadid.

                            Et d’asséner : « À l’approche de la convocation du corps électoral pour les élections présidentielles, des manœuvres aussi bruyantes qu’insolites sont initiées par les spécialistes de la perfidie et du double langage », écrit-il, sans citer de noms.

                            Sans tarder, et se sentant particulièrement visé, Makri a répliqué, dans un message posté le même jour sur sa page Facebook. Et la réplique est cinglante, même violente et méprisante.

                            Le chef du MSP explique en quelques lignes « la différence entre ceux qui font de la politique avec leurs têtes et les autres qui la pratiquent avec leurs caprices et leurs pieds. » Il est facile de comprendre pour Makri, son adversaire se situe plutôt dans la deuxième catégorie, alors que lui, il fait partie de la première.

                            « Ceux qui comprennent l’économie, la politique et la situation internationale savent que la situation en Algérie va s’aggraver après les élections présidentielles de 2019. Ils sont conscients de l’importance du consensus national et la dangerosité des ambitions personnelles au détriment de la stabilité et de l’avenir du pays. L’absence de compréhension des parties au pouvoir, et leurs valets, détruira et détruira le pays », prévient Makri.

                            Le chef du MSP poursuit en soulignant l’importance de son initiative de reporter la présidentielle d’avril prochain. Son message ne s’adresse pas uniquement à Sofiane Djilali, mais à toute l’opposition dite démocratique, avec laquelle il a signé la plateforme de Mazafran en 2014. Pour lui, ce qu’il propose c’est du gagnant-gagnant.

                            « Ceux qui s’accrochent à la démocratie, tout en connaissant le danger de la fraude électorale et l’inutilité de la course au pouvoir alors que l’équilibre des pouvoirs est en faveur de la fraude, comprennent que le pouvoir a besoin de l’opposition durant cette période pour reporter les élections en échange de réformes politiques et de garanties pour limiter la fraude et peut-être obtenir un consensus national qui sauvera le pays », détaille-t-il.

                            Et de mettre en garde : « Si des partis de l’opposition ne comprennent pas ça, ils seront également responsables de la destruction du pays ».
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Le véto, anciennement locataire du club des pins, ne fait pas seulement de la politique avec les pieds, il se prend les pieds dans la boulitique de celui qui sans honte bue nous annonçait sur El Watan avant la première conférence de Zeralda, qu'avant, ils recevaient des ordres de la hiérarchie militaire qu'il s'agissait de traduire sur le terrain, et qu'à présent, ce ne sera plus le cas...

                              Quelle bande de clowns...
                              Othmane BENZAGHOU

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X