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Avec son homologue, El Othmani confirme le dégel avec Nouakchott

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  • Avec son homologue, El Othmani confirme le dégel avec Nouakchott

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    Avec son homologue, El Othmani confirme le dégel avec


    Pendant que se tenait à Genève la table ronde sur le Sahara, le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani rencontrait son homologue mauritanien le 6 décembre à Nouakchott, dans le cadre du G5 Sahel.


    Les relations entre le Maroc et la Mauritanie continuent de se réchauffer. Alors que se tenait à Genève la table ronde sur le Sahara, réunissant pour la première fois les pays impliqués dans le dossier du Sahara (le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, ainsi que le Front Polisario), une autre rencontre avait lieu à Nouakchott : celle des cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui coordonnent leur action en matière de développement et de sécurité au sein du G5 Sahel, jeudi 6 décembre 2018.

    Le chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, en a profité pour s’entretenir avec son homologue mauritanien Mohmed Salem Ould El Bechir. Au centre des enjeux : renforcer la coopération fatiguée et étiolée entre les deux pays ; mais aussi, plus terre-à-terre : mobiliser deux milliards d’euros pour le financement de la première phase du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.


    A l’issue de cette rencontre, Saad Dine El Otmani a qualifié de « très importants » ses échanges avec son homologue mauritanien : « Nous accordons une grande importance à nos relations de coopération avec la Mauritanie », a-t-il déclaré.

    10 ans de crise larvée


    Les relations entre les deux pays n’ont jamais été un long fleuve tranquille. Deux ans après l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz à la présidence suite à son coup d’État en 2009, le correspondant marocain de l’agence MAP, Havidh Elbaghali, était sommé de quitter le territoire mauritanien dans un délai de 24 heures, accusé d’être un agent de la DGED. Depuis, la tension allait crescendo ; allant même jusqu’à une explication frontale entre les deux gouvernements après que des militaires mauritaniens aient hissé leur drapeau dans la commune marocaine de Lagouira en 2015.

    Mais enjeux économiques obligent — le Maroc est le premier investisseur africain en Mauritanie à hauteur de 200 millions de dollars —, les deux pays ont amorcé un dégel, avec, notamment la prise de fonction en juin de l’ambassadeur marocain à Nouakchott Hamid Chabar, puis avec la visite du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Nouakchott le 2 novembre 2018, où le ministre annonçait une « nouvelle dynamique », accompagnée de « changements importants ».


    Témoin d'un réchauffement avec la Mauritanie, Hamid Chabar rencontre le président Ould Abdelaziz
    Des changements diplomatiques, d’abord. Nouakchott a voté en faveur du retour du Maroc à l’Union africaine en janvier 2017 à Addis Abeba. Vote également favorable à la candidature du Maroc au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, lors du 32ème Conseil Exécutif de l’UA, tenu à Addis-Abeba, en janvier 2018. Idem pour la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde de Football, de 2026.

    Le Maroc et la Mauritanie, en froid, « sont rattrapés par des enjeux politiques, géostratégiques et sécuritaires beaucoup trop importants pour que ça dégénèrent », confiait pour TelQuel un lobbyiste marocain, au fait des relations entre Rabat et Nouakchott en 2016.
    telquel

  • #2
    :smily50:est ce que cette embellie passera l'hiver..certains sont tellement capricieux voir versatiles

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    • #3
      Le Maroc et la Mauritanie, en froid, « sont rattrapés par des enjeux politiques, géostratégiques et sécuritaires beaucoup trop importants pour que ça dégénèrent »,

      confiait pour TelQuel un lobbyiste marocain, au fait des relations entre Rabat et Nouakchott en 2016.
      telquel
      .

      *un lobbyiste marocain ou pas .....,

      Le Sahara occidental restera dans l enjeu politique entre la Mauritanie et le Maroc ?
      Non au Grand Maroc historique et l’extension dans la région !!
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        est ce que cette embellie passera l'hiver
        Après l'hiver elle sera éclatante et resplendissante.

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        • #5
          Le Maroc et la Mauritanie, en froid, « sont rattrapés par des enjeux politiques, géostratégiques et sécuritaires beaucoup trop importants pour que ça dégénèrent »,
          Un exemple à surtout ne pas suivre pour les deux grands voisins maghrébins.

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          • #6
            Le Makhzen «punit» la Mauritanie pour son rapprochement avec l’Algérie

            Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste du Maghreb pour comprendre que les relations entre la Mauritanie et le Maroc sont actuellement des plus exécrables. Cela se voit d’ailleurs à l’œil nu.

            Les perspectives d’une normalisation de leurs relations bilatérales à moyen terme est difficile à envisager puisque les dirigeants des deux pays donnent actuellement l’impression de faire tout ce qu’il faut pour aggraver la situation et alimenter la guerre froide qui les oppose. Les premiers à subir les conséquences de cette confrontation sont bien évidemment les populations des deux pays. Elles subissent au quotidien le «profond» différend qui oppose Mohammed Ould Abdelaziz à Mohammed VI.

            Pour faire pression sur Nouakchott, Rabat n’a ainsi rien trouvé de mieux à faire pour rendre impossible la vie aux Mauritaniens de passage sur son territoire lorsqu’ils rentrent notamment d’Espagne que de leur imposer… un visa de passage dont la durée n’excède pas trois jours.

            Sadiques et dénuées d’humanité qu’elles sont, les autorités marocaines savent très bien qu’il est très difficile de traverser le territoire marocain et le Sahara Occidental illégalement occupé par Rabat depuis 1975 en trois jours. Cela à moins d’être un fou du volant.

            Depuis que cette mesure inique a été mise en place, les accidents de la circulation impliquant des Mauritaniens se sont multipliés au Maroc et au Sahara Occidental.

            C’est justement cette énième provocation que les membres de l’Union des Mauritaniens installés en Espagne ont dénoncé avec force lors d’un rassemblent de protestation qu’ils ont organisé mercredi à Nouakchott. Pour rendre au Maroc la monnaie de sa pièce, la présidence mauritanienne n’exclurait plus l’idée de fermer carrément sa frontière avec le Sahara Occidental.

            Si le président Mohammed Ould Abdelaziz, qui n’a plus désigné d’ambassadeur à Rabat depuis plusieurs années, met sa menace à exécution, il est certain que le Maroc aura beaucoup à perdre.

            La Mauritanie constitue pour ce pays la seule voie d’accès à l’Afrique de l’Ouest, où il compte écouler le gros de ses marchandises.

            La menace d’Ould Abdelaziz pourrait bien sonner la mort programmée de l’ambition économique de Mohammed VI en Afrique.

            Par ces temps de vaches maigres, le Maroc ne peut même pas se permettre de perdre le marché mauritanien qui absorbe une partie appréciable de sa production en fruits et en légumes.

            De son côté, le président mauritanien paraît très à l’aise, puisqu’il a un voisin au nord qui s’appelle l’Algérie et qui peut constituer une alternative au Maroc. Un pays qui plus est un allié. C’est clair, en provoquant la Mauritanie, le Maroc a plus à perdre qu’à gagner.

            AP
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              G5 Sahel : Signature d’une convention pour l’appui du développement local

              Il a été procédé, jeudi matin en marge de la conférence de coordination des partenaires et bailleurs des Fonds pour le financement du programme d’investissements prioritaires du G 5 du sahel, à la signature d’une convention de financement entre la Mauritanie et la France, par laquelle notre pays reçoit un financement à hauteur de 11.225.000 Euros, soit 465.725.000 NUM.

              La convention a été signée côté mauritanien par le ministre de l’économie et des finances, M. Moctar Ould Diay, et côté français le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian. Cet appui sera consacré au financement du programme consultatif pour l’appui du développement local et des initiatives communales dans les wilayas du Gorgol, de l’Assaba et du Guidimakha.

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              • #8
                Bourita dépêché à Nouakchott pour empêcher un rapprochement avec Alger

                Visiblement préoccupé par le réchauffement des relations entre l’Algérie et la Mauritanie, après une période de tension née de l’incident diplomatique de 2015, et qui a été couronné par un échange intense de visites entre les deux pays, le régime monarchique du Maroc a décidé de redéployer son appareil diplomatique en vue de parasiter ce rapprochement, perçu à Rabat comme une menace à la veille d’importantes discussions sur le Sahara Occidental, prévues à Genève, où la Mauritanie devrait prendre part.

                C’est la signification donnée par de nombreux observateurs de la scène maghrébine à la visite effectuée, vendredi, par le chef de la diplomatie du Makhzen, Nacer Bourita, à Nouakchott, où il a remis au président, Mohamed Ould-Abdelaziz, un message du roi Mohammed VI. Dans sa déclaration aux journalistes, Bourita a affirmé que le message dont il était porteur portait sur «les relations bilatérales» et «la situation régionale» et que les deux pays cherchaient à «créer une dynamique forte dans les relations bilatérales à tous les niveaux». Le ministre marocain a, ensuite, promis «d’importants changements à l’avenir dans le cadre de cette dynamique», sans en dire plus.

                Survenant au lendemain de la clôture de la plus grande foire commerciale algérienne organisée à Nouakchott, et à un mois de l’ouverture des pourparlers de Genève sur le Sahara Occidental, en présence de toutes les parties concernées, dont la Mauritanie, cette visite du ministre marocain des Affaires étrangères est logiquement perçue comme une tentative, de la part des Marocains, à la fois de saborder ce processus de normalisation des relations avec l’Algérie et de gagner la Mauritanie à leur cause.

                Pour le journaliste mauritanien Imam Eddine Ould-Ahmadou, «il est clair que l’évolution des relations algéro-mauritaniennes a précipité cette visite (de Nacer Bourita, ndlr) et poussé le Maroc à court-circuiter son rival traditionnel qu’est l’Algérie». «Le Maroc, enchaîne-t-il, ne veut pas perdre la Mauritanie car il ne veut pas que son alliance économique avec l’Algérie puisse se transformer en alliance politique».

                Même ton chez Aboubakr Ould-Ahmadou, spécialiste du Maghreb et du Grand Sahara, qui ne pense pas que la question sahraouie soit l’objet de cette visite, puisque les Marocains connaissent parfaitement la position du gouvernement mauritanien par rapport à cette question.

                Selon lui, «la Mauritanie s’est souvent retrouvée au centre de la compétition entre l’Algérie et le Maroc, et la récente crise diplomatique avec Rabat a montré Nouakchott dans une posture plus proche d’Alger, après notamment l’ouverture du point frontalier et le début des travaux de la route reliant les deux pays, qui sont vus par les Marocains comme des mesures accélérés en vue de concurrencer le Maroc sur le marché mauritanien, qui est considéré comme la porte d’accès aux pays subsahariens».

                R. M.
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Moka,
                  Des nouvelles du flux au poste frontalier entre l'Algérie et la Mauritanie, ou t'es tu égaré dans le sable du désert ?

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                  • #10
                    La Mauritanie !!!!!

                    La Mauritanie avait soutenu le Polisario à Genève !!!
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      10 ans de crise larvée

                      Les relations entre les deux pays n’ont jamais été un long fleuve tranquille.
                      .

                      La diplomatie marocaine avait créée un autre ennemi

                      En fin de compte une relation forte et bon voisinage entre la Mauritanie et l Algérie
                      Economique et politique !!!!
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Recharger cette page Avec son homologue, El Othmani confirme le dégel avec Nouakchott
                        Au faite, qu'est devenu le dégel et la relance des relations diplomatiques avec CUBA annoncé en son temps avec euphorie et grand fracas.
                        ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                        • #13
                          ah les jaloux

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                          • #14
                            Héhé , il croit que le voisin est jaloux ???

                            Ce voisin contemple le dérapage à droite et à gauche de la diplomatie marocaine , il s en marre ....
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              vous avez la Tunisie la Libye le Niger le Mali pour vous consoler, mais vous êtes jaloux de la Mauritanie

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