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Table ronde de Genève et sommet du G5-Sahel de Nouakchott, ou l’hypocrisie de la communauté internationale

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  • Table ronde de Genève et sommet du G5-Sahel de Nouakchott, ou l’hypocrisie de la communauté internationale

    N'importe quoi! Comparer la colonisation marocaine du Sahara Occidental et la situation du Sahel tient de l'esbrouffe.

    - Alors que se tenait à Genève une table ronde sur le Sahara, réunissant pour la première fois les pays impliqués dans le dossier du Sahara, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, en plus du front séparatiste du polisario, se tenait au même moment à Nouakchott, une autre réunion, non moins importante, celle des cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui coordonnent leur action en matière de développement et de sécurité au sein du G5 Sahel.

    Deux rendez-vous qui concernent la même région et les mêmes défis mais face à deux positions, deux dynamiques et intérêts diamétralement opposés de la “communauté internationale”. D’une part la France et l’Allemagne, qui s’engagent financièrement et diplomatiquement au sein du G5-Sahel, avec un échéancier précis et un rythme soutenu et, d’autre part, les mêmes pays qui se contentent de commenter l’ambiance et l’atmosphère “sereine” de la réunion de Genève.

    Ces pays agissent comme s’il n’était pas question de la même zone géographique et comme si le Sahara marocain était imperméable aux menaces qui planent sur la région en termes de sécurité, d’immigration illégale, de banditisme et de crimes transfrontaliers.

    Pourtant, la résolution 2440 adoptée le 31 octobre 2018 par le Conseil de sécurité des Nations unies était on ne peut claire en considérant que «la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région.».
    (…).
    Pour le dossier Sahara : Débrouillez-vous !

    Le dossier du Sahara s’enlise dans un contexte régional explosif, où les groupes terroristes de tous bords prennent place, fuyant les autres terrains de combat, Irak, Syrie, Libye, Yémen, Afrique centrale, et où la communauté internationale laisse fleurir un groupe armé appelé le Polisario qui, dans sa déchéance, est capable de pactiser avec le diable. Les ambitions iraniennes dévoilées, preuves à l’appui, au grand jour par le Maroc à la «communauté internationale» confirment cette crainte. Quand Téhéran, à travers les cadres du Hezbollah, décide de s’incruster dans le conflit du Sahara, en proposant ses services à un groupe séparatiste armé, aux frontières du Sahel, c’est toute la région qui est menacée. L’Algérie elle-même aurait, selon nos informations, déclenché l’état d’alerte après l’annonce de cette brèche aux frontières de son territoire.

    Et pendant que le Maroc s’impatiente sans perdre le cap, en investissant toute son énergie pour trouver une solution politique à ce conflit artificiel, améliorer les conditions de vie des populations des provinces du sud et défendre, souverainement et jusqu’au bout, son intégrité territoriale, Paris préfère garder la pression sur Rabat, son allié historique, et aller chasser dans d’autres territoires, tout en sécurisant ses intérêts énergétiques et miniers en Algérie, au Niger et surtout en Iran-.

    L1.ma (extraits)
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