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L’algérie risque de ne plus avoir de gaz à exporter d’ici trois ans » (guitouni)

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  • L’algérie risque de ne plus avoir de gaz à exporter d’ici trois ans » (guitouni)

    Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a révélé aujourd’hui à l’Assemblée Populaire Nationale (APN) qu’à l’effet du rythme actuel de la consommation domestique du gaz, « l’Algérie risque de ne plus pouvoir exporter son gaz naturel d’ici trois ans ».



    Face aux députés de l’Assemblée nationale, Guitouni à voulu attirer l’attention sur la situation critique du secteur des hydrocarbures, notamment du gaz naturel. Il a indiqué à ce propos, que 50% du gaz produit est dirigé vers la consommation domestique, en ajoutant que 40% de cette consommation est couverte en gaz butane.

    Il a souligné à l’occasion, que ceci est le cas aussi pour les exportations du pétrole dont la part va également diminuer dans un avenir proche, pour cause toujours de l’explosion de la consommation locale.

    En effet, ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Energie dresse un tableau aussi critique pour l’avenir des exportations des hydrocarbures de l’Algérie. Il avait déclaré auparavant que l’Algérie n’aura pas de gaz à exporter à partir de 2023 et plus de pétrole à vendre à l’étranger à partir de 2025.

    Une situation très critique qui risque de conduire l’Algérie à ne plus pouvoir disposer de revenus en devises, assurés à 96 % par des recettes des exportations d’hydrocarbures.

    Ce qui est sûr c’est que ce discours alarmiste est destiné à justifier l’exploitation du gaz de schiste. Cette ressource considérée parmi les plus importantes au monde.maghrebemergent

  • #2
    Ce qui est sûr c’est que ce discours alarmiste est destiné à justifier l’exploitation du gaz de schiste. Cette ressource considérée parmi les plus importantes au monde.maghrebemergent
    :smily50: faut chercher de ce cote la principale raison plutot

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    • #3
      Il n'y a pas de quoi alarmer le peuple algerien, car heuresement pour lui il y a encore les schistes à exploiter.

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      • #4
        Il n'y a pas de quoi alarmer le peuple algerien, car heuresement pour lui il y a encore les schistes à exploiter.
        et c'est dommage... ce qui veut dire qu'ils resteront des estomacs pour pas mal de temps... pour les uns les $ des commissions et pots de vin pour d'autres la semoule..sinon leur reste la harga

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        • #5
          L'Algérie devrait songer au nucléaire, aussi aux énergies renouvelables.

          C'est vrai que si on ne fait rien, dans dix ou quinze ans, le gaz algérien va d'abord brûler pour répondre aux besoins énergétiques des Algériens.

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          • #6
            Inchallah plus de gaz.

            Mais SVP, pas de gaz schistes !
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Il raconte n'importe quoi et il le fait d'abord parce qu’on lui a demandé de dire ça.L'Algérie a d'énormes réserves de Gaz conventionnel qui lui suffirait au dela de 2040 et elle dispose d'énormes réserves de Gaz de schistes qui va le rendre un pays très riche pendant une quarantaine d'années.En plus les réserves de pétrole conventionnel actuel suffiront à l'Algérie au delà de 2035 et on va découvrir surement d'autres nouveaux gisements
              Ce discours est surtout politique et il n'est basé sur aucunes données scientifiques. Le problème c'est comment convaincre les grands investisseurs à venir explorer et investir dans le secteur énergétique algérien avec le code d'investissement actuel et comment se procurer la technologie de l'exploitation du Gaz de schistes (fracturation hydraulique ) sans pour autant nuire a la nappe phréatique et es ressources en Eau ...

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              • #8
                Il raconte n'importe quoi et il le fait d'abord parce qu’on lui a demandé de dire ça.L'Algérie a d'énormes réserves de Gaz conventionnel qui lui suffirait au dela de 2040 et elle dispose d'énormes réserves de Gaz de schistes qui va le rendre un pays très riche pendant une quarantaine d'années.En plus les réserves de pétrole conventionnel actuel suffiront à l'Algérie au delà de 2035 et on va découvrir surement d'autres nouveaux gisements
                Ce discours est surtout politique et il n'est basé sur aucunes données scientifiques. Le problème c'est comment convaincre les grands investisseurs à venir explorer et investir dans le secteur énergétique algérien avec le code d'investissement actuel et comment se procurer la technologie de l'exploitation du Gaz de schistes (fracturation hydraulique ) sans pour autant nuire a la nappe phréatique et es ressources en Eau ...
                oui mais la consommation interne s'accroit d'année en année. actuellement l'algerie consomme 50% de sa production de gaz, je crois, et ca va augmenter encore plus avec le temps.

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                • #9
                  L’algérie risque de ne plus avoir de gaz à exporter d’ici trois ans » (guitouni)
                  Bonsoir, personnellement, je pense qu'il s'agit la d'une manoeuvre pour pousser les elus du peuple a reflechir quant a la necessité d'exploiter le gaz de schiste.
                  ce n'est pas du tout le meme discour qu'on entendait, il y a de cela quelques années.
                  on nous a tellement baratiné par le passé avec les belles annonces faites par ci par la, de la découverte de nouveaux gisements de gaz et de petrole, que maintenant, je ne leur fais plus confiance... i trust no one in algeria
                  Dernière modification par Saladin05, 14 décembre 2018, 19h07.

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                  • #10
                    que dire alors, de cet avis, fait en 2015, d'un expert francais a la chaine télé russia today ?!!!
                    y a il quelqu'un qui pourra nous éclairer ?

                    L’historien et spécialiste de l’Afrique Bernard Lugan explique pour RT France pourquoi la production d’hydrocarbures en Algérie est en crise.Jusqu'en 2014, la baisse de la production pétrolière algérienne fut gardée secrète. Cette dissimulation fut d'autant plus facile que le phénomène était alors compensé par une spectaculaire hausse des cours du baril. Aujourd'hui, le choc est double avec à la fois, baisse des prix et épuisement des nappes.

                    Le 28 janvier 2013, interrogé par Maghreb Emergent, M. Tewfik Hasni, ancien vice-président de la Sonatrach (Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures) et ancien PDG de NEAL, la filiale commune de Sonelgaz (Société nationale de l'électricité et du gaz) et de la Sonatrach, a déclaré :

                    «Tous les experts sérieux savent que nos réserves, y compris le gaz de schiste, garantissent moins de vingt ans de consommation au rythme actuel de leur exploitation [...] Il faut intégrer tous les paramètres. Si on tient compte par exemple de l'évolution de la consommation domestique au rythme actuel, pour ne prendre que ce seul exemple, Sonelgaz aura besoin de 85 milliards de mètres cubes de gaz en 2030 pour la seule génération électrique. Il ne restera plus rien pour l'exportation.»

                    Un mois plus tard, le 24 février 2013, M. Abdelhamid Zerguine, PDG de la Sonatrach affirma à son tour que l'Algérie aura épuisé ses réserves de pétrole et de gaz conventionnel entre 2020 et 2025 en raison d'un double phénomène de baisse de production ajoutée à l'augmentation de la consommation intérieure. Cette dernière passera en effet de 35 milliards de mètres cubes gazeux en 2012 à 70 milliards en 2017, notamment en raison du doublement de la production d'électricité par les turbines à gaz ou au diesel.

                    L'Algérie ayant connu son pic pétrolier entre 2005 et 2007 avec 2 millions de barils/jour, la courbe décroissante avait commencé dès 2008


                    Il fallut cependant attendre le 1er juin 2014, et une déclaration fracassante faite par le Premier ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal devant l'APN (Assemblée populaire nationale) pour que le pays prenne conscience du drame qui se nouait : «D'ici 2030, l'Algérie ne sera plus en mesure d'exporter les hydrocarbures, sinon en petites quantités seulement [...]. D'ici 2030, nos réserves couvriront nos besoins internes seulement.»

                    Le Premier ministre confirmait ainsi les informations jusque-là demeurées confidentielles. Toutes soulignaient que l'Algérie ayant connu son pic pétrolier entre 2005 et 2007 avec 2 millions de barils/jour, la courbe décroissante avait commencé dès 2008. Or, comme il a été dit au début de cet article, jusqu'en 2014, cette baisse de production fut voilée par l'envolée des prix.

                    Pour ce qui est du gaz, la tendance est en apparence meilleure que pour le pétrole puisque les chiffres officiels annoncent des réserves de 4 600 milliards de mètres cubes prouvés. Cependant, là encore, il importe d'examiner ces chiffres plus en détail. En effet, comme la production moyenne de gaz est de 140 milliards de mètres cubes par an, dont 40 % réinjectés pour les besoins de la production, le pays ne dispose en réalité que de 86 milliards de mètres cubes de production commercialisée. A un tel volume, dans un demi-siècle, la production cessera.

                    Or, ces projections sont établies à partir des chiffres officiels qui sont contestés par certains experts indépendants pour lesquels les réserves disponibles ne seraient pas de 4 600 milliards de mètres cubes, mais de 2 200 à 2 500 milliards de mètres cubes seulement. Selon Mohamed Saïd Beghoul, expert en énergie et interrogé par Algeria Watch, sans nouvelles découvertes, la production gazière algérienne cessera dans un peu plus de 20 ans, soit vers 2035.

                    Gazprom est en mesure de fournir à l'Europe le gaz russe entre 10 à 15% moins cher que celui produit par l'Algérie


                    Pour le gaz, le pic de 90 milliards de mètres cubes fut atteint au milieu des années 2000, puis la production déclina. Or, parallèlement à la baisse de la production, la consommation interne ayant augmenté de 7 % par an, l'Algérie va donc avoir de moins en moins de quantités à mettre sur le marché et ses recettes extérieures vont donc baisser. De plus, Gazprom est en mesure de fournir à l'Europe le gaz russe entre 10 à 15 % moins cher que celui produit par l'Algérie. Et enfin, depuis 2014, devenu autonome grâce à ses gisements non conventionnels, le client américain qui représentait entre 30 et 35 % des recettes de la Sonatrach a disparu...

                    Le gaz de schiste pourrait-il alors être le recours ? L'Algérie disposerait d'énormes réserves en ce domaine mais la rentabilité de la production est incertaine. Le gaz de schiste américain était en effet à 3 dollars le MBTu (Million British Thermal Unit) en janvier 2015, un cours particulièrement bas qui remontera automatiquement tôt ou tard, mais qui ne permettra pas à l'Algérie de tirer son épingle du jeu avec un coût de production supérieur à 15 dollars le MBTu alors que le seuil de rentabilité est évalué à 10 dollars le MBTu. De plus, pour produire un milliard de mètres cubes gazeux, il faut un million de mètres cubes d'eau douce. Or l'Algérie manque cruellement d'eau...
                    Les prévisions les plus optimistes tablent sur une production annuelle de 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste


                    Le 24 janvier 2015, à Alger lors du Forum sur le développement énergétique, M. Abdelmadjid Attar, ancien Pdg de la Sonatrach a déclaré qu'à partir de 2019, l'Algérie allait devoir diminuer ses exportations d'hydrocarbures, le gaz de schiste, s'il était extrait, ne changerait pas la situation car il ne viendrait qu'en appoint pour simplement satisfaire les besoins du marché intérieur. En effet, alors que la production annuelle moyenne actuelle est d'environ 80 milliards de mètres cubes, dans dix ans, la consommation intérieure sera de 50 milliards de mètres cubes. Or, les prévisions les plus optimistes tablent sur une production annuelle de 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste.

                    Officiellement, tout va cependant bien. Le 21 janvier 2015, soit huit mois après sa déclaration fracassante du 1er juin 2014, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, déclara ainsi que grâce à de nouvelles découvertes, l'Algérie allait pouvoir produire du pétrole jusqu'en 2037 au lieu de 2025... Un maigre ballon d'oxygène qui ne remet pas en cause la tendance à la baisse.

                    Dans le plus style de la langue de bois, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi expliqua à son tour que la baisse actuelle ne serait due qu'au déclin naturel de vieux gisements en production depuis les années 1960 et que la production pétrolière allait bientôt recommencer à croître. Quant au gaz, il parla d'une augmentation de la production de 40 % d'ici à 2020 et d'un doublement d'ici à 2030. De plus, toujours selon le ministre, l'Algérie possède d'immenses bassins sédimentaires non explorés dans lesquels des découvertes ne manqueront pas de se faire.

                    Cet optimisme gouvernemental a, depuis, été tempéré par la plupart des spécialistes et cela, pour cinq principales raisons :

                    1° Si de nouvelles découvertes avaient lieu aujourd'hui, elles ne seraient pas productives avant 10 ou 15 ans.

                    2° La plupart des «nouvelles» découvertes annoncées par le gouvernement ne concernent en réalité que des anciens gisements déjà connus qui ne sont pas exploitables avec la technologie actuelle.

                    3° Certaines découvertes ont effectivement été faites, mais elles sont mineures et donc non susceptibles de renverser la tendance ; d'autant plus que leur mise en production ne serait pas financièrement compétitive. Pour parler clair, la production ne trouverait pas de débouché en raison de son coût.

                    4° Les chiffres concernant les potentialités pétrolières de l'Algérie sont faux parce que les autorités politiques confondent réserves et ressources. Or, seulement 30 % environ des ressources peuvent être extraits.

                    5° Si nous nous basons sur les chiffres officiels qui donnent des réserves exploitables de 12 milliards de barils, et comme la production est d'un peu plus d'un million de barils jour, le calcul est vite fait : dans 30 ans, soit en 2045, le pétrole algérien cessera de couler. Or, les chiffres concernant les réserves datent de 2000 et comme, depuis, le pays a produit du pétrole sans limites, ces dernières ont spectaculairement baissé, ce qui fait que l'Algérie pourrait cesser de produire du pétrole bien avant 2045.


                    RT francais le 14 sept. 2015

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                    • #11
                      La machine est en route depuis deux années

                      C’est ce qui ressort des journées d’étude sur les “tight et shales reservoirs”, organisées hier à l’hôtel Sheraton par Sonatrach.
                      Les conclusions des études menées par Sonatrach font état d’un potentiel en gaz de schiste très important, classé troisième à l’échelle mondiale. Les ressources en gaz récupérables sont estimées à 700 TCF, soit environ 20 000 milliards de mètres cubes, soit cinq fois les réserves actuelles de gaz, a indiqué Mohamed Kaced, directeur des ressources non conventionnelles à Sonatrach. Les ressources en pétrole de schiste sont également énormes :
                      200 milliards de barils, dont 10% récupérables, soit 20 milliards de barils : près de deux fois les réserves actuelles de pétrole estimées à 12 milliards de barils, a-t-il ajouté.
                      Ces richesses se situent dans les bassins de Berkine, d’Illizi et du Sud-Ouest. Plusieurs grandes sociétés étrangères s’y intéressent : ENI, Shell, Schlumberger, Haliburton, Weatherford et Baker Hugues.
                      Par ailleurs, leurs caractéristiques sont meilleures que celles des États-Unis : meilleure porosité, meilleure perméabilité et l’épaisseur des couches contenant ces hydrocarbures supérieurs, a observé M. Kaced.
                      Pour le reste: Sonatrach est deja en preparation d'une backbone de pipe est ouest au sahara central pour recolter les gisements epars à exploiter , les contrats de stations de pompage sont deja signés la nouvelle ville de hassi messaoud est planifié pour servir de plate forme logistique.
                      Le tight et le schiste seront d'autant tres rentable qu'il regorge de condensats en bref sonatrach se prepare pour eviter que le transport ne puisse souffrir de manque de pipeline vers le nord comme il est arrivé au US.
                      Pour la rentabilité si l'investissement est capté par les entreprises locale en majorité ce sera l'eldorado des pays du maghreb tellement la main d'oeuvre requise est nombreuse reste l'eau a recupéré et dépolué se sera l'oeuvre de rebrab, il nous doit bien cela
                      Dernière modification par danube, 15 décembre 2018, 00h29.

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                      • #12
                        L'Algérie devrait songer au nucléaire, aussi aux énergies renouvelables.

                        C'est vrai que si on ne fait rien, dans dix ou quinze ans, le gaz algérien va d'abord brûler pour répondre aux besoins énergétiques des Algériens
                        Bachi a raison, ce serait la meilleure solution.
                        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                        • #13
                          Avec le sahara, le potentiel de gigawatts solaire est phénoménal.
                          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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