Le discours officiel, comme celui de la majorité présidentielle, se caractérise par une grande clarté, à propos des prochaines échéances électorales. L’élection présidentielle aura lieu comme convenu, au mois d’avril prochain. Le Chef de l’État, dont le mandat s’achève à cette date-là, a été sollicité à poursuivre sa mission, et donc à être candidat par les principales formations politiques, des organisations syndicales et patronales et le mouvement associatif. Si, à aucun moment, le Président n’a fait connaître sa réponse, sans doute parce qu’il estime qu’il en est encore trop tôt, il n’a pas pour autant omis le prochain rendez-vous électoral, estimant, à juste titre, qu’il s’agit de faire en sorte que la souveraineté du peuple algérien soit respectée et que donc seules les urnes sont à même de trancher dans une compétition pluraliste. Ses soutiens, à l’image de l’Alliance présidentielle, qui se compose des quatre grandes formations politiques et qui vient de tenir une réunion de coordination, ou encore du «Front national des partis politiques», né il y a quelques jours et regroupant quatre formations, se préparent et se mobilisent. D’abord, les préparatifs concernent deux aspects, établir un bilan des réalisations enregistrées depuis deux décennies, ensuite l’édification d’un front interne solide qui assure le consensus le plus large, et, par conséquent, garantir au pays la stabilité, la sécurité et le développement. L’initiative de ce front, faut-il le rappeler, revient au Président lui-même. Il en a appelé à sa constitution, dans son message, à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954. Il l’a de nouveau évoqué, cet été, lors de la célébration de la Journée du moudjahid. L’objectif étant de faire face aux menaces qui guettent le pays, avec le plus d’atouts possible, dans une mobilisation nationale, et de contrecarrer toutes les manœuvres politiciennes et tentatives de déstabilisation. Dans le difficile contexte actuel, le pays, coûte que coûte, doit avancer en fédérant les énergies et les compétences, et non pas en les opposant.
À l’évidence, le respect des échéances électorales fait partie du socle de nos valeurs démocratiques, et constitue, pour chacun et pour tous, une grande visibilité politique. Maintenant que certains tentent de servir à l’opinion publique leurs spéculations, qu’ils présentent comme des certitudes, à l’exemple du report de l’élection présidentielle, cela fait partie d’une stratégie de la confusion, et ne constitue qu’un médiocre marketing qui traduit un manque flagrant de confiance en soi.
EL MOUDJAHID
À l’évidence, le respect des échéances électorales fait partie du socle de nos valeurs démocratiques, et constitue, pour chacun et pour tous, une grande visibilité politique. Maintenant que certains tentent de servir à l’opinion publique leurs spéculations, qu’ils présentent comme des certitudes, à l’exemple du report de l’élection présidentielle, cela fait partie d’une stratégie de la confusion, et ne constitue qu’un médiocre marketing qui traduit un manque flagrant de confiance en soi.
EL MOUDJAHID
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