Par crainte que les opposants au régime d’Abdel Fattah al-Sissi ne copient les gilets jaunes français, les autorités égyptiennes ont décidé de tout simplement limiter la ventes de ce nouveau symbole de contestation.
Par crainte que les opposants au régime d’Abdel Fattah al-Sissi ne copient les gilets jaunes français, les autorités égyptiennes ont décidé de tout simplement limiter la ventes de ce nouveau symbole de contestation.
Pour vendre un gilet jaune en Égypte, il faut désormais… demander l’autorisation à la police. Les autorités égyptiennes ont pris la décision de restreindre la vente des gilets jaunes, maintenant qu'ils sont devenus un symbole de contestation en France. Des responsables de la sécurité expliquent, sous le couvert de l’anonymat, que les importateurs de produits de sécurité industrielle et les grossistes ont été convoqués à une réunion avec de hauts responsables de la police du Caire afin d'être informés des nouvelles règles de vente. Quatre magasins du centre-ville de la capitale égyptienne ont par ailleurs confirmé à l'agence AP qu'ils ne vendaient plus, sur demande de la police, de gilets jaunes.
Pour Stéphane Lacroix, spécialiste de l’Égypte au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), cette interdiction surprenante n’est pourtant pas une surprise : "Le régime de Fattah al-Sissi réprime tout ce qui peut s’apparenter à une révolution, même de loin". Le chercheur en est donc sûr : "Si des Egyptiens se pointent dans la rue avec des gilets jaunes, ils seront arrêtés".
Marianne
Par crainte que les opposants au régime d’Abdel Fattah al-Sissi ne copient les gilets jaunes français, les autorités égyptiennes ont décidé de tout simplement limiter la ventes de ce nouveau symbole de contestation.
Pour vendre un gilet jaune en Égypte, il faut désormais… demander l’autorisation à la police. Les autorités égyptiennes ont pris la décision de restreindre la vente des gilets jaunes, maintenant qu'ils sont devenus un symbole de contestation en France. Des responsables de la sécurité expliquent, sous le couvert de l’anonymat, que les importateurs de produits de sécurité industrielle et les grossistes ont été convoqués à une réunion avec de hauts responsables de la police du Caire afin d'être informés des nouvelles règles de vente. Quatre magasins du centre-ville de la capitale égyptienne ont par ailleurs confirmé à l'agence AP qu'ils ne vendaient plus, sur demande de la police, de gilets jaunes.
Pour Stéphane Lacroix, spécialiste de l’Égypte au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), cette interdiction surprenante n’est pourtant pas une surprise : "Le régime de Fattah al-Sissi réprime tout ce qui peut s’apparenter à une révolution, même de loin". Le chercheur en est donc sûr : "Si des Egyptiens se pointent dans la rue avec des gilets jaunes, ils seront arrêtés".
Marianne
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