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La presse marocaine ment à ses lecteurs. D. R.
Par Sadek Sahraoui − A chaque période cruciale en Algérie, les médias marocains inféodés au Makhzen mènent une campagnes de désinformation dans l’espoir de voir les Algériens se soulever et mettre leur pays à feu et à sang.
La présidentielle d’avril prochain n’échappe pas à cette règle. Bien que quatre mois nous en séparent, la presse de Mohammed VI a ouvert le bal. Le premier à délirer est le site de désinformation marocain 360.ma qui, sur la base d’éléments boiteux, a soutenu mordicus hier l’idée que l’Algérie est proche du dépôt de bilan et donc du chaos économique. Rien que cela.
Reprenant les éléments de langage de certains leaders locaux de partis de l’opposition qui passent leur temps à prédire le pire au pays, l’organe central des services spéciaux marocains table sur le fait que nous sombrerons dans la pire crise de notre histoire dans trois ou quatre ans. Pour ce site de propagande anti-algérienne, c’est l’usage par le gouvernement de la planche à billets qui conduira l’Algérie vers le précipice. «Tout porte à croire que l’Algérie s’achemine vers un scénario proche de celui du Venezuela ou encore du Zimbabwe, avec une inéluctable inflation galopante», avance avec un bonheur non dissimulé le site marocain.
Oubliant que c’est plutôt le Maroc qui croule sous une dette extérieure et interne abyssale et qui traverse actuellement une crise sociale tellement grave que plusieurs de ses régions sont en situation d’insurrection depuis plusieurs mois, les médias de Rabat avancent avec une joie certaine que la chute aux enfers de l’Algérie se fera en même que s’effondreront les prix du pétrole. Une chute, ajoutent-ils, qui sera rendue aussi inévitable par la fonte de nos réserves de changes.
Les médias de propagande marocains se disent, en outre, persuadés que l’ère du pétrole cher est révolue et que les prix du brut ne remonteront plus jamais au-dessus des 75 dollars. Cela, comme si les Algériens, en voyant venir la crise, allaient rester les bras croisés.
La sombre prédiction des médias du Makhzen rappelle en bien des cas les vieux reproches de certains de nos spécialistes auto-exilés qui soutenaient à la fin des années 2000 que c’était une erreur monumentale que d’avoir remboursé notre dette extérieure par anticipation et qui ont pronostiqué, récemment encore, que l’Algérie allait se débattre dans une inflation à trois chiffres. Si c’est bien sur leurs analyses que s’appuient les médias marocains pour mener leur campagne anti-algérienne, «il n’y alors pas d’inquiétudes à se faire, car ils ont toujours fait fausse route», ironise une source informée. «Et crise ou pas, l’Algérie a presque zéro dollar de dette. Peut-on en dire autant du Maroc qui est tellement à terre qu’il est obligé de se faire payer par des monarchie du Golfe ses acquisitions militaires ?», s’interroge notre source.
AP
Par Sadek Sahraoui − A chaque période cruciale en Algérie, les médias marocains inféodés au Makhzen mènent une campagnes de désinformation dans l’espoir de voir les Algériens se soulever et mettre leur pays à feu et à sang.
La présidentielle d’avril prochain n’échappe pas à cette règle. Bien que quatre mois nous en séparent, la presse de Mohammed VI a ouvert le bal. Le premier à délirer est le site de désinformation marocain 360.ma qui, sur la base d’éléments boiteux, a soutenu mordicus hier l’idée que l’Algérie est proche du dépôt de bilan et donc du chaos économique. Rien que cela.
Reprenant les éléments de langage de certains leaders locaux de partis de l’opposition qui passent leur temps à prédire le pire au pays, l’organe central des services spéciaux marocains table sur le fait que nous sombrerons dans la pire crise de notre histoire dans trois ou quatre ans. Pour ce site de propagande anti-algérienne, c’est l’usage par le gouvernement de la planche à billets qui conduira l’Algérie vers le précipice. «Tout porte à croire que l’Algérie s’achemine vers un scénario proche de celui du Venezuela ou encore du Zimbabwe, avec une inéluctable inflation galopante», avance avec un bonheur non dissimulé le site marocain.
Oubliant que c’est plutôt le Maroc qui croule sous une dette extérieure et interne abyssale et qui traverse actuellement une crise sociale tellement grave que plusieurs de ses régions sont en situation d’insurrection depuis plusieurs mois, les médias de Rabat avancent avec une joie certaine que la chute aux enfers de l’Algérie se fera en même que s’effondreront les prix du pétrole. Une chute, ajoutent-ils, qui sera rendue aussi inévitable par la fonte de nos réserves de changes.
Les médias de propagande marocains se disent, en outre, persuadés que l’ère du pétrole cher est révolue et que les prix du brut ne remonteront plus jamais au-dessus des 75 dollars. Cela, comme si les Algériens, en voyant venir la crise, allaient rester les bras croisés.
La sombre prédiction des médias du Makhzen rappelle en bien des cas les vieux reproches de certains de nos spécialistes auto-exilés qui soutenaient à la fin des années 2000 que c’était une erreur monumentale que d’avoir remboursé notre dette extérieure par anticipation et qui ont pronostiqué, récemment encore, que l’Algérie allait se débattre dans une inflation à trois chiffres. Si c’est bien sur leurs analyses que s’appuient les médias marocains pour mener leur campagne anti-algérienne, «il n’y alors pas d’inquiétudes à se faire, car ils ont toujours fait fausse route», ironise une source informée. «Et crise ou pas, l’Algérie a presque zéro dollar de dette. Peut-on en dire autant du Maroc qui est tellement à terre qu’il est obligé de se faire payer par des monarchie du Golfe ses acquisitions militaires ?», s’interroge notre source.
AP
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