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Restauration de la Casbah, monastère de Tibhirine : Valérie Pécresse avec une importante délégation à ALGER

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  • Restauration de la Casbah, monastère de Tibhirine : Valérie Pécresse avec une importante délégation à ALGER

    Restauration de la Casbah d’Alger, monastère de Tibhirine :
    Valérie Pécresse avec une importante délégation en visite en Algérie


    - Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France,
    - Jérôme Chartier,
    Vice-président chargé de la Stratégie institutionnelle et des Relations internationales,
    - Agnès Evren,
    Vice-présidente chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création,
    - Hamida Rezeg,
    Vice-présidente, chargée du Tourisme et
    - Béatrice Lecouturier,
    Déléguée spéciale à l’Orientation, se rendent en Algérie samedi 15 et dimanche 16 décembre 2018, dans le cadre de l’accord de coopération qui lie la Région Île-de-France et la wilaya d’Alger.

    A cette occasion, Valérie Pécresse est accompagnée notamment de personnalités franciliennes et franco-algériennes telles que

    - Jean Nouvel, architecte,
    - Zahia Ziouani, chef d’orchestre,
    - Djamel Bensalah, réalisateur et scénariste,
    - Akrame Benallal, chef étoilé,
    - Yamina Benguigui, réalisatrice et ancienne Ministre et
    - Gilles Kepel, politologue.

    Lors de ce déplacement, une convention tripartite sera signée entre la Région Île-de-France, la Wilaya d’Alger et les Ateliers Jean Nouvel portant sur la revitalisation de la Casbah d’Alger, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 1992.

    Ce projet, qui associera experts français et algériens, inclura notamment la réalisation d’une vision architecturale globale ainsi que la reconversion du palais du Dar El Hamra en équipement culturel métropolitain. L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Île-de-France (IAU), organisme associé de la Région, sera directement associé aux travaux et pourra faire appel à divers experts franciliens dans les domaines de l’architecture, de la réhabilitation patrimoniale, de l’urbanisme et du tourisme. L’IAU a mandaté dès cet été un expert architecte à Alger pour une durée d’un an, chargé de contribuer à la définition de la stratégie de régénération socio-économique de la Casbah.

    Valérie Pécresse se rendra également au monastère de Tibhirine pour se recueillir sur la tombe des moines assassinés en 1996, une semaine après leur béatification à Oran

    Algerie Part
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Le voyage a déjà eu lieu
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #3
      J'ai lu le titre avant d'ouvrir le topic , je pensais qu'il parle sur la restauration de la Casbah , déception
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        J'ai lu le titre avant d'ouvrir le topic , je pensais qu'il parle sur la restauration de la Casbah , déception
        C'est pourtant l'objet de sa visite!
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

        Commentaire


        • #5
          J'ai lu le titre avant d'ouvrir le topic , je pensais qu'il parle sur la restauration de la Casbah , déception
          La Casbah est d'une architecture Ottomane en quoi cela concerne t-il les Français ? ... A moins de s'accaparer du marché, l'argent n'a pas de connotations ce qui est dans la logique! ...
          Dernière modification par infinite1, 16 décembre 2018, 20h34.

          Commentaire


          • #6
            zwina
            Le voyage a déjà eu lieu
            c'est à dire ???
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              La rénovation de la Casbah d'Alger confiée au grand architecte de renommée internationale Jean-Nouvel



              Une convention tripartite a été signée, dimanche à Alger, par la wilaya d'Alger, la région d'Ile-de-France et les ateliers de Jean-Nouvel en vue de revitaliser la vieille Casbah au plan patrimonial, urbanistique, culturel et touristique.

              Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, pour la partie algéroise, la présidente de la région Ile-de France, Valérie Pécresse, représentant la partie francilienne et l'expert architecte Jean-Nouvel, pour les ateliers éponymes, ont signé cette convention au siège de l'Armée des Janissaires à la haute Casbah au terme d'une visite sur le terrain.
              Les études préliminaires prévues au terme de cette convention consistent en accompagnement technique à intervenir dans les prochains jours, a précisé à l'APS, le directeur de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction à la wilaya d'Alger, Mohamed-Yazid Gaouaoui.
              Intervenant à l'occasion de cette signature, Mme Pécresse a valorisé le Plan stratégique d'aménagement et d'urbanisme de la wilaya d'Alger, qualifiant de "défi et aventure" à la fois le projet d'aménagement et d'embellissement de la baie d'Alger, dont les travaux ont atteint 25%.
              Dans le cadre de l'accompagnement technique prévu en vertu de cette convention, il sera fait appel à l'expérience et à l'expertise d'un éminent expert en architecture, en l'occurrence Jean-Nouvel, qui s'attélera avec son staff à restituer son lustre à la Casbah, classée patrimoine mondial par l'Unesco, a ajouté Mme. Pécresse.
              Pour la présidente de la région Ile-de-France, il ne s'agit pas simplement d'un projet d'architecture mais de la revitalisation de la Casbah au plan patrimonial, culturel, urbanistique et touristique.
              De son côté, M. Zoukh s'est félicité de cet accompagnement technique et de la contribution des Ateliers du grand architecte de renommée internationale Jean-Nouvel, annonçant, à cette occasion, la tenue lundi (demain) d'une rencontre entre les Ateliers de Jean-Nouvel et un groupe d'architectes algériens afin d'expliquer "comment la wilaya d'Alger souhaite voir sa baie".
              L’architecte Jean-Nouvel a mis en valeur, pour sa part, les chefs-d'œuvre architecturaux que recèle la vieille Casbah, relevant, ainsi, la nécessité de la réhabiliter pour lui restituer son lustre.
              Lors de cette sortie, Mme Valérie Pécresse a visité Dar El Hamra (Basse Casbah), un palais inscrit au programme d'experts français et algériens en vue de la conception d'un plan architectural global et son équipement.
              Auparavant, la présidente de la région Ile-de France s'était rendue au siège de la Direction générale de l'entreprise du Métro d'Alger (EMA) dont la gestion est assurée par l'entreprise RATP DEV où elle a reçu des explications détaillées sur l'activité de cette entreprise.
              A cet effet, le Directeur général de la RATP DEV, Olivier Badard a indiqué que le Métro d'Alger qui compte 19 stations enregistre plus de 160.000 voyageurs/jour en attendant la réception de l'extension de la ligne s'étendant jusqu'à l'Aéroport international Houari Boumediene d'ici 2023 et dont la gestion sera assurée par l'EMA.
              Mme Valérie Pécresse et la délégation l'accompagnant ont visité également le siège de l'entreprise SETRAM (tramway d'Alger).
              Le Président directeur général de SETRAM, Pierrick Poivrier a déclaré que l'entreprise exploite six lignes de tramways à savoir Alger, Oran, Sidi Bel Abbès, Ouargla, Sétif et Constantine, soulignant que le tramway d'Alger enregistre plus de 100.000 voyageurs/jour.
              Une nouvelle extension du tramway de Constantine est prévue durant le mois de mars prochain, a-t-il ajouté sans en préciser la ligne. Il a fait état en outre du lancement des travaux du tramway de Mostaganem en 2019.
              Le nombre des employés des entreprises SETRAM et EMA s'élève à plus de 4000, a fait savoir M. Olivier Badard.
              La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse effectue une visite de deux jours en Algérie dans le cadre de l'accord de coopération avec la wilaya d'Alger et conduit une importante délégation dont Jérôme Chartier, 1er vice- président chargé de la Stratégie institutionnelle et des Relations internationales, Agnès Evren, vice-présidente chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création, Hamida Rezeg, vice- présidente chargée du Tourisme et Béatrice Lecouturier, déléguée spéciale à l’Orientation, a-t-on rappelé.



              Agence Presse Service
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                depuis le temps qu'il l'annonce ça devient urgent

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                • #9
                  Je ne sais pas ce que peut faire Jean Nouvel à ce grand gachi à la Casbah ? Ça sera de nouvelles études qui vont rester dans les placards comme il y en a eu plusieurs. L'expert allemand en architecture Armin Dürr, qui a travaillé sur le sujet dans les années 80, est très pessimiste quant à l’avenir de la Casbah. Selon lui, la Casbah est perdue à jamais !

                  Voici le texte intégral de la présentation qu'a faite l'architecte allemand Armin Dürr à la Réunion internationale d'experts sur la sauvegarde et la revitalisation de la Casbah d'Alger du 21 au 23 janvier 2018.

                  Mesdames, Messieurs

                  Je suis un architecte qui viens de la pratique de la renovation et j'aimerais vous présenter mes impressions faite lors d'une visite de la Casbah. Elles sont trés individuelles, tendance pessimiste, mais elles donnent une sorte de flash sur l'histoire de la renovation de la Casbah.

                  Bien que j'ai pu constater quelques améliorisations et progrès lors de nos visites de ces jours.

                  Je vous fais part des impressions, d'un architecte, de la Casbah, après une visite en Septembre 2010. C'est-à-dire plus de 23 ans après mon séjour en tant que coopérant de la RFA (République Fédérale d'Allemagne).

                  Je ne sais pas, si plus de 2 décennies après je dois dire « Au Revoir la Casbah ou revoir, avec tristesse la Casbah ?
                  Durant les années 1984 à 1987 j'ai participé, comme d'autres architectes étrangers (dans le cadre de la coopération Algéro-Allemande) et algériens, au sein de l'Atelier Casbah à Alger, à différents programmes de la rénovation de la Casbah dont l'objectif était la sauvegarde de ce patrimoine unique en Algérie et qui par la suite et à juste titre a été reconnu comme faisant partie de celui de l'humanité.

                  Des bâtisses dignes d'être conservées ou sauvées ont fait l'objet de relevés, de projets et documentations nécessaires pour leurs restaurations. Ainsi, moi et mes collègues avions tout préparé pour entamer les réalisations. Mais déjà à l'époque nous constations une course contre le temps, les bâtisses risquaient de tomber en ruine en attendant les décisions de commencer les travaux.

                  Nous étions par ailleurs chargés d'élaborer, en collaboration avec d'autres architectes allemands, un avant-projet du Plan d'Aménagement de la Casbah en continuation du « Plan d'Aménagement Préliminaire / Projet de Revalorisation » de 1981 ».

                  Après mon séjours en Algérie, ma carrière professionnelle déviait de la restauration du patrimoine vers d'autres activités du bâtiment, où j'ai réalisé de grands projets.

                  En me rendant en Algérie en 2010, je me demandais dans quel état allais-je retrouver, la Casbah après 23 ans, tout en considérant que l'Algérie avec ses riches ressources naturelles serait en mesure de mettre les moyens financiers pour sauvegarder ses biens culturels?

                  Nous avons fait une première approche par la basse Casbah, l'ilot Lalahoum. Je me suis retrouvé face à de vastes démolitions entreprises déjà dans les années 1980 pour faire place à des projets de reconstructions ou de nouvelles constructions.

                  J'ai été surpris de me retrouver face à des bulldozer et camions en action de démolition.Mais cette fois on ne démolissait pas des maisons de la Casbah, mais des bidonvilles qu'on n'a pas pu empêcher de s'installer ! Pour moi c'était inimaginable de voir des bidonvilles à la Casbah ! D'autant plus que c'est là où j'imaginais la reconstruction de bâtisses dont j'avais fait les plans d'exécution vingt ans auparavant. Or je me suis retrouvé face aux bidonvilles ! Pas la moindre rénovation, ni la moindre reconstruction ... Walou !!

                  Est-ce un symbole de l'incompétence de ce pays pour faire face à son histoire et pour préserver son patrimoine? C'était incompréhensible, car j'ai travaillé avec Fouzia Asloum et d'autres architectes algérien, dont la compétence ne peut être remise en cause.

                  J'ai continué ma visite avec Djaffar en remontant à travers des ruelles escarpées et relativement inanimées, jusqu'au Boulevard de la Victoire pour arriver à Dar el Ghoula.

                  Je me suis souvenu qu'en 1986, au bureau Ofirac / Unité Casbah, j'avais préparé le projet « Dar el Ghoula », qui avait comme contenu de fermer le vide le long de la Rue Debih Cherif et d'aménager le terrain vague autour de la partie supérieure de la Rampe Ourida Meddad.

                  Le projet prévoyait de revitaliser le quartier « Dar el Ghoula » avec des boutiques, bureaux, cafés, restaurants dans le bâtiment à la Rue Debih Cherif et l'intégrer l'espace public autour de l'escalier de l'époque coloniale, avec des aires de jeux et un petit parc de verdure et un café pour les habitants de la Casbah.

                  Je me suis renseigné et j'ai constaté que les démolitions de bidonvilles en cours, n'est accompagné d'aucun projet de réalisation, pas même de celui initié en 1986, pourtant techniquement facile à exécuter, car le site est accessible sans problème relative à la propriété foncière. Walou, encore une fois!!

                  Frustrés, nous avons continué notre promenade dans les ruelles étroites vers la Basse Casbah. Du temps de mon séjour à Alger, j'avais connu la Casbah très animée: Les rues étaient pleines de gens, qui vaquaient à leurs activités quotidiennes dans les petites boutiques ou ateliers de réparation, les vendeurs animaient les scènes, des enfants jouant au foot. Rien de tout de cela. Il n'y pas un chat dans les ruelles. Elles sont d'un calme effrayant.
                  Comme je ne pouvais pas comprendre ce que Djaffar Lesbet disait en arabe à quelques résidents sur la situation de la Casbah, je me suis concentré sur les expressions de leur visage et leurs gestes, qui sont souvent plus éloquents que les mots. J'ai deviné une grande déception, de l'amertume, l'absence d'espoir d'amélioration, voire la quasi dépression. Ils nous mettaient en garde contre l'agression par "voyous".

                  En passant près du « Cimetière des Princesses », j'apprends qu'il n'existe plus ? J'ai constaté la perte d'un endroit particulier de la Haute Casbah. A mon époque c'était un lieu calme, verdoyant et paisible, invitant hier à la méditation, aujourd'hui à la désolation.

                  Dans ma mémoire se forment des images de maisons intérieurement bien conservées, richement décorées et en bonne état. Mais on a du mal à les trouver aujourd'hui !

                  Je n'ai pas trouvé une seule maison en excellent état, bien entretenue et conservée pour fasciner l'œil de l'architecte.
                  La Rue du Chat, où je me souviens avoir fait un projet de reconstruction de la bâtisse n°19/21, est devenue une impasse, suite à l'effondrement des maisons mitoyennes. Cependant les étaiements immenses, peuvent-ils être interprétés comme signe d'un nouvel intérêt pour la sauvegarde de la Casbah ou est-ce juste encore une action « alibi » ?

                  La grande animation dans la rue Amar Ali ravive mes souvenirs: « Ambiance Casbah » presque comme avant.

                  Nous avons reçu une invitation spontanée de boire un thé avec quelques connaissances de Djaffar Lesbet et grâce à ces « anciens copains » autour d'une table j'avais le sentiment d'avoir retrouvé pour un moment l'ancienne ambiance de la Casbah.

                  Cependant, l'impression générale produisait en moi un effet assez déprimant, tant par son ambiance, que par l'état des constructions après toutes ces années de labeurs, de financement et d'effort d'innombrables experts ... la situation n'a fait qu'empirer.

                  Tout en tentant d'être réaliste, je ne peux faire abstraction des efforts que moi et mes collègues Algériens avons programmés. J'ai du mal à croire à la préservation ou à la reconstruction de la Casbah. Or elle est un témoin unique de la culture algéroise ... Tout comme je ne peux me résoudre à dire ADIEU LA CASBAH.

                  Arrivés au « Palais de Dar Aziza » nous avons constaté qu'un nouveau Bureau de la Sauvegarde et Conservation du Patrimoine est installé ici, qui est dirigé par un directeur très actif et stressé.

                  Un nouveau « Plan d'Aménagement de la Casbah » a été élaboré et doit être réalisé. Mais comment cela marcherait-il cette fois? Je n'ai pu le savoir.
                  De précieuses années pour la préservation de la Casbah ont été inutilement perdues. Nombreux projets préparés n'ont jamais été réalisés, tant de gaspillage de moyens financiers, d'énergies et d'idées d'innombrables experts ont été perdus !

                  J'ai comme l'impression que les habitants se sont comportés, durant toutes ces années, comme des « locataires en transit », qui ont par la destruction de leurs maison réussi à obtenir un logement. Djaffar Lesbet a décrit dans ses publications ce processus absurde, presque diabolique et l'a dénoncé mainte fois.Même si on arrivait à casser ce cycle de destruction et de déclin il reste la question: Pourquoi n'a-t-il pas été possible de préserver et de restaurer la Casbah ?

                  Il n'est pas concevable que la volonté décidée et qu'en plus la conscience pour l'estime du patrimoine culturel manque.

                  L'Algérie est un pays, qui est capable de construire des centaines de milliers de logement et des infrastructures nécessaires, elle est aussi en mesure de résoudre les questions de la préservation de la Casbah. Cela ne peut pas être qu'une question d'argent.

                  Il se pourrait que l'Algérie ait été et soit encore trop prise par la consolidation de son système social, les soucis quotidiens à l'égard du travail, chômage, transport, logement et des incertitudes du future et de ce fait, les intérêts culturels sont simplement refoulés.

                  Est-il présomptueux de penser que le peuple Algérien n'est peut-être pas encore mûr pour s'occuper de la sauvegarde de son patrimoine bâti ?
                  Mais c'est la faute à qui ... ?

                  Toutefois, on pourrait supposer, un demi-siècle après l'indépendance, que cette responsabilité envers l'histoire aurait pu être privilégiée.
                  Je pense à la reconstruction après la guerre de ma ville natale, Nuremberg, la ville historique, intramuros, était à 90% détruite par les bombes en 1945. Sa reconstruction était terminée, au moins pour l'essentiel, après 20 ans, mais le vif intérêt des citoyens pour sauvegarder les immeubles résidentiels historiques se réveilla seulement quand il était devenu « chic » de vivre dans la vielle ville, d'habiter une vieille maison à colombage avec tout le confort d'aujourd'hui. En plus les subventions publiques ont, bien sûr, facilité les rénovations. Or les financements du gouvernement Algérien ont été supérieurs à ceux consentis par le gouvernement Allemand.
                  Et je reviens à un des projets de la Casbah cité auparavant: Dar el GhoulaPourquoi rien de tout cela n'a éte´réaliser?

                  Ma perception pragmatique, pose une autre question, qui pourrait être qualifié d'hérétique par des conservateurs : Est-ce la raison de l'échec de tous les efforts réside dans le fait, que la vie dans la Casbah exige un mode de vie et une condition d'habitat qui n'existent plus à nos jours ?
                  Après le départ des Français beaucoup d'anciens habitants de la Casbah ont déménagé dans des appartements confortables, dans les immeubles de l'époque coloniale, pourquoi ?

                  De plus, les Algériens devraient s'interroger pourquoi le mode d'entretien des maisons de la Casbah c'est ainsi perdu.

                  S'il est agréable de flâner dans les ruelles étroites ou d'escalader les escaliers en pente, il est peut-être différent de devoir le faire tous les jours. Car l'accessibilité n'est pas tellement confortable, si on pense par exemple à tout genre de transport (personnes, marchandises, collecte des ordures, ambulance, stationnement des voitures etc.). Bien qu'on sait aujourd'hui concevoir des solutions. Il est facile de les résoudre, comme on le fait pour les zones piétonnes dans les autres villes.

                  Les pièces dans une maison type de la Casbah sont généralement petites, orientées autour du patio, sans fenêtres vers l'extérieur - la vue sur la mer depuis la terrasse, bien sûr, est unique et extraordinaire. C'est pourquoi il est indispensable que les citoyens qui ont les moyens de construire une maison à la Casbah, et ceux qu'on devrait convaincre qu'ils pourraient jouir d'une situation « moderne et confortable » et attrayant, de s'y investir.
                  Mais ces réflexions expriment peut-être plutôt la pensée européenne et ne s'adaptent pas à la situation en Algérie !

                  En conclusion de mes brèves «retrouvailles» avec la Casbah après plus de deux décennies, je dirais que cela n'inspire aucun sentiment de pessimisme ou d'optimisme, il faut être réaliste !

                  Je souhaite que les nouveaux efforts aient du succès, mais je ne crois plus que cette énième tentative réussira.

                  Cependant il me reste finalement l'amer sentiment que l'ensemble de la Casbah est un patrimoine en péril.

                  Alors avec grand regret de dire : AU REVOIR ou ADIEU LA CASBAH !

                  Mais pour donner une note positive à cette réunion importante je vais citer le commentaire de mon ami : « L'Algérie c'est le pays des miracles, où rien ne va ou tout va, tout en allant pas.... »
                  Continuons alors à lutter et à espérer pour sauver ce qui reste de notre chère Casbah !
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Jean-Nouvel
                    Jean Nouvel a surtout bati sa réputation sur un ensemble d'oeuvre architecturales contemporaines et modernes,je ne suis pas certain qu'il soit le plus avisé pour la rénovation et la restauration du bâti ancien comme la casbah ...
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                    Commentaire


                    • #11
                      J'ai comme l'impression que les habitants se sont comportés, durant toutes ces années, comme des « locataires en transit », qui ont par la destruction de leurs maison réussi à obtenir un logement. Djaffar Lesbet a décrit dans ses publications ce processus absurde, presque diabolique et l'a dénoncé mainte fois.Même si on arrivait à casser ce cycle de destruction et de déclin il reste la question: Pourquoi n'a-t-il pas été possible de préserver et de restaurer la Casbah ?

                      voilà ! pile poil les comportements de certains profiteurs du système !
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                      Commentaire


                      • #12
                        La casbah j'y habite pendant des années
                        et je peut vous dire que la rénovation a la commencé
                        et je suis très content

                        Commentaire


                        • #13
                          @rachid404

                          La casbah j'y habite pendant des années
                          et je peut vous dire que la rénovation a la commencé
                          et je suis très content
                          Tu habites où á la Casbah ? De quelles rénovations tu parles ? Des dizaines de maisons tombent en ruines. Ils ont juste rénové quelques ruelles pour la visite de la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean en 2006. Rien de sérieux n’a été fait.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                          Commentaire


                          • #14
                            Djamah lihoude

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                            • #15
                              Casbah d’Alger: c’est la France qui payera les prestations de l’architecte français Jean Nouvel
                              23 décembre 2018 à 17:03

                              La polémique enfle en Algérie après la désignation de l’architecte français Jean Nouvel pour la rénovation de la mythique Casbah d’Alger. L’administration de la capitale a rendu public un communiqué dans lequel elle précise que «tous les frais liés aux prestations de M. Jean Nouvel seront pris en charge totalement par le Conseil régional d’Ile-de-France».

                              La wilaya d’Alger répond à ses détracteurs l’accusant à la fois de «favoriser un architecte étranger» et «lui allouer un budget faramineux» au «détriment des compétences nationales». Elle précise que les prestations des ateliers Jean Nouvel seront payées par la Région de l’île-de-France, sans manquer de rappeler la renommée mondiale de l’architecte.

                              «Les travaux de restauration de la Casbah d’Alger, lancés par la wilaya d’Alger fin 2016, sont menés par des compétences algérienne à travers 14 bureaux d’études et 17 entreprises mobilisant plus de 200 universitaires entre architectes, techniciens supérieurs et main d’œuvre 100% algérienne de plus de 1200 ouvriers qualifiés», a tenu encore à rappeler la wilaya.

                              «Le rôle de cet architecte de renommée internationale (Jean Nouvel), sera d’accompagner la wilaya d’Alger et de lui fournir des idées et des conseils en matière de la revitalisation de la Casbah d’Alger, classée patrimoine mondial par l’UNESCO en mois de décembre 1992» lit-on dans le communiqué.

                              «M. Jean Nouvel sera également l’architecte conseiller de la wilaya d’Alger auquel sera confié l’harmonisation des travaux d’aménagement de la Baie d’Alger qui s’étale de la grande mosquée jusqu’à la Basse Casbah», a ajouté le même communiqué.

                              La wilaya d’Alger précise également que le coût de l’opération de la mise en œuvre du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah est de 26 milliards de dinars (24 milliards de da sur le budget de l’Etat et 2 milliards de da sur le budget de wilaya).

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