Les harcèlements judiciaires se poursuivent contre les blogueurs et les journalistes en Algérie
Un blogueur de la ville de Tiaret a été poursuivi en justice par le wali de Tiaret et condamné en première instance à six mois de prison ferme ainsi qu’une amende de 50 000 dinars.
Son tort ? Ses critiques pacifiques envers les responsables locaux sur les réseaux sociaux.
Djamel Marih, ex-élu de l’APC de Tiaret, âgé de 42 ans, critiquait la gestion des autorités locales à travers des commentaires et des partages de publications d’articles de presse sur Facebook. Après avoir été entendu dans les locaux de la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire le jeudi 6 septembre dernier, Il a comparu la même journée, en citation directe devant le tribunal de première instance de Tiaret, sous l’accusation de diffamation et atteinte à un fonctionnaire (le wali de Tiaret). Il a été condamné à six mois de prison ferme ainsi qu’une amende de 50 000 dinars.
Dans une déclaration à Algérie Part, Djamel Marih a affirmé qu’il est poursuivi juste pour ses interventions pacifiques sur les réseaux sociaux où il dénonce un procès expéditif.
Selon lui, la colère du wali de Tiaret a été exacerbée après la diffusion d’une caricature montrant un diable qui rentre après avoir effectué le pèlerinage. Cette dernière a déclenché l’ire du wali qui était en pèlerinage à la Mecque. Il a décidé de porter plainte juste après son retour au pays.
Procès en appel:
Selon l’accusé, le procès en appel s’est déroulé dans des “conditions normales”
Djamel Marih a indiqué, avoir été interrogé par le juge sur des publications qu’il avait partagées sur Facebook. Parmi les publications « incriminées » figure une caricature montrant un diable qui disait, en s’adressant à ses collaborateurs : « Prenez soin de Tiaret, je pars à la Mecque pour laver mes os ». « La caricature en question ne cite pas le wali et les autres publications incriminées sont des articles de presse électronique que j’ai partagé sur mon compte Facebook dont l’un des articles accuse le wali d’être derrière un scandale foncier », indique le blogueur.
J’ai été interrogé également par sur des publications rapportant des malversations dans le projet de restauration du l’OPOW (l’office du parc omnisports) Kaïd Ahmed, dont le coût est jugé exorbitant. La défense du blogueur a “demandé l’acquittement pour le prévenu”. Le verdict a été renvoyé au 18 décembre. Cet épisode de poursuites judiciaires nous rappelle l’incarcération de plusieurs journalistes il y a de cela quelques jours pour avoir publié des articles critiques sur internet concernant des hauts responsables de l’Etat.
Algérie Part
Un blogueur de la ville de Tiaret a été poursuivi en justice par le wali de Tiaret et condamné en première instance à six mois de prison ferme ainsi qu’une amende de 50 000 dinars.
Son tort ? Ses critiques pacifiques envers les responsables locaux sur les réseaux sociaux.
Djamel Marih, ex-élu de l’APC de Tiaret, âgé de 42 ans, critiquait la gestion des autorités locales à travers des commentaires et des partages de publications d’articles de presse sur Facebook. Après avoir été entendu dans les locaux de la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire le jeudi 6 septembre dernier, Il a comparu la même journée, en citation directe devant le tribunal de première instance de Tiaret, sous l’accusation de diffamation et atteinte à un fonctionnaire (le wali de Tiaret). Il a été condamné à six mois de prison ferme ainsi qu’une amende de 50 000 dinars.
Dans une déclaration à Algérie Part, Djamel Marih a affirmé qu’il est poursuivi juste pour ses interventions pacifiques sur les réseaux sociaux où il dénonce un procès expéditif.
Selon lui, la colère du wali de Tiaret a été exacerbée après la diffusion d’une caricature montrant un diable qui rentre après avoir effectué le pèlerinage. Cette dernière a déclenché l’ire du wali qui était en pèlerinage à la Mecque. Il a décidé de porter plainte juste après son retour au pays.
Procès en appel:
Selon l’accusé, le procès en appel s’est déroulé dans des “conditions normales”
Djamel Marih a indiqué, avoir été interrogé par le juge sur des publications qu’il avait partagées sur Facebook. Parmi les publications « incriminées » figure une caricature montrant un diable qui disait, en s’adressant à ses collaborateurs : « Prenez soin de Tiaret, je pars à la Mecque pour laver mes os ». « La caricature en question ne cite pas le wali et les autres publications incriminées sont des articles de presse électronique que j’ai partagé sur mon compte Facebook dont l’un des articles accuse le wali d’être derrière un scandale foncier », indique le blogueur.
J’ai été interrogé également par sur des publications rapportant des malversations dans le projet de restauration du l’OPOW (l’office du parc omnisports) Kaïd Ahmed, dont le coût est jugé exorbitant. La défense du blogueur a “demandé l’acquittement pour le prévenu”. Le verdict a été renvoyé au 18 décembre. Cet épisode de poursuites judiciaires nous rappelle l’incarcération de plusieurs journalistes il y a de cela quelques jours pour avoir publié des articles critiques sur internet concernant des hauts responsables de l’Etat.
Algérie Part
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