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Algérie: le plan de Bouteflika pour rester au pouvoir sans briguer un cinquième mandat

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  • Algérie: le plan de Bouteflika pour rester au pouvoir sans briguer un cinquième mandat

    Abdelaziz Bouteflika compte rester au pouvoir sans passer par un cinquième mandat. Après une confusion orchestrée de toutes notes, des spéculations et des rumeurs, nous connaissons enfin le projet établi par la présidence.

    Comme l’avait rapporté en exclusivité Observ’Algérie dans ses précédentes éditions, Abdelaziz Bouteflika préparerait une révision constitutionnelle pour donner lieu à une présumée transition politique pacifique. Nous apprenons alors, que les leaders de toutes les formations politiques ont été conviés, dernièrement pour préparer le terrain aux élections présidentielles.

    Ghoul et Mokri exécutent à la perfection les directifs de la présidence:
    En tentant de rester le plus neutre possible afin de gagner en crédibilité, Amar Ghoul avait proposé la semaine passée « une conférence nationale sous le haut patronage du Président de la République ». Mokri quant à lui, avait proposé de reporter les élections. Les deux propositions signifieraient «la prolongation du mandat présidentiel actuel et la résolution de pas mal de litiges ».

    Cependant, l’idée ne serait ni de Ghoul ni de Mokri. Les deux hommes politiques, auraient seulement répondu «présents» quand des hauts responsables de la présidence leur ont demandé de porter ce discours.

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, adressera prochainement une lettre aux citoyens, dans laquelle il convoquera les chefs des partis politiques, les syndicats, la société civile, les présidents des conseils, les anciens ministres et anciens chefs de partis, les membres du conseil de la nation ainsi que ceux de l’assemblée populaire nationale.

    Entouré par ses ministres et ses conseillers, le président de la République proposera donc, mi-janvier 2019, un colloque national, sous forme d’atelier de travail ouvert (sans définir le nombre de séances et de participants) pour évoquer une révision constitutionnelle et établir une feuille de route sur le déroulement des prochaines élections présidentielles.

    Élection présidentielle reportée ou pas ?
    Reporter les élections demeure un enjeu primordial. Le dossier de « la dissolution du parlement, de réorganiser des élections législatives, et de repousser les présidentielles » n’aurait pas été très concluant pour la présidence. Cette hypothèse aurait aussi, demandé beaucoup de ressources logistiques et financières.

    Cependant, la présidence a plus d’un tour dans son sac. Ce colloque national réunira autant de personnalités influentes possibles, et s’accomplira par des amendements de la constitution mais surtout par des revendications. En revanche, la première revendication est connue de tous.

    En effet, la première quête serait celle « de reporter les présidentielles de deux ans maximum». Acclamé par les participants de ce colloque, Bouteflika se donnerait alors 24 mois pour apporter les changements discuter dans ce gigantesque atelier politique.

    Article 136, un argument de taille :
    L’article 136 de la loi organique relative au régime électoral stipule que : « le corps électoral est convoqué par décret présidentiel, quatre-vingt-dix (90) jours avant la date du scrutin, sous réserve des dispositions de l’article 102 de la Constitution ». Or si le mandant présidentiel touche à sa fin le 17 avril, le dernier délai pour convoquer le corps électoral sera alors le 17 janvier. On pourra alors déduire que la date de l’atelier nationale, aurait volontairement été fixée après le 17 janvier.

    Les responsables évoqueront alors le « non-respect de la loi ». Le discours est prévisible : « L’Algérie n’est pas un pays anarchique, et les élections doivent se faire dans le respect total des textes de loi. Si la loi n’a pas pu être respectée, alors il vaudrait mieux prendre son temps, réformer puis appliquer les lois ».

    Le même argument sera présenté à tous ceux qui parleront de l’article 110 de la constitution qui prévoit un seul et unique cas de report des présidentielles : « pendant la durée de l’état de guerre, la Constitution est suspendue, le Président de la République assume tous les pouvoirs. Lorsque le mandat du Président de la République vient à expiration, il est prorogé de plein droit jusqu’à la fin de la guerre ».


    Observ Algérie

  • #2
    Exclusif. Algérie: le plan de Bouteflika pour rester au pouvoir sans briguer un cinquième mandat
    galek exclusif,,,

    pour tout les mrarka du maghreb et du monde voila d'autre exclusif d'autres journals marroki,

    Algérie : un report de l’élection présidentielle est-il envisageable ? jeuneafrique


    ========================================
    Algérie: pas de 5ème mandat pour Bouteflika, ni de présidentielle en 2019 ?

    Les contours du nouveau plan se dessinent chaque jour un peu plus. En tout cas, un cinquième mandat pour le président Bouteflika, qui a tant fait parler depuis le printemps dernier, ne semble plus être une priorité pour le pouvoir et ses soutiens.


    Le congrès de TAJ, le parti de Amar Ghoul, qui s’est tenu ce samedi 15 décembre à Aïn Benian, sur la côte ouest d’Alger, a constitué l’occasion pour les chefs des quatre partis de l’Alliance présidentielle, par leur présence déjà, d’afficher publiquement leur entente et surtout de donner un cachet solennel à la nouvelle feuille de route qu’ils semblent s’apprêter à exécuter.


    Ouyahia, Bouchareb, Benyounès et bien sûr Ghoul étaient tous là pour une mémorable photo de famille, et bien plus.


    Le plus à retenir est surtout dans ce qu’ils n’ont pas dit. Pas un mot sur le cinquième mandat que certains d’entre eux se sont pourtant égosillés à réclamer pendant plus de six mois. En lieu et place, le nouveau vocable : la continuité.


    « Les précieuses réalisations parlent d’elles-mêmes et constituent une réalité incontestable. Elles imposent à tout patriote jaloux de la prospérité et de la stabilité de l’Algérie d’œuvrer à la continuité de cette dynamique constructive », affirme le nouveau chef du FLN, Mouad Bouchareb, dans une allocution lue au nom de ses pairs de l’Alliance.


    Suffisant pour déduire que le cinquième mandat est tombé à l’eau ? Peut-être pas, mais les quatre alliés ont pris le soin de réitérer leur disponibilité à « étudier toutes les propositions et initiatives » qui permettent « la continuité de la concrétisation du programme du président de la République ». Là, il n’y pas de doute possible, l’idée du président du MSP de reporter l’élection présidentielle d’avril prochain est la bienvenue. Pour la simple raison qu’il n’y en a pas d’autres, si l’on considère que la proposition de Amar Ghoul est une copie quasi conforme de celle de Abderrazak Makri.


    Cette journée du samedi 15 décembre a vu d’autres pièces s’ajouter au puzzle. A Sétif, Mahdjoub Bedda, le très remuant ministre FLN chargé des relations avec le Parlement, rencontrait les membres de l’association des anciens élus du vieux parti et saisit l’occasion pour appeler le président Bouteflika à « répondre favorablement aux sollicitations de ceux qui souhaitent le voir poursuivre son œuvre ». Là aussi, le cinquième mandat n’est pas évoqué. Pas plus qu’on en a parlé à l’assemblée générale du Forum des chefs d’entreprise qui se tenait simultanément au Palais des expositions d’Alger où, pourtant, deux des plus chauds soutiens du chef de l’État ont pris la parole : Ali Haddad, le président de l’organisation patronale, et Abdelmadjid Sidi Saïd, le SG de la Centrale syndicale. Le mot est banni de la littérature des soutiens du pouvoir. En vogue, la « continuité ».


    L’idée, pour le moment, reste trop vague et personne, parmi ceux qui l’évoquent avec autant de zèle que lorsqu’ils appelaient au cinquième mandat, n’a osé franchir le pas et expliquer qu’il s’agit d’un prolongement du mandat actuel du président d’une année ou deux. Mais Makri l’a dit explicitement et le pouvoir, par le biais de ses porte-voix habituels, l’applaudit presque.


    La lecture la plus plausible veut que ce soit là l’expression d’un profond désarroi. C’est semble-t-il, la solution par défaut pour sortir de l’impasse induite par l’incapacité du président à briguer un autre mandat en bonne et due forme. L’opposition a lancé l’idée et le pouvoir ne s’est pas fait prier pour sauter dessus, à moins qu’il n’en soit à l’origine.


    Reste à savoir sous quelle forme et par quels outils le nouveau plan sera exécuté. Révision de la constitution par le biais du Parlement, provocation d’un vide institutionnel ou coup de force comme celui qui a imposé le fait accompli à l’APN. Le pouvoir et ses stratèges ont tout le temps pour y penser. Mais au risque de se répéter, ce n’est qu’une lecture, certes la plus vraisemblable au vu des éléments disponibles, mais loin d’être la seule.


    Officiellement, l’option du report de la présidentielle n’est pas actée. D’autant plus que pas plus loin que ce jeudi, l’un des canaux officiels du régime, le quotidien El Moudjahid, écrivait sans ambiguïté dans son édito que « le discours officiel, comme celui de la majorité présidentielle, se caractérise par une grande clarté à propos des prochaines échéances électorales » et que « l’élection présidentielle aura lieu comme convenu, au mois d’avril prochain ».


    Une affirmation confortée ce samedi par le porte-parole du RND qui, dans un entretien à El Watan, assurait que le parti du Premier ministre ne voyait pas « d’éléments qui imposeraient le report ». A moins qu’il ne s’agisse d’une habile manière de brouiller les pistes…
    le desk.ma
    Dernière modification par oudjda, 17 décembre 2018, 12h16.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      pour tout les mrarka du maghreb et du monde voila d'autre exclusif d'autres journals marroki,
      Ha Ha,
      Ils t'en ont faire des vertes et des pas mûres,
      Le trauma est inoubliable et insoutenable.
      Tu les vois partout et tout le temps, les insomnies et les cauchemars sont garantis
      Il dort pas la nuit le type (qui le mérite bien).

      Commentaire


      • #4
        Anzoul@

        On va lui dire comme houari16,on verra dans quatre mois.Le mois d'avril arrive bientôt.
        Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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        • #5
          Donc, l'Algérie se " marocaniserait-elle" avec un chef-d'état à vie?

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          • #6
            @rago

            Bouteflika est off... ce qui se joue est une succession dans la continuité avec l'apprenti Poutine, ou un processus de transition pour repenser la gouvernance et apporter des réformes profondes avec un gouvernement d'union nationale. C'est ainsi que le profil de Lakhdar Ibrahimi, diplomate chevronné apparaît pour gérer la diplomatie, Gaid Salah pourrait devenir ministre de la défense pour les questions sécuritaires et un gouvernement d'union nationale pour mettre en place des réformes profondes apparaît comme un scénario alternatif qui affole certains relais de l'état profond...

            Moi j'appelle à une élection constituante...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              " C'est ainsi que le profil de Lakhdar Ibrahimi, diplomate chevronné apparaît pour gérer la diplomatie, Gaid Salah pourrait devenir ministre de la défense pour les questions sécuritaires ".

              C'est faux! M. Brahimi aurait pour besogne de se substituer à Boutef en cas de son décès. Quant à Gaïd Salah, n'est-ce pas déjà le poste qu'il occupe.

              Rappelons-nous le coup fourré de l'armée- véritable gouvernement algérien- avec l'élection à la "présidence" de l'incompétent Chadli Bendjedid.

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              • #8
                Bouteflika est off... on verra en fin d'année s'il pourra signer la loi de finances, ce dont je doute. On nous refait le scénario de 1978, où la maladie de Boumedienne a été cachée à tous... et même sa mort...

                Gaid Salah est vice ministre de la défense...

                PS : note bien ce qui va se passer le 27 décembre 2018...
                Dernière modification par ott, 17 décembre 2018, 15h11.
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  rago @
                  Donc, l'Algérie se " marocaniserait-elle" avec un chef-d'état à vie?


                  rago,l'Algérie est déjà nord coréeanisée.
                  Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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                  • #10
                    Toutes ces manœuvres politiques pour brouiller les cartes

                    L autre hypothèse plausible ..

                    Cinquième mandat , il déléguera un élu à sa place ..

                    Possible " Ouyahia " qui sera désigné
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      Bouteflika ou un autre ça ne changera pas grand chose. Tant que le peuple se désintéresse de la politique et que des candidats ne leur donnent pas envie d'aller aux urnes, aucun changement à l'horizon. Avec des dés pipés le résultat sera le même, l'inertie des peuples a toujours engendré les mêmes maux.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        Bouteflika ou un autre ça ne changera pas grand chose.
                        Certes oui ça ne changera pas grand chose, mais avec un autre dinosaure en bonne santé l'Algérie cesserait au moins d’être la risée du monde (sur le plan momification sous entend) ...
                        Dernière modification par infinite1, 18 décembre 2018, 19h50.

                        Commentaire


                        • #13
                          Infinite

                          avec un autre dinosaure en bonne santé l'Algérie cesserait au moins d’être la risée du monde
                          D'autres pays ont eu des présidents malades comme Cuba ou la France, ce n'est pas le critère pour être la risée du monde. C'est le gouvernement et les technocrates qui gèrent le pays, c'est eux qui font marcher un pays ou le ralentissent. Le problème de l'Algérie n'est pas d'avoir un président malade mais son fonctionnement qui prête à toutes les suppositions et même à des élucubrations.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            D'autres pays ont eu des présidents malades comme Cuba ou la France,
                            A la différence que ces pays là n’exhibent pas leur président malade comme une momie...en déclarant avec un populisme lyrique que son cerveau fonctione et meilleurs que celui de tout le peuple ! ...
                            Dernière modification par infinite1, 19 décembre 2018, 08h05.

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                            • #15
                              Infinite

                              la France a exhibé Mitterrand alors qu'il n'avait plus toutes ses facultés, son cabinet décidait de tout sans que ça indigne quiconque. Fidel Castro et bien d'autres présidents ont continué malgré leur maladie sans que ça n'interfère dans la marche du pays. Surtout qu'on peut paraître un légume mais conserver toutes ses facultés. L'important dans tout pays n'est pas le président mais qui tire les ficelles. En Algérie la problématique vient d'un certain système qui semble faire la préférence à la médiocrité plutôt qu'aux compétences qui pourraient développer le pays. Il y a clairement un combat de titans entre ceux qui voudraient une Algérie prospère et d'autres qui perpétuent le régime colonial. Ce n'est donc pas un 5ème mandat ou une momie qui pourront parvenir au changement mais bien la société civile en soutenant ceux qui luttent pour la fin de l'ère coloniale.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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