Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Plus de la moitié des Parisiens ne veulent pas être en couple avec quelqu'un d'origine africaine ou arabe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Plus de la moitié des Parisiens ne veulent pas être en couple avec quelqu'un d'origine africaine ou arabe

    Racistes un jour...racistes pour toujours?:22:

    - Les clichés ont la vie dure.

    Les résultats montrent que plus d’une femme sur deux serait réticente à une relation inter-ethnique. 62% des Parisiennes refuseraient de se mettre en couple avec quelqu’un originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, 57% d’entre elles avec quelqu’un originaire d’un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient et 54% avec quelqu’un originaire d’un pays d’Asie du sud-est. Pour expliquer cette réticence vis-à-vis des pays arabes et africains, l’Ifop pointe du doigt les stéréotypes. Ces partenaires ont “pour point commun d’être souvent présentés comme porteurs d’une culture conservatrice peu respectueuse des principes d’égalité entre les sexes”, assure l’Institut.

    Dans le détail, le rejet des hommes venant d’Afrique “noire” intervient principalement chez les femmes âgées (78%), aisées (66%), situées à droite politiquement (83% chez les sympathisantes Les Républicains, 85% chez les sympathisantes Rassemblement National) ou vivant dans les quartiers ‘bourgeois’ de la capitale (72% dans le 7e, 67% dans le 16e).

    Côté hommes, le taux de refus d’être avec une personne d’origine africaine ou arabe est légèrement moins élevé que chez les femmes: 51% refusent d’être avec quelqu’un originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, et 44% avec quelqu’un originaire d’un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient. Le rejet des Asiatiques s’atténue par contre beaucoup plus dans les résultats (34%), “ce qui tient peut-être au fait que les clichés qui lui sont associés correspondent, eux, aux représentations traditionnelles de la féminité”, souligne l’Ifop.

    Pour l’ensemble des personnes interrogées, les relations purement sexuelles sont moins vouées à l’ostracisme. “Dans cette perspective moins impliquante, on note par exemple un rejet un peu moins fort (...) des personnes originaires d’Afrique subsaharienne: 52% refuseraient d’avoir une relation sexuelle avec ces dernières, contre 57% qui refuseraient d’avoir une relation sentimentale”.

    Le métissage transgressant des interdits encore très présents dans les esprits, la construction d’un couple interracial ou interconfessionnel reste une perspective difficile à envisager pour nombre de Parisien(ne)s, notamment lorsqu’à la distance culturelle s’ajoute une forte distance sociale”, analyse François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop.
    Ainsi, les hommes dits ‘africains’ ou ‘arabes’ s’avèrent, avec les habitants de la très ‘populaire’ et ‘métissée’ Seine-Saint-Denis (banlieue nord de Paris, ndlr), les plus exposés à cette forme de rejet. Comme dans d’autres domaines, les Parisien(ne)s cultivent donc en matière sexuelle et conjugale une sociabilité de l’entre-soi qui favorise une forte endogamie géographique, sociale et culturelle”-.

    All Maghreb
Chargement...
X