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Egalité hommes-femmes: le Maghreb et pays arabes toujours les cancres

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  • Egalité hommes-femmes: le Maghreb et pays arabes toujours les cancres

    Comment expliquer cet handicap des pays musulmans? La religion?

    - Egalité hommes-femmes : Le Maroc fait toujours pire que ses voisins maghrébins

    Le Forum économique mondiale de la Banque mondiale a publié mardi son classement annuel sur la parité homme-femme dans 149 pays du globe. Il en ressort que le Maroc, bien qu'ayant amélioré son score, stagne alors qu’il occupe les dernières places au Maghreb et au niveau de la région MENA.

    Une nouvelle édition de «The Global Gender Gap Report», soit le rapport mondial sur la parité hommes-femmes établi par le Forum économique mondiale de la Banque mondiale, a été publiée ce mardi. Un rapport qui se penche sur l’égalité des genres dans 149 pays dont le Maroc.
    Cette année encore, le royaume reste loin de la moyenne mondiale. Il est ainsi classé à la 137e place et perd donc une place par rapport à l’édition 2017. Le Maroc parvient toutefois à améliorer son score, qui passe de 0,598 enregistré l’année dernière à une note de 0,607 sur une échelle allant de 0 à 1.

    Le Maroc 9ème dans la région MENA

    Le rapport, qui évalue les performances des pays en fonction de quatre indicateurs, détaille plus loin le classement du Maroc. En effet, le royaume arrive en 2018 au 141ème rang mondial pour la participation économique et opportunité, au 117ème rang pour ce qui est du niveau de scolarité, à la 102e place pour ce qui est de l’autonomisation politique et à la 135ème pour l’indicateur «Santé et survie».

    Le document évoque aussi la «tendance positive similaire (…) observable pour le Maroc qui connait des progrès continus dans le sous-indice de la participation et des opportunités économiques, grâce à une égalité accrue des salaires». Les rédacteurs du rapport notent aussi que le royaume «continue à s’améliorer dans le cadre du sous-indice relatifs aux niveaux d'éducation, principalement en raison de la parité accrue entre les sexes dans l'enseignement secondaire».

    Mais le royaume ne semble pas décoller lorsqu’on le compare à ses voisins maghrébins et arabes. Le classement de la région MENA est, lui, dominé par la Tunisie, les Emirats arabes unis (121e), le Koweït (126e), le Qatar (127e), l’Algérie (128e), Bahreïn (132e), l’Egypte (135e) et la Mauritanie (136e). 4ème et dernier au Maghreb, le Maroc arrive à la 9ème place des pays arabes devant la Jordanie, le Sultanat d’Oman, le Liban et l’Arabie saoudite.

    Un classement dominé par les pays scandinaves

    Le rapport mondial sur la parité hommes-femmes reste dominé par des pays nordiques puisque l’Islande, la Norvège, la Suède et la Finlande occupent respectivement les quatre premières places. Ce top 5 est complété par le Nicaragua, pays d’Amérique centrale. Deux pays africains figurent pourtant dans le top 10 du classement, à savoir le Rwanda et la Namibie, respectivement sixième et dixième sur le plan mondial. Le bas du classement est pour sa part occupé respectivement par le Tchad (145e), la Syrie, l’Iraq, le Pakistan et le Yémen.

    «De nombreux pays ont franchi des étapes importantes vers la parité des sexes dans les systèmes d'éducation, de santé, économique et politique mais il reste encore beaucoup à faire», estime Klaus Schwab, Fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, cité par le document.
    Ce dernier ne manque pas de mettre en garde sur l’émergence possible de nouvelles disparités entre les sexes dans certains domaines liés aux technologies de pointe, citant par exemple l’intelligence artificielle.

    «À une époque où les compétences humaines sont de plus en plus importantes et complémentaires à la technologie, le monde ne peut se permettre de se priver du talent des femmes dans des secteurs où le talent est déjà rare», conclut le document.

    Ya...bi





    ...Suite : https://www.********.com/articles/de...-toujours.html

  • #2
    Heureusement que certaines femmes maghrébines se révoltent contre leurs conditions imposées d'une crasse misogynie.

    - Dans un bar cosy de Genève où elle pianote sur son smartphone, Fatima Sator ressemble à toutes les femmes actives de 27 ans. Nul ne se doute que la chercheuse algérienne a rejoint l’élite du combat international pour l’égalité. Ses recherches pointues sur l’élan féministe d’Amérique du Sud, réalisées avec sa collègue de mémoire Elise Dietrichson, ont même tapé dans l’œil de HBO. La chaîne de télévision, auteure de la saga Game of Thrones, les a suivies l’année passée dans les rues de Brasilia pour monter un documentaire exclusif prévu pour 2019.

    Du New York Times au Monde diplomatique, l’information circule.

    «Je pensais que tout allait vite s’essouffler. Nous ne sommes que deux chercheuses sans doctorat. J’avoue, on a un peu secoué la vision patriarcale et occidentalo-centrée de l’ONU, mais jamais je n’aurais prédit être le fil rouge d’un reportage sur HBO», commente Fatima, qui travaille aujourd’hui comme chargée de communication au Bureau de la coordination des affaires humanitaires aux Nations unies.

    Musulmane, cosmopolite, émancipée

    Son érudition et sa vision globale de citoyenne du monde, Fatima Sator les ont héritées de son père, diplomate. Durant son enfance passée entre Alger et Lisbonne, elle s’épanouit au sein d’une famille musulmane aux ascendants féministes. «Vous savez, l’islam est une religion avec des fondements égalitaires, mais les usages modernes du Coran lui donnent une autre teinte», regrette-t-elle.

    Le Temps.ch

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