Annonce

Réduire
Aucune annonce.

« Nous avons placé notre confiance dans le peuple pour aller de l’avant »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • « Nous avons placé notre confiance dans le peuple pour aller de l’avant »

    Le titre de l'article est dichotomique à la vérité qui s'imposera plus tard: La junte militaire n'a jamais fait confiance à son peuple.

    -L’ouvrage « La préparation du Premier Novembre* » est un témoignage capital sur le déclenchement de la révolution, car écrit par l’initiateur du groupe des « 22 » mais aussi du groupe des « 6 », ceux qu’on appelle communément les historiques, les pères de la Révolution.

    Il apporte sa vérité qui n’est pas celle d’autres historiens, comme Yves Courrières ou d’autres militants comme Mohamed Mechati. Le suprême avantage qu’avait Boudiaf sur eux, c’est que lui a vécu de l’intérieur, en tant qu’acteur, ces événements, en tant que décideur risquant sa vie à tout moment.

    " Oui, ou non, sommes-nous des révolutionnaires" ?

    Passons sur les luttes fratricides au sein du PPA entre d’une part Messali et ses fidèles et d’autre part son adjoint Lahouel appuyé par le bureau politique et le comité central qui dénonçaient la mégalomanie et l’incompétence du Zaim. Passons sur la création du CRUA (Comité révolutionnaire de l’unité et de l’action) composé de deux anciens de l’OS (organisation spéciale – Boudiaf, Ben Boulaid) et deux centralistes (ancien du PPA).
    (…).

    Quant aux armes, selon Boudiaf « le principal dépôt était dans les Aurès avec à peu près 300 armes italiennes achetées dans le courant 1947-48 en Libye, stockées dans un premier temps à Oued Souf et de là transférées en 1949 dans les Aurès où elles étaient cachées dans des fûts remplis d’huile. (…).
    " Alger n’avait que quelques grenades et quatre ou cinq revolvers de différents calibres, ainsi qu’un contingent de balles, le tout en très mauvais état. Une vingtaines de mousquetons prélevés sur les armes des Aurès furent envoyés sur le Nord Constantinois, tandis que la Kabylie en recevait une trentaine.".

    On reste saisi devant le manque d’armes dont l’insignifiance condamnait d’avance tout espoir de réussite. Et pourtant, grâce à la détermination des « 6 » et à l’implication du peuple, cette opération vouée à l’échec d’avance fut une victoire au retentissement mondial. C’est une leçon à méditer et à enseigner dans toutes les écoles : rien n’est écrit d’avance, avec de la volonté et du courage on arrive à soulever des montagnes.

    Reste à déterminer le jour du déclenchement. La date du 15 octobre fut fixée. Mais en raison d’une fuite, tout fut stoppé à cause notamment des Centralistes qui firent un travail de sape, selon l’auteur.

    Le Comité des « 6 » fixa alors la date du 1er Novembre sans informer personne. Et une guerre de libération, dure, terrible, commença contre un ennemi plus puissant. Le petit feu allumé par « 6 » jeunes algériens, le peuple tout entier en fit un énorme incendie sur tout le territoire national. Ce feu purificateur brûla la France coloniale-.

    TSA

  • #2
    c'est clair que ceux qui ont porté les armes contre la France étaient des révolutionnaires mais c'est le peuple qui a vaincu la France, le peuple dans son entièreté. C'est le peuple qui a imposé la révolution du pays: passer du colonisé enchaîné au citoyen libre.
    hélas, le peuple n'a pas su protéger le pays de ses propres enfants qui ont tout trahi.

    Commentaire

    Chargement...
    X