Selon la revue “The Economist” : “Le plan d’autonomie marocain n’a aucune chance d’aboutir”
La revue The Economist a souligné dans un rapport de Tifariti (territoires sahraouis libérés) que le plan marocain sur “l'autonomie au Sahara occidental n'a aucune chance de bénéficier de l'appui du Conseil de sécurité en avril prochain”. The Economist, une des plus importantes références des milieux financiers et d'affaires dans le monde, précise dans ce rapport publié dans son dernier numéro que la démarche marocaine ne bénéficiera pas de l'appui de la communauté internationale au Conseil de sécurité, dont la présidence sera confiée en avril prochain à la République sud-africaine, qui a rejoint en 2004 les pays reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique. Le rapport cité par la revue (tirée à plus de 1 100 000 exemplaires dont 80% sont distribués en dehors au Royaume-Uni) s'appuie sur les positions du Front Polisario qui accuse le Maroc de gagner du temps pour tenter de s'enraciner au Sahara occidental et de continuer à profiter des ressources halieutiques sur les côtes sahraouies qui sont parmi les plus riches au monde.
Pour rappel, le Maroc fait actuellement la propagande d'un “projet sur l'autonomie”, mais ce dernier n'a bénéficié d'aucun appui mis à part celui de la France qui s'est empressée d'annoncer son soutien à la proposition marocaine qui reste ambiguë. Les capitales des États membres du Conseil de sécurité et l'Allemagne, qui préside actuellement l'Union européenne, ont demandé au Maroc de révéler le contenu de ce projet afin de prendre position, mais ce dernier n'a pas donné suite à cet appel. Mohamed Moatassim, conseiller du roi du Maroc Mohammed VI, a indiqué jeudi dans un entretien au journal Echarq El-Awssat que la proposition marocaine dépend des garanties présentées, affirmant que “s'il y a des garanties, le projet sera présenté dans tous ses détails mais si celles-ci sont insuffisantes, on ne donnera que les grandes lignes”. Le Front Polisario a rejeté en bloc le plan marocain, position réitérée par le président sahraoui Mohamed Abdelaziz qui a rencontré, jeudi à New York, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour l'informer de la position du Polisario concernant les tentatives du Maroc de passer outre la légalité internationale et de proposer des alternatives.
R. N.
La revue The Economist a souligné dans un rapport de Tifariti (territoires sahraouis libérés) que le plan marocain sur “l'autonomie au Sahara occidental n'a aucune chance de bénéficier de l'appui du Conseil de sécurité en avril prochain”. The Economist, une des plus importantes références des milieux financiers et d'affaires dans le monde, précise dans ce rapport publié dans son dernier numéro que la démarche marocaine ne bénéficiera pas de l'appui de la communauté internationale au Conseil de sécurité, dont la présidence sera confiée en avril prochain à la République sud-africaine, qui a rejoint en 2004 les pays reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique. Le rapport cité par la revue (tirée à plus de 1 100 000 exemplaires dont 80% sont distribués en dehors au Royaume-Uni) s'appuie sur les positions du Front Polisario qui accuse le Maroc de gagner du temps pour tenter de s'enraciner au Sahara occidental et de continuer à profiter des ressources halieutiques sur les côtes sahraouies qui sont parmi les plus riches au monde.
Pour rappel, le Maroc fait actuellement la propagande d'un “projet sur l'autonomie”, mais ce dernier n'a bénéficié d'aucun appui mis à part celui de la France qui s'est empressée d'annoncer son soutien à la proposition marocaine qui reste ambiguë. Les capitales des États membres du Conseil de sécurité et l'Allemagne, qui préside actuellement l'Union européenne, ont demandé au Maroc de révéler le contenu de ce projet afin de prendre position, mais ce dernier n'a pas donné suite à cet appel. Mohamed Moatassim, conseiller du roi du Maroc Mohammed VI, a indiqué jeudi dans un entretien au journal Echarq El-Awssat que la proposition marocaine dépend des garanties présentées, affirmant que “s'il y a des garanties, le projet sera présenté dans tous ses détails mais si celles-ci sont insuffisantes, on ne donnera que les grandes lignes”. Le Front Polisario a rejeté en bloc le plan marocain, position réitérée par le président sahraoui Mohamed Abdelaziz qui a rencontré, jeudi à New York, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour l'informer de la position du Polisario concernant les tentatives du Maroc de passer outre la légalité internationale et de proposer des alternatives.
R. N.
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