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Comment devrions-nous définir les "néo-harkis"?

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  • Comment devrions-nous définir les "néo-harkis"?

    En temps de guerre, les traîtres sont peut être plus facile a identifier étant du coté de l'ennemi, mais en temps de paix, ils existent encore et sont plus dangereux puisque plus difficiles a identifier.

    Les néo-harkis sont nombreux et beaucoup peut être ne se rendent pas compte qu'ils sont des traîtres. Certains en sont même fiers puisqu'ils se considèrent intellectuellement supérieurs aux algériens (les harkis intellectuels comme Zaoui et Daoud).

    Comment définissez-vous les Harkis nouvelle génération? Si on devait se mettre d'accord sur une définition a adopter a l'échelle nationale, quelle serait elle?

  • #2
    Désolé Vanilla mais considérer les gens de harki parce qu'ils ont une opinion politique autre, même si c'est une opinion qu'on déteste, relève de l'étroitesse d'esprit.

    Perso, j'adore la diversité des opinions

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    • #3
      Bachi

      Il me semble qu'il ne s'agit pas d'une simple diversité d'opinion. Pour certaines questions, choisir son camp équivaut a s'auto-exclure d'un autre camp...dire que je ne me considere pas des votres. C'est de la que la notion de traitre vient apres tout non?

      Je pense que beaucoup d'algériens, surtout les journalistes et les politiciens, ne se rendent pas compte du mal qu'ils font a l'Algérie en se comportant comme ils le font sous pretexte de diversité et de liberté et je ne sais quoi.

      Il y a des priorités dans la vie. Pour moi la liberté est la valeur supreme, mais c'est pas pour autant que je me permettrais de dire n'importe quoi n'importe comment et a n'importe qui. Il y a des formes qu'il faut respecter si on tient a sa dignité et celle des siens.

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      • #4
        Simple

        En premier lieu, le harki est le suppôt de l'ennemi qu'était le régime colonial français, celui qui déniait aux Algériens la qualité de nation et qui tenta par la force de matérialiser ce déni et empêcher l'indépendance et le recouvrement de la souveraineté de l'Algérie. La posture du harki n'était pas forcément "idéologique" en ce temps, c'était une attitude. Le contexte en question n'existe plus et, à mes yeux, le seul critère qui demeure est désormais idéologique : tous ceux qui font l'apologie de l'ère coloniale, qui parlent en mal des acquis de l'indépendance, à commencer par la République Algérienne en tant que telle, sont des néo-néoharkis.

        Un dogme est donc né et il restera au fondement même de l'existence de la nation algėrienne : une glorieuse Révolution, une brillante victoire, une indépendance chèrement acquise et tous les acteurs de cette épopée sont des héros et les Pères fondateurs de notre République. Quiconque ne respecte pas ces icônes ne mérite pas le titre d'Algérien et doit être traité comme les harkis, au minimum avec le mépris qui leur est du en Algérie.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5

          Les néo-harkis sont nombreux et beaucoup peut être ne se rendent pas compte qu'ils sont des traîtres. Certains en sont même fiers puisqu'ils se considèrent intellectuellement supérieurs aux algériens (les harkis intellectuels comme Zaoui et Daoud).

          y aussi wlidet fafa qui les encensent



          Pour certaines questions, choisir son camp équivaut a s'auto-exclure d'un autre camp...dire que je ne me considere pas des votres.

          vu comme ça, pas grave ....Mais vont plus loin : soyez comme nous pour qu'on soit des vôtres

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          • #6
            tous ceux qui font l'apologie de l'ère coloniale, qui parlent en mal des acquis de l'indépendance, à commencer par la République Algérienne en tant que telle, sont des néo-néoharkis.
            C'est déjà plus précis. Ceux qui font l'apologie de l'ère coloniale, le font toujours parce que très déçus de ce qu'on a fait de leur pays. Je ne suis pas prêt de les traiter de harki ou néo harki.

            Ceux qui parlent en mal des acquis de l'indépendance, encore moins, car après tout quels sont ces acquis, hormis ceux de base, nationalité sur papier?
            Oû est la liberté, les droits fondamentaux de l'expression, de l'opinion, la justice équitable?
            Évidemment, l'Algérien algérien est fichtrement en meilleure situation que l'Algérien du temps de la France mais des acquis de cette indépendance, on a droit de les critiquer, de ne pas s'en contenter.

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            • #7
              @Bachi

              Je ne suis pas spécialement fier de certaines choses dans ma famille, ce que je critique assez ouvertement et c'est parfois cause de pas mal de conflits, à tort ou a raison. Mais ce n'est pas pour autant que je vais insulter mon nom et renier tout ce que mon clan est.

              L'indépendance est en elle-même un acquis, et l'Etat-nation qui en est sorti est en soit une victoire. Que cette indépendance ait livré toutes ses promesses ou non, elle constitue un fait et un moment fondateur qui définit l'algérianité elle-même. Ne pas avoir de respect pour cela c'est ne pas mériter d'être algérien, et qu'est-ce qu'un harki si ce n'est un algérien de fait qui n'a pas mérité de l'être de droit ?
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                non, je ne suis pas d'accord. Tu as bien défini le harki dans ton premier post, l'Algérien qui a pris les armes ( ou travaillé) du côté de l'ennemi ( la France) pour empêcher l'avènement de l'Algérie algérienne.
                L'indépendance est acquise et non réversible.

                On ne peut plus être harki ni néo harki, ni traître ni rien de tout cela. C'est fini...
                Actuellement, y a des idéologies, religieuses ou pas, des avis, des opinions, des points de vue contradictoires. Je déteste au plus haut point le salafisme mais je ne suis pas prêt de dire que les salafistes sont des traîtres même si l'Algérie pour eux ca ne compte pas, qu'ils sont prêts à l'effacer à la diluer dans un oumma et un califat. Je n'aime pas l'idéologie de M'henni qui veut séparer l'Algérie mais aucunement pour moi n'est-il un traitre.
                Encore moins des intellectuels comme Daoud ou Zaoui, on peut ne pas aimer leur littérature, leur point de vue mais c'est pas raisonnable du tout de les traiter de traitres. Ils n'ont rien trahi.

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                • #9
                  Bachi

                  La notion de Harki ou Traitre ne devrait pas etre utilisée comme pretexte pour eliminer l'opposition politique, je suis d'accord avec toi la dessus.

                  Mais il me semble que cette notion est utile a definir pour les gens se revendiquant d'une patrie ou une ideologie...etc C'est utile d'avoir des debats de societe sur ces questions de temps en temps, et c'est dommage qu'en Algérie nous n'avons pas cette culture.

                  Pour moi des sites comme TSA, Algérie Focus ...etc qui n'ont d'autre occupation que de dénigrer l'Algérie et propager des mensonges sont des néo-Harkis, le dénigrement de l'Algérie est leur gagne-pain, pourtant si on leur demandait pourquoi ils font ca, ils diront certainement que c'est pour le bien de l'Algérie. Comment pour le bien? Personne ne le sait.

                  Commentaire


                  • #10
                    Il faut, en priorité, se rappeler le climat qui s'imposait à l'époque de la rébellion algérienne et dont son aboutissement final était impossible à l'indépendance totale.

                    " contre toute attente, la Révolution qui avait tout pour échouer...va réussir"
                    Dernière modification par rago, 27 décembre 2018, 19h59.

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais il me semble que cette notion est utile a definir pour les gens se revendiquant d'une patrie ou une ideologie...etc C'est utile d'avoir des debats de societe sur ces questions de temps en temps, et c'est dommage qu'en Algérie nous n'avons pas cette culture
                      Je n'ai pas compris le propos.

                      Pour moi des sites comme TSA, Algérie Focus ...etc qui n'ont d'autre occupation que de dénigrer l'Algérie et propager des mensonges sont des néo-Harkis, le dénigrement de l'Algérie est leur gagne-pain, pourtant si on leur demandait pourquoi ils font ca, ils diront certainement que c'est pour le bien de l'Algérie. Comment pour le bien? Personne ne le sait.
                      Pour ma part, je suis d'accord avec eux, on critique pour le bien. Quand je donne une très mauvaise note à un étudiant, ce n'est pas parce que je lui veux du mal. On critique son pays par amour pour son pays. Parce qu'on voudrait qu'il avance, qu'il évolue, qu'il soit mieux dirigé etc...
                      Jouer à l'autruche, ca donne rien. Pire, faire l'éloge d'un pays qui va mal, c'est l'encourager à stagner dans le mal.
                      C'est un peu comme tous ces chayyatine du régime de Boutelika, penses-tu vraiment qu'ils font quelque chose de bon pour le pays ? Il encourage un cadavre à rester aux commandes du pays.

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                      • #12
                        Basta les donneurs de leçons

                        Bachi est dans le vrai , n'est pas juge qui veut , les donneurs de leçon de civisme et de morales il n'y en a par dessus le paleteau comme disait l'ancien, mettre au poteau celui qui n'est de notre avis nous disqualifie de facto.
                        On nous a biberonné depuis 62 au respect de nos valeurs dont l'universalité est claire mais quand il s'agit de politique interieure ces soi disant justes qui nous gérent nous ont à minima considéré de peuple mineur non mature ou de troupeau que meme le berger le plus inculte peut guider ( depuis chadli à saadani et consorts)sinon le plus malfrat (boutoz et Cie)

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                        • #13
                          Bachi

                          Je n'ai pas compris le propos.
                          Tout simplement que c'est pas aussi simple que ca, je veux dire critiquer son pays a longueur de journée n'est pas automatiquement une preuve de loyauté et lecher les bottes de Bouteflika non plus.

                          Dans cet age de l'information, les enjeux sont beaucoup plus complexes.

                          Tu compares avec les presses etrangeres qui se respectent, tu trouveras rarement des journalistes qui parlent de leurs pays comme le font les notres, meme quand ils les critiquent.

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu compares avec les presses etrangeres qui se respectent, tu trouveras rarement des journalistes qui parlent de leurs pays comme le font les notres, meme quand ils les critiquent
                            oui, le niveau n'est pas le même, le journalisme d'ici, par exemple, ce sont les faits, rien que les faits et chacun se fait sa propre opinion. Il existe aussi les commentateurs qui critiquent tout geste, toute parole du gouvernement.
                            En Algérie, on a peur de critiquer le président, on en parle jamais et quand on le fait, c'est toujours dans le respect le plus total.
                            Mais quand il s'agit du pays, c'est plus libre.
                            Perso, j'aime bien ce qui disent la vérité même si c'est en mal.
                            La presse marocaine ( dans son ensemble) est exactement à l'opposé et cette presse flagorneuse , je déteste car elle me ment sciemment.

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                            • #15
                              " Bachi est dans le vrai , n'est pas juge qui veut , les donneurs de leçon de civisme et de morales il n'y en a par dessus le paleteau comme disait l'ancien, mettre au poteau celui qui n'est de notre avis nous disqualifie de facto."

                              Au nom de quoi un Algérien émigré au Canada puisse avoir raison envers ses compatriotes qui n'ont quitter "le bateau" comme lui?

                              Question?

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