Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc et la 4ème ligne de précaution et de liquidité accordée par le FMI

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc et la 4ème ligne de précaution et de liquidité accordée par le FMI

    Le 17 décembre, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé un accord avec le Maroc au titre de la Ligne de précaution et de liquidité d’un montant de 2,7 milliards de dollars sur 24 mois. Il s’agit du quatrième accord en six ans, le premier en août 2012 de 6,2 milliards de dollars, le deuxième de 5 milliards de dirhams en juillet 2014 et le troisième de 3,5 milliards en juillet 2016. Le Maroc n’a utilisé aucune de ces lignes qui ont occasionné des coûts estimés à 720 millions de dirhams.

    La Ligne de précaution et de liquidité montre la dépendance et la fragilité structurelles de l’économie marocaine

    La Ligne de précaution et de liquidité a été mise en place par le Fonds monétaire international en 2011 pour accroître la capacité de répondre aux besoins de liquidité en devises des pays membres vulnérables aux fluctuations de l’économie mondiale. En effet, le Maroc risque d’être confronté à une hausse du prix du pétrole qui représente une part importante de ses importations, à une baisse des prix de ses principales exportations sur les marchés internationaux et plus particulièrement européens (produits agricoles, de la pêche, et miniers comme les phosphates), à une baisse des transferts des Marocains résidants à l’étranger, des recettes touristiques ou des investissements directs étrangers, etc.

    Une Ligne de précaution et de liquidité pour faciliter de nouveaux prêts sur le marché financier international

    Cette ligne constitue donc une réserve de devises qui peut être utilisée en cas de dégradation grave de la balance des paiements. Elle augmente ainsi la confiance dans la stabilité de l’économie marocaine afin d’accueillir les investisseurs étrangers et les garanties de remboursement du pays, ce qui facilite sa sortie sur le marché financier international pour de nouveaux prêts.

    Le Maroc a commencé son émission sur le marché financier international en 2007, empruntant un demi-milliard d’euros, puis 1 milliard d’euros en 2010, 1,5 milliard de dollars en 2012, 750 millions de dollars en 2013 et 1 milliard d’euros en 2014. Il prévoit une nouvelle émission en 2019 autour d’un milliard d’euros ou de dollars. La ligne de précaution et de liquidité servira aussi à alléger les craintes des agences de notation internationales face aux déséquilibres financiers majeurs dont souffre le budget du Maroc.

    La ligne de précaution et de liquidité à la condition d’accélérer le rythme des réformes libérales

    Le communiqué de presse du FMI énumère les conditions d’accès à cette ligne : accélération du rythme des réformes libérales dans les domaines de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires, la fiscalité, le secteur financier, la flexibilité du taux de change, l’éducation et la flexibilité du travail.

    Le FMI exige l’accélération des réformes structurelles en cours pour approfondir l’ouverture et le « libre-échange », démanteler le système douanier, créer des zones franches, privatiser les établissements et les services publics, élargir les incitations fiscales au profit des multinationales et du grand capital local, démanteler le système de compensation, réduire ou geler les budgets des secteurs sociaux (éducation, santé et logement), généraliser les contrats à durée déterminée dans la fonction publique, etc.

    Approfondir l’endettement public et faire supporter le remboursement aux couches populaires et aux salarié-e-s

    Ces réformes libérales facilitent le transfert de richesse et de capitaux par les grands capitalistes étrangers et locaux aggravant le déficit budgétaire et donc le recours à l’endettement et les coûts élevés qu’il implique. À la fin 2017, la dette publique du Maroc s’élevait à environ 900 milliards de dirhams (environ 82 milliards d’euros), le service de la dette à 149 milliards de dirhams, alors que le budget de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ne s’élevait qu’à 54 milliards de dirhams, celui de la santé à 14 milliards de dirhams, et l’investissement public à 64 milliards de dirhams. Le coût de la dette est largement supérieur aux budgets sociaux et freine tout développement social et humain réel.

    Les couches populaires et les salarié-e-s supportent le fardeau de son remboursement à travers les politiques d’austérité, de pauvreté, de gel des salaires, de chômage, de marginalisation, etc. qui sont imposées par des institutions et un parlement qui ne représentent pas la volonté des populations. La dette publique, ATTAC CADTM Maroc l’a toujours souligné, n’est pas seulement un prêt qui doit être remboursé.

    C’est un système d’oppression, d’asservissement de notre peuple et de pillage généralisé de ses richesses par le grand capital local et étranger. D’où notre revendication d’abolition de la dette publique intérieure et extérieure, ce qui signifie essentiellement recouvrer notre souveraineté populaire et alimentaire et la coupure avec les centres de décision étrangers : Institutions financières internationales, Organisation mondiale du commerce et les puissances impérialistes.

    Dans ce contexte, ATTAC CADTM Maroc :

    – Refuse la ligne de précaution et de liquidité qui hypothèque l’avenir du Maroc et de ses populations par les conditionnalités draconiennes du FMI

    – Condamne les politiques d’austérité et les réformes structurelles imposées aux couches populaires et aux salarié-e-s pour satisfaire les centres de décision étrangers

    – Réitère sa revendication de suspendre le remboursement de la dette publique jusqu’à ce qu’un audit citoyen de cette dette soit réalisé pour déterminer sa part odieuse et illégitime et procéder à sa répudiation

    – Lance un appel aux organisations militantes pour s’apposer à l’offensive actuelle menée contre les droits sociaux et économiques des classes populaires.


    MD/ATTAC CADTM

  • #2
    À la fin 2017, la dette publique du Maroc s’élevait à environ 900 milliards de dirhams (environ 82 milliards d’euros), le service de la dette à 149 milliards de dirhams, alors que le budget de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ne s’élevait qu’à 54 milliards de dirhams, celui de la santé à 14 milliards de dirhams, et l’investissement public à 64 milliards de dirhams. Le coût de la dette est largement supérieur aux budgets sociaux et freine tout développement social et humain réel.
    le service de la dette est de 2.5 milliards$ et non pas 14 comme racontent ces illetrés de Attac. ils ne comprennent vraiment rien en économie ces gens là.

    Réitère sa revendication de suspendre le remboursement de la dette publique jusqu’à ce qu’un audit citoyen de cette dette soit réalisé pour déterminer sa part odieuse et illégitime et procéder à sa répudiation
    mon dieu… quelqu'un peut leur dire que la dette c'est juste l'accumulation des deficits publics?

    Commentaire


    • #3
      Les perles que tu nous lache tel attac c'est des nuls, elle valent vraiment leurs pesant d'etroitesse de vue.
      Quand a la remarque attac met en evidence le poste de dettes et son cout car comme il ne t'a pas échappé une dette cela se rembourse par traite et elle ont leurs place dans le poste debit comme son service d'ailleurs

      Commentaire


      • #4
        le service de la dette est de 2.5 milliards$ et non pas 14 comme racontent ces illetrés de Attac.
        L'illetrisme n'est pas toujours là où on pense. Ces gens là parlent du service de toute la dette publique.

        Commentaire


        • #5
          Le FMI exige l’accélération des réformes structurelles en cours pour :
          • approfondir l’ouverture et le « libre-échange »,
          • démanteler le système douanier,
          • créer des zones franches,
          Jusque là, rien de très douloureux.

          Par contre, la suite ...
          • privatiser les établissements et les services publics,
          • élargir les incitations fiscales au profit des multinationales et du grand capital local,
          • démanteler le système de compensation,
          • réduire ou geler les budgets des secteurs sociaux (éducation, santé et logement),
          • généraliser les contrats à durée déterminée dans la fonction publique, etc.
          ... je vous dis pas sur quoi cela pourra déboucher !!! Allah yester.

          Commentaire


          • #6
            L'illetrisme n'est pas toujours là où on pense. Ces gens là parlent du service de toute la dette publique.
            je persiste ils ne comprennent que dalle en economie. s'ils avaient dit 148 et sont passés à autre chose j'aurais pu comprendre mais là ils commencent à comparer ce chiffre avec le budget de l'éducation et de la santé. n'importe quoi. le service de la dette est de 2.5 milliards $. les marocains perdent chaque années 2.5 milliards pour la dette et ses intérêts et non pas 14 comme ils veulent faire croire aux gens.


            Le coût de la dette est largement supérieur aux budgets sociaux

            Commentaire


            • #7
              . je vous dis pas sur quoi cela pourra déboucher !!!
              Oui ne nous dit pas .....
              ........ L'avenir risque de te contredire .....une fois de plus


              Allah yester
              Men 3youne eL houssad ; c'est les seuls qui peuvent t'en vouloir pour Le peu que tu as ....... même s'ils ont plus
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

              Commentaire


              • #8
                ... je vous dis pas sur quoi cela pourra déboucher !!! Allah yester.
                solution. activer la planche à billets. c'est simple pourquoi se casser la tête avec ce fmi. t'as un deficit budgétaire, faire marcher l'imprimante. quels nullards quand même ces dirigeants marocains...

                Commentaire


                • #9
                  Oui ne nous dit pas .....
                  ........ L'avenir risque de te contredire .....une fois de plus
                  vaut mieux qu'il nous dise ce que l'avenir cache pour celui qui a un deficit budgetaire à 10% du PIB.

                  Commentaire


                  • #10
                    Mais pourquoi le Maroc ne développe t-il pas encore davantage sa culture de haschich afin de doubler ou tripler l'apport de 23 milliards de dollars par année?

                    - Maroc : «La prohibition de l’usage récréatif et thérapeutique du cannabis est un échec total»

                    Alors qu’une trentaine de pays à travers le monde dépénalisent et financent l’usage thérapeutique du cannabis, le producteur numéro un mondial nage toujours à contresens. Au Maroc, la production, la possession et la consommation de cannabis et de produits qui en dérivent sont interdites. Un cadre légal ayant causé une succession d’échecs selon Reda Mhasni, psychologue clinicien et psychothérapeute.

                    Ya...bi

                    Commentaire


                    • #11
                      privatiser les établissements et les services publics,
                      élargir les incitations fiscales au profit des multinationales et du grand capital local,
                      démanteler le système de compensation,
                      réduire ou geler les budgets des secteurs sociaux (éducation, santé et logement),
                      généraliser les contrats à durée déterminée dans la fonction publique, etc.

                      c'est déjà fait...en partie...

                      Commentaire


                      • #12
                        s'ils avaient dit 148
                        Ils l'ont dit !

                        solution. activer la planche à billets.
                        Bravo, une autre perle à ton collier de stupidités !!! Tu veux imprimer des dollars (des euros ou des yens) pour résorber la dette extérieure Gallek les gens d'Attac ne comprennent rien à l'économie.

                        Commentaire


                        • #13
                          on parle du deficit budgétaire c'est pour que j'ai quoté ton 2eme post. tu es comme Attac lah yjib. tout ce que tu sais faire c'est le bendir.

                          Commentaire


                          • #14
                            on parle du deficit budgétaire
                            De la ligne de précaution et de liquidité (ya l'habess) qui est conditionnée par des mesures que j'ai énuméré. Et cette ligne de précaution et de liquidité est libellée en devises sonnantes et trébuchantes que tu suggères ... d'imprimer

                            Allez ... oust !!

                            Commentaire


                            • #15
                              la dette publique du Maroc = 900 milliards de dirhams (environ 82 milliards d’euros),
                              le service de la dette = 149 milliards de dirhams ( 14 milliards Euros)

                              des intérêts dépassant les 15% !

                              c'est exagéré.
                              Non?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X